Récits de fessée par mes amis du net

Dimanche 26 juillet 7 26 /07 /Juil 12:15


CHAPITRE PREMIER


Elle ferma la porte sans bruit. Elle resta un moment adossée au chambranle les yeux fermés.
« Comment ai-je pu en arriver là ? », se demanda-t-elle...



C'était un après-midi, le premier réellement chaud de ce début de printemps. Pour secouer un peu la grisaille dans laquelle sa solitude l'engluait depuis plusieurs mois, elle s'était enfin décidée à faire les bouquinistes sur les quais. Cela faisait une éternité qu'elle n'y était plus allée. Et pourtant, le courant d'air presque permanent, le panorama sur la vielle-ville de l'autre côté de la rivière, la vue sur la Basilique, sentinelle kitch sur sa colline... Tout contribuait à rendre agréable la flânerie au milieu des étalages, malgré l'étroitesse du passage et la bousculade devant tel ou tel marchand.

Malgré... ou à cause ? Il lui semblait que frôler et être frôlée ne lui était pas si désagréable, que ces légers attouchements involontaires lui apportaient les frissons qui lui manquaient si cruellement. Ils n'étaient rien, mais toujours elle écartait ces petits plaisirs dérobés à son éducation rigoriste et à son caractère si désespérément rigide.

Ce jour là, elle acheta pour quelques euros un lot de livres sans trop regarder son contenu. Des policiers, quelques biographies historiques, quelques romans indéterminés. « Cela m'occupera bien quelques soirées », pensa-t-elle.

Rentrée dans son petit deux pièces, elle mit le paquet dans un coin et, comme à son habitude, elle alluma la radio pour meubler un silence qui lui pesait. Elle mit de l'ordre dans un appartement qui n'en avait nul besoin, tant son souci du rangement était prégnant. Elle fit ensuite son petit dîner (elle mangeait finalement très peu) qu'elle englouti par simple réflexe, regardant les nouvelles d'un œil distrait. Les banalités un peu vulgaires du programme de la soirée ne l'intéressant pas, elle se déshabilla, pris sa douche, se mit en chemise de nuit, alla chercher le paquet de livres et se mit au lit.

Elle sortit les volumes du sachet en plastique un par un, examinant les couvertures et lisant le résumé ou la présentation du livre figurant au dos. Rien que du banal. Un livre vraiment pas très neuf attira pourtant son attention. Plus que sur l'illustration de la couverture, le dessin d'une jeune fille regardant derrière elle d'un air indéfinissable, mi effrayé mi complice, c'est sur le titre qu'elle s'arrêta : « Un ménage bourgeois ». L'auteur, un certain J. Ernst Squirt, lui était inconnu.

Pas d'indice au dos du livre sur son contenu. Elle l'ouvrit et se mit à lire. Le début lui fit craindre le pire : encore un de ces affligeants romans à l'eau de rose se passant à la fin du XIXème siècle. Une jeune fille mise en pension chez les Sœurs dès son plus jeune âge en sortait pour épouser un grand bourgeois choisi par sa famille et bien plus âgé qu'elle. Un point de départ pas vraiment original ! Plusieurs fois, elle fût tentée d'abandonner. Ce livre ne lui apporterait vraiment rien... Mais après tout, lire sans avoir à réfléchir... Elle n'espérait pas plus pour attendre le sommeil et un lendemain qui finirait bien par arriver.

Tout d'un coup, elle fut tirée de la torpeur dans laquelle la plongeait doucement sa lecture automatique. L'héroïne du roman fraîchement mariée avait commis Dieu sait quel impair devant Dieu sait qui, ce qui avait rendu furieux son mari, Dieu sait pourquoi. Dès le couple revenu dans son hôtel particulier, ledit mari avait entrepris de châtier sa jeune femme en lui administrant une solide fessée.

« Quand même très spécial », se dit-elle ! D'autant plus spécial que l'auteur, non content d'introduire cette scène surprenante dans son roman, la décrivait avec force détails. Une fessée à un enfant, passe ! Encore que ! Mais à une adulte! Elle n'en revenait pas.



A suivre...
Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : La fessée
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Samedi 25 juillet 6 25 /07 /Juil 12:00


J’apprécie beaucoup cet auteur et j’avais publié un de ses récits l’automne dernier:

Mémoires (d’un martinet)


L’écriture d’Altec-art est atypique et envoûtante. Elle va au fond de ses personnages : un être humain devant la découverte de son fantasme. Pour ceux et celles qui aiment les jolies histoires.

Bien entendu, je publie ce texte comme à mes habitudes avec l’autorisation de l’auteur.

 

 

 

La Découverte

14 août 2007


PREFACE

Qui est « elle » ? Existe-t-elle réellement ? Oui, bien sûr. Est-elle réellement comme elle est décrite ? Non, bien sûr ! D'ailleurs, elle n'est pas réellement décrite. En tout cas, elle l'est au minimum. Pourrait-elle se reconnaître ? Naturellement. Les gens qui la connaissent pourraient-ils la reconnaître ? C'est peu probable. Encore que... des clefs sont disséminées dans le texte et pourraient leur permettre de mettre un nom sur le personnage. Mais encore faudrait-il qu'ils découvrent ces clefs et s'en servent pour décrypter le texte. Encore faudrait-il qu'ils viennent sur ce forum. Ce serait assez invraisemblable.

Qui est « il » ? Existe-t-il réellement ? Bien entendu ! Ressemble-t-il à son personnage ? Non, bien sûr, ce serait trop simple. Le reconnaître sous ces traits serait étonnant. Sauf pour ceux qui le connaissent bien. Mais encore faudrait-il que quelqu'un le connaisse suffisamment pour faire le lien entre le personnage et la personne. Ce serait bien invraisemblable.

Cette histoire est-elle réellement arrivée ? Oui bien sûr... mais pas vraiment... « Elle » n'a donc jamais fait cette découverte ? Si, au contraire. En a-t-elle été bouleversée ? Pas bouleversée, bien sûr, mais sa perception de la vie, de sa vie, en a été modifiée à tout jamais. L'histoire s'est donc déroulée telle qu'elle est décrite ? Il aurait fallu pour cela que la fiction soit aussi inventive que la réalité. Il aurait fallu que les mots soit aussi forts que les faits. Il aurait fallu que le talent du conteur soit à la hauteur de ce qu'elle a découvert sur elle-même lorsque le voile s'est déchiré. Et ça, c'est totalement invraisemblable.

A suivre…


Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : La fessée
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Samedi 18 juillet 6 18 /07 /Juil 12:07


 

Malya est une jolie étudiante, plutôt sérieuse et très sage dans sa mise comme dans sa tenue. Un peu timide. Trop réservée pour parler et nouer vraiment des amitiés. Ses yeux se baissent invariablement quand elle s’adresse à un professeur, ou à un étudiant plus âgé, et respirant l’assurance. Une attitude touchante et naturelle, qui fait sourire et frémir secrètement la plupart des hommes qui la croisent. Elle est complètement ignorante de son charme et des regards qui suivent son passage lorsqu’elle traverse un couloir, d’une salle de cours à la bibliothèque, ses livres sous le bras.


Malya voudrait réussir ses études ; elle étudie l’art sacré hindou et bouddhique, et les techniques de fouilles. Les jungles d’Asie l’ont toujours fascinée ; temples émergeant d’un entrelacs vert, dense. Forêts primaires de bambous et bouleaux. Adolescente déjà, elle voyait en idée les rayons dorés gouttant comme du miel entre les feuillages, venant raser les antiques pierres éboulées. Elle a tout sacrifié pour son rêve : et surtout les frivolités de l’amour et sa gravité. Elle ressent un pincement au coeur, parfois, de ce choix si exigeant, quand elle s’éveille seule aux lueurs ternes de l’aube ; le regret d’une épaule réconfortante. Une épaule chaude, solide, aimante et… Elle pâlit en même temps que le ciel qui s’écrase au carreau de sa chambrette. De telles idées… Un fluide liquide vient s’écouler entre ses cuisses, qu’elle serre inutilement, un réflexe. Elle entrouvre les genoux, remonte le devant de sa chemise de nuit de laine douce à petites mailles, s’ose à dégrafer les pressions de son body d’un doigt nerveux et coupable et vient vérifier l’origine de cette liqueur, sa fluidité, sa texture entre ses doigts qui se frottent pensivement, entre ses lèvres ; elle les entrouvre et se retrouve inondée de bouffées de sa propre odeur. Elle rougit. La fragrance excite sa culpabilité ; éveille des tourments qui palpitent derechef dans son ventre. Elle enfouit sa tête dans l’oreiller. Toujours agenouillée, gardant les fesses en l’air.


« Tu mériterais d’être punie pour cela » Et le doux liquide qui s’écoule de plus belle. Elle frémit de toute sa peau : tu mériterais d’être punie…


Elle aime cette phrase. A demi inconsciemment, à demi perversement, elle tire sur le tissu de son vêtement de nuit et dégage ses fesses pommées. Un souffle d’air vient facétieusement les caresser, s’insinuer entre elles, et la fait trembler. Elle remonte le body sur ses reins et l’esprit au bord du sommeil, se laisse aller à une rêverie où…


Mais respectons sa pudeur…


La fille sur le lit ondule lentement, l’oreiller sous sa tête file entre


ses cuisses frêles. Rien n’étouffe ses petits cris. Violents.

_________________________

(…)

 


Quelques semaines plus tard...


En rentrant de séminaire, Malya s'accorde toujours un temps pour relire ses notes. Ce jour-là, quand elle se penche sur l'exposé auquel elle a assisté dans la journée, un phénomène étrange l'accable. Elle sent une force incompréhensible entrer en lutte avec son esprit. Une volonté de son genou de fléchir, de ployer. Elle est seule chez elle. Devant ses yeux, sur son bureau, s'étalent, ordonnés et impeccablement manuscrits, ses cours sur le shivaïsme. Quel est ce désir absurde. Plus elle résiste, plus la sensation devient impérieuse : la cheville, les genoux, réclament son attention, lui imposent leur désir d'humiliation. Son corps entre en contradiction avec sa raison. Puissamment, elle se refuse à s'agenouiller. Elle attrape un feuillet et se concentre sur la lecture des stances de Bhaïrava. Sous la violence de l'effort, son front se couvre d'une fine pellicule de sueur, d'une buée de désir émanant de son corps, et que voudrait contredire l'esprit. L'envie se condense -sans issue. Des bouffées fleurissent en alternance dans sa chair gorgée de sang, chaudes, moites, puis effroyablement fraîches, la roulant de frissons.


La coexistence de ressentis contradictoires perturbe la jeune femme réservée, qui s'angoisse de se comprendre à deux doigts de capituler.


C'est dans un sursaut d'une violence désespérée qu'elle se raccroche au cortège des désirs connus' Des désirs apprivoisés...


Sa pensée dérive vers un membre de son unité de recherche, un intervenant dont la voix chantonnante l'obsède.


Les yeux de Malya papillonnent dans la pièce. Personne.


La lutte est inégale, le combat inutile.


Sa volonté s'épuise comme son désir gonfle, et enfle, et s'emplit d'elle. La brûlure maintenant occupe tout l'espace, le désir pulse dans l'intégralité de son corps. Un douloureux désir de douleur. Une abnégation. Un désir repris par sa volonté même -celle-ci a renoncé- qui soupire de s'effacer, de s'évanouir. Une résorption. Malya, tiraillée, accepte de baisser le front. Son esprit renonce à toutes prérogatives et c'est à l'instant où elle cède que les portes du plaisir s'ouvrent. Une vague submerge la douce étudiante, salée, violente, elle l'envahit et rejaillit par tous les pores de sa peau. Le plaisir exsude, son corps se tord, d'incompréhension...


Le cocon de son bas-ventre est un fer qui se déforme, soumis à l'épreuve de la fusion, un brasier de colère qui veut et refuse la jouissance. Une langue de feu s'élève suivant un étroit sentier oublié et porte sa chaleur fulgurante dans la colonne de moelle. Ses yeux se révulsent. Ses yeux se closent. La pièce est lumineuse, éblouie, aveugle.


Malya tombe à genoux sur le bois rugueux du parquet. Quelques perles de sang quittent sa peau écorchée et s'écrasent sur les lames. Malya boit le plaisir, avide, pressée. Assoiffée. Ses mains se raccrochent à la rugosité des lattes. Les vagues se succèdent et sa nuque s'étire, s'incline. Plus d'orgueil, plus de femme, l'étudiante s'est évaporée, son corps confondu à l'espace. Sa victoire et sa défaite, intimement liées. Sa victoire est sa défaite.


Son corps s'alourdit dans la pièce silencieuse. Elle lève les yeux, et retrouvant la vue, aperçoit un fracas d'étoiles. Des étoiles si pures et si proches à présent que le dais de ses frontières écroulées a pris nouvelle couleur.


Des étoiles pures sur un ciel bleuté, zébré d'argent, cerné d'orangé.


Un velours bleu, sombre, qui sait la valeur de l'aube en train de se lever.

 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mardi 7 juillet 2 07 /07 /Juil 11:56

-Otez vos bottes et votre culotte de cheval. Elle est trop ajustée. Vous ne pourriez pas la garder à mi-cuisses. Vous serez plus à l'aise sans, pour vous faire cravacher.


Elle me tendit d'abord la cravache. Puis elle défit posément ce que j'avais demandé. J'attendais avec impatience et curiosité de découvrir son slip, il était noir et sexy.


-Descendez votre culotte à vos chevilles pour vous entraver et mettez vous à quatre pattes sur les bottes de paille, ordonnais-je.


Elle obéit. Ses fesses apparurent, elles se mirent à resplendir, à luire, comme un appel. Elle fit les quatre pas nécessaires en me tournant le dos, s'agenouilla à même la paille et se plaça. Je me plaçais aussi, derrière elle.


- Tant que faire se peut, vous garderez ou vous reprendrez la position, dis-je.
 
-Cambrez bien vos reins, pour chercher le coup.


Elle creusa ses reins.


Je me délectais longuement de la scène, de sa posture offerte. Pendant une minute, rien ne se passa.

Sans même avoir réfléchi, sans même l'avoir décidé consciemment, je cinglais violemment le travers des fesses offertes. Son corps tressaillit et partit un peu en avant. Elle mordit ses lèvres, pour ne pas crier. Aucun son ne sortit de sa bouche. Seul le tchac de la cravache résonna dans le hangar métallique. L'énorme masse de fourrage amortit vite le bruit, créant une atmosphère confinée, chaleureuse, entre nous. Simplement, Georgia se dandina un peu sur les genoux, comme un cheval de cirque;
Comme une jument... De la cravache, je fis une utilisation équestre. Petits coups répétés, qui stimulent un trot. Coups plus forts, mais espacés, pour soutenir le rythme d'un galop. Trois ou quatre coups très forts, pour impulser l'élan avant de passer un obstacle. Alors Georgia partait vers l'avant, comme bondissante. Sa mâchoire se mouvait plusieurs fois, comme si elle avait un mord aux dents, sa bouche se tordait. Elle poussait un "ah" d'une voix très grave, gutturale, un râle venu d'on ne sait où. Ses mains s'enfonçaient dans la paille, comme des griffes.  Je la laissais se calmer, respirer, se reprendre. D'un petit coup sec de bas en haut, à l'arrière de ses cuisses, je la ramenais au présent et à sa condition de femme fessée. Elle comprit et releva son bassin, qui s'était un peu affaissé. Elle pointa ses fesses vers le ciel. La rougeur gagnait entre les stries, devenait uniforme, prenait la teinte d'un coup de soleil.


 Je me fixais sur un point à l'arrière de la fesse gauche, je le cravachais très doucement, en cadence, puis avec une force sans cesse croissante et un final très fort, que je crains insoutenable. Elle s'affala et se coucha sur son lit de paille. Je l'admirai, de haut en bas, de bas en haut. Sa culotte noire sexy entravait ses chevilles. Ses mollets et ses cuisses sont puissants, de cavalière. Ses fesses étaient empourprées. Sa veste de cheval noire, sans manche, s'arrêtait au bas de ses reins. Elle ramena ses mains à ses fesses et les palpa, d'abord très précautionneusement, craignant manifestement de les trouver brûlantes et que la peau meurtrie ne supporte pas le contact. Puis elle les massa. Sa tête était posée sur la joue droite. La joue gauche était baignée de larmes.


Je la laissais se masser, tant qu'elle voulut, mais elle s'attardait, reprenait possession d'elle-même, redevenait étrangère pour moi, cet apparté finit par m'impatienter.


- Redressez-vous, dis-je.

 

Et je donnais un petit coup de cravache sur les mains aux fesses. Surprise, elle les sortit aussitôt, avec un petit cri. Elle se remit à quatre pattes, comme une sommanbule. D'un coup sec et bien senti aux cuisses, je dus à nouveau lui faire cambrer les reins.

Nos narines, nos poumons, s'emplissaient de l'odeur de la paille. J'eus la curiosité, déplacer, de regarder entre ses jambes. Son entrefesses était luisant, humide, chaud. Et c'est alors que tout dérapa. C'est pour cela qu'aujourd'hui, devant M. le maire, je m'apprête à lui dire "oui".

Entre ses poils blonds, j'écartais ses grandes lèvres avec le manche de la cravache et en appuyais le bout sur son clitoris, avec un petit mouvement tournant. Je repris la cravache en main, m'écartais et donnait un coup très fort, par le travers des deux fesses, mais pas pour punir, pour simuler le coup de boutoir d'un sexe d'homme, quand la verge vient en butée entre les reins d'une femme, remontant, emplissant, d'un coup, son vagin ou son anus. Puis je massais à nouveau le clitoris de Georgia avec le bout du manche, puis je lui redonnais ce coup de cravache, ce coup était fort mais sexuel. J'alternais ainsi, à cinq reprises. Le dernier coup de cravache déclencha l'orgasme. Elle fut parcourue de convulsions orgasmiques. Je m'en délectais. Je jetais la cravache. Georgia se releva, croisa ses bras sur sa poitrine. Elle semblait très émue. Elle se lova dans mes bras et on s'embrassa. Elle s'écarta, me tourna le dos, vit le lit de paille et s'y rendis tout droit. Elle se remit dessus, à quatre pattes.

-Pénètre-moi, dit-elle, prends-moi, comme une jument.

Mon sexe était dur et dressé. Je le dégageai aussi vite que je pus. Les premiers instants en elle encore très serrée furent une jouissance d'un intensité apocalyptique. Elle avançait et reculait doucement son bassin, faisant coulisser son vagin le long de ma verge en elle. Je la saisis par son bas-ventre et le haut des cuisses, l'attirais le plus fort que je pus à moi, pour la maintenir, tandis que je me répandais elle. Mon coeur s'accéléra, j'en restais essoufflé et j'eus pour elle une reconnaissance infinie.
Elle se releva, me sourit à nouveau.


-Montrez-moi vos fesses, dis-je.

Elle ne se fit pas prier, se retourna et fit une courbette, pour que je puisse mieux voir.
C'était un entrelacs de traits rouges sur fond rouge, comme un tableau abstrait. Elle le cacha en remontant la culotte noire et sexy qui lui entravait les chevilles. Elle remit son pantalon de cheval et m'embrassa sur la bouche.


-Merci, dit-elle, pour ces marques, que vous m'avez confiés.

Je sus alors que je devrais faire ma vie, avec cette femme, qu'elle aurait toujours besoin de mes fessées.

 
Souvent, je venais la voir s'entraîner. Quand je sentais le moment venu, je prenais avec moi une rose rouge. C'était le code entre nous pour lui signifier que ce jour là, elle serait cravachée. Georgia me faisait un petit signe de la main, pour me montrer qu'elle avait compris. Puis, toujours, elle donnait un coup de cravache à sa jument qui bondissait en avant.
Parfois, on se retrouvait, on prenait un pot. Georgia baissait les yeux, et elle m'assurait que j'excellais, dans l'art de la cravache et de l'amour.
Quand elle eut divorcé, vint ce jour où nous allons nous marier.
Je  vais lui dire oui. Il y a les amis, les familles, des flonflons et sûrement plein de cadeaux.
Moi aussi, j'en ai un, pour elle. Je le lui donnerai quand nous serons entre nous, pour la nuit de noces. C'est un paquet long, enveloppé de papier rouge et brillant.

Il contient une nouvelle cravache, en cuir tressé.


 

 

 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Lundi 6 juillet 1 06 /07 /Juil 15:55


Ceint de son écharpe tricolore, le maire va dire:

 "M. Jean Letupe, voulez-vous épouser madame Georgia Durand?"

Je vais répondre oui, bien sûr. Un mariage. Un acte banal, même s'il ne l'est jamais pour ceux qui y passent. Ce qui l'est moins, c'est la façon dont nous nous sommes rencontrés. Elle mérite d'être contée. Une rencontre improbable, pourtant une rencontre de la vraie vie, rien de virtuel comme avec Meeting. C'était un jour où j'envisageais de m'inscrire au centre équestre de T. et je m'y étais rendu. On me dit d'attendre, car le moniteur donnait un cours. Pour tuer le temps, j'assistais à la reprise. C'est alors que je la vis, pour la première fois.

Ses fesses épousaient la selle. Son bassin accompagnait parfaitement le galop. Elle semblait n'en faire qu'un avec le cheval. Je pratique moi aussi l'équitation, et je ne m'y trompais pas. Cette fusion des deux corps, la femme et la bête, dénote une grande cavalière. Qui plus est Georgia Durand était une blonde aux formes un peu épanouies, comme je les aime. A 35 ans, on la sentait en pleine maîtrise d'elle-même et de son art, forte de ses années d'expérience. Bien dans sa peau, droite dans ses bottes. Cavalière, fière et altière. Elle faisait des tours de manège et, alors que je contemplais la scène, Georgia, avec la cravache qu'elle tenait dans sa main droite, imprima un coup sur le postérieur de l'animal. Stimulée, la jument bondit en avant.

C'était un coup unique, fort et sec. Il provoqua en moi une émotion incroyable, qui m'envahit et me submergea. Instantanément, le rythme de mon coeur bondit lui aussi. J'eus le désir, un  désir fou, d'une force que me stupéfia et m'inquiéta moi-même, de cravacher cette femme, comme elle cravachait sa monture. Je voulais Georgia à ma main, imprimer sur ses fesses nues des coups forts et secs, voir son fessier se strier de rouge, sa bouche grimacer et une larme perler de son oeil, sous la souffrance. Cette envie de la fesser était si pressante que c'en était presque douloureux.

Je respirai fortement, pour me calmer. Je voulais rester maître de moi-même. La reprise s'acheva. Georgia mis pied à terre et gagna l'écurie, suivie de sa jument, à qui elle passa un licol pour l'attacher devant le box. Elle dessellait et brossait le poil un peu transpirant, quand je l'abordais. Nous nous ne connaissions pas, c'était d'autant plus délicat. Il y avait toutes les chances qu'elle m'envoie paître.

- Bonjour, lui dis-je

- Bonjour, dit-elle.

-J'ai admiré votre façon de monter.

-Merci, dit-elle.

-Je dois vous parler, dis-je.

-Ah bon? dit elle, avant de tourner ses yeux bleu vert vers moi.

Surprise et attentive, elle s'immobilisa, brosse en main et fixa son regard sur moi, attendant la suite.

-Vous allez me prendre pour un fou et peut-être je le suis, dis-je. Voilà, c'est simple et compliqué à la fois, simple à faire et compliqué à dire. Je ne sais si vous connaissez et goûtez la fessée. Je souhaite vous cravacher. Je vous ai vue manier si bien la cravache sur votre cheval. J'ai voulu, je veux,  la manier sur vous, sur vos fesses nues, en tout cas, vous le proposer. J'en ai eu soudain le désir très violent, violent comme ces coups que je souhaite vous donner, mais ça va au-delà de ça, au delà du désir. C'est une certitude, une évidence. La certitude que je dois vous fesser et que vous devez l'être. Que, je ne sais pourquoi, vous avez besoin de cette fessée. D'être cravachée.

Elle se tut et resta silencieuse au moins une minute, toujours immobile comme une statue. Je sus alors que j'avais gagné; au moins, elle ne m'avait pas envoyé sa brosse à la figure, avec un haussement d'épaule ou une insulte bien sentie. Elle prenait en considération ma demande, elle me prenait au sérieux. Mon pouls s'emballa à nouveau.

- Bien, dit-elle. Certainement, les choses doivent se passer comme vous le dites. Je n'ai jamais entendu parler de fessée. Mais j'adore l'équitation et j'adore la cravache. C'est pour moi un instrument magique. Souple et sévère. J'aime l'entendre claquer sur la peau du cheval. Je me suis toujours interrogée sur ce que ça ferait de la recevoir. Votre décision de me l'infliger entre sûrement en résonance avec quelque chose de profond en moi, quelque désir enfoui. Vous êtes un homme, je suis une femme. Vous m'avez vue et peut-être avez-vous compris que j'ai besoin de cette fessée, d'être fessée, maîtrisée, domptée. Cravachée comme vous dites. Mais laissez-moi m'occuper d'abord de ma jument, c'est elle qui prime. Je crois aussi que je devrais d'abord en passer par une douche. J'ai transpiré. C'est plus correct, aussi, vis-à-vis de vous.


- Quand vous vous rhabillerez, dis-je, je souhaite que vous restiez en cavalière.


Pendant qu'elle s'affairait, je n'en revenais pas de ma bonne fortune, j'avais l'impression d'avoir gagné le gros lot du Loto. Je brûlais d'impatience, ma main me démangeait, j'avais hâte d'y sentir la cravache. Je faisais des mouvements du bras droit, comme pour l'essayer. Et en même temps, je n'avais pas envie que le temps passe. Je me dis que si je ne lui avais pas parlé de cravache, jamais elle n'aurait accepté. J'avais touché sa corde sensible.  Et je me questionnais: pourquoi cette envie des hommes, de fesser les femmes? Question sans réponse.

 
Après un moment qui me parut interminable, Georgia ressortit enfin des vestiaires. Ses cheveux blonds mi-longs encore humides collaient à sa tête. Elle les peignait avec ses doigts, un geste très féminin qui m'émut aux larmes, que je mis en relation avec la promesse que dans quelques instants, elle aurait les fesses nues et que j'allais la cravacher, les cravacher. Répondant à mon souhait, elle avait remis sa culotte de cheval beige, et ses bottes noires. Elle me fit un sourire, mais il était crispé, presque une grimace déjà. Je compris qu'elle était dans l'appréhension, qu'elle se préparait mentalement, qu'elle se concentrait avant l'épreuve. Je lui en fus aussitôt reconnaissant. En même temps, c'était intimidant, elle me mettait la pression. Je ne devais pas la décevoir.

 
- Suivez-moi, dit-elle.

Elle se rendit au râtelier et décrocha la cravache, dans un mouvement faussement négligent, comme si de rien n'était. Elle traversa le centre équestre, désert à cette heure, il était près de 20 heures, et je lui emboîtais le pas. Elle nous conduisit au hangar à foin et referma la porte derrière nous. Les énormes bottes rondes étaient empilées de tous côtés. On eu dit une cathédrale de fourrage. Elle alluma les néons, déclenchant une lumière crue.


-Nous serons bien, ici. Nul ne peut nous entendre. Vous pourrez me cravacher à loisir, dit-elle. Comment dois-je me placer?


-Comme une jument, répondis-je. Mais d'abord je veux être franc avec vous. Je vais vous faire mal. Mal aux fesses. Mais si vous voulez, on peut renoncer.


Elle haussa les épaules.


-Je m'en doute. La cravache ne caresse pas. Ne me vexez pas, je vous prie. Sachez que j'assume toujours et que je ne reviens jamais sur ce que j'ai dis.

Je posais à plat, côté à côte, quatre balles de paille carrées, pour en faire une sorte d'estrade.

-Allez vous me marquer? s'enquerra-t-elle?

-C'est important, pour vous?

-J'ai un mari. Mais tant pis. Faites ce que vous devez faire. Je me débrouillerai pour trouver un prétexte, ne pas trop me montrer.

Je sus plus tard que son couple battait de l'aile.

Je considérais son pantalon de cheval; très serré, il faisait à Georgia comme une seconde peau.

A suivre…

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Vendredi 3 juillet 5 03 /07 /Juil 13:41

 

Suite de : Delirium 1  (un récit de Tessa)

Je suis une toile expérimentée et l'art peut réclamer bien des sacrifices. Généreusement, j'exécute sa demande implorante et ferme les yeux en soupirant. Il se poste à mes côtés, réjoui, et pose une main brûlante sur mes fesses : visiblement il va commencer par cette partie là et une petite voix surgie des profondeurs de mon instinct me chuchote étrangement que je devrais me méfier. Je frémis mais me tiens coite pour ne pas perturber son inspiration.


Une cataracte de claques sèches s'abat sans prévenir me faisant sursauter : qu'est ce que c'est que cette méthode de barbare ?!! Je passe mentalement en revue tous les articles parcourus : non, pas une ligne sur cette technique !


Certes, les artistes divulguent rarement leurs recettes mais tout de même ! je trouve le traitement un peu dur et me crispe. Pas une bonne idée : sa main rebondit avec plus de vigueur.


Allez je respire, je peux surmonter, je suis une pro. Si si.


Il s'arrête, grommelle des choses incompréhensibles et mon oreille capte vaguement des mots : « insolente» « obéir » « leçon »... Il ne s'adresse visiblement pas à moi et doit chercher un titre pour son œuvre. J'ai un sourire de soulagement : c'est le signe que le travail est achevé et je me relève en m'étirant. C'est pas mal en effet cet aplat rose qu'il vient de créer : un peu cuisant mais une jolie couleur naturelle.


Presque un peu banal'


-Aïe ! Non mais ca ne va pas ?! » Il vient de me cingler de sa baguette et me dit sèchement de reprendre la position.

Oh ces artistes capricieux ! ca ne peut pas s'exprimer normalement, verbaliser ses intentions comme tout le monde. Pff allez comprendre les fuligineuses pensées de ces êtres étranges ! heureusement que je suis une excellente toile qui retiens merveilleusement bien les positions imposées et je retrouve sans peine la courbure recherchée.


Si si c'est bon comme ca. Mais si je suis cambrée !!


Je le sens énervé, il n'arrive pas au résultat espéré et sans pitié, il me biffe, me rature de sa maudite férule. De temps en temps il s'interrompt : rehausse une section d'une tonalité carmine avant de dessiner à nouveau un faisceau de striures qui s'enchevêtre sur mes fesses naguère nacrées. Par moments un gémissement léger m'échappe sans que je ne puisse le retenir : je suis un peu honteuse de ce manque de contrôle mais bon, la méthode employée n'est pas très douce, quoi qu'il en dise. C'est typique des artistes cependant : ils croient savoir ce qu'on ressent mais évidemment eux ils se contentent d'œuvrer, jamais ils ne se proposeraient comme récipiendaires. Je subis un temps, fière de ma volonté, mais une envolée particulièrement enthousiaste (de sa part) amène un sursaut de rébellion et je fais volte face.


Nos regards croisent le fer, je ne dis rien parce que les toiles doivent être silencieuses mais mes yeux protestent avec véhémence. Il convient qu'une pause est devenue nécessaire pour permettre aux couleurs de prendre, de se solidifier. J'acquiesce : enfin un peu d'humanité ! et vais pour m'allonger.


Je n'en crois pas mes oreilles ! il me mène dans un coin et m'ordonne de m'agenouiller. Hors de question. Il est gentil mais je connais mes droits et j'ai droit à une vraie pause.


(Entracte bis : « « Non », vous êtes sûre ' bon, on peut continuer dans ce cas ! « )


Je crois qu'il abuse un peu...je ne suis pas certaine de la plausibilité de ses arguments ; apparemment il s'agirait de rougir mes genoux de manière à créer un rappel de couleurs ...Mouais. Je négocie pour en finir rapidement et reprends agacée la pose. A chaque fois que je proteste il me fait remarquer que ce n'est pas terminé. J'argumente : les toiles ne sont jamais terminées au goût de leurs créateurs et les résultats n'en sont pas moins là. L'égoïste ne veut rien entendre.


C'est que ça commence à être vraiment pénible pour moi : lui s'exprime allègrement par de grands mouvements, il fignole en prenant son temps mais moi je dois rester pétrifiée et immobile et c'est une vraie souffrance que d'endurer les rainures abrasives de cette fichue tige.


Soudain il gronde et pointe un doigt réprobateur sur mes mains froissées

: je dois les ouvrir , laisser s'écouler les flux de son inspiration. (Laughing)

C'est mieux ! clame l'inconscient. Il ajuste encore un peu, surligne telle pliure sanguine, enlumine telle zone rubéfiée et soudain concède que c'est fini.


Je me relève illico et très fier il tient à me montrer lui-même sa création.

J'en reste subjuguée : en restant concentré sur mes fesses il a crée un contraste saisissant avec le reste de mon corps intact et mon regard converge sur le centre flamboyant du tableau. Oui oui, je reconnais mon ignorance : une palette de couleurs naturelles sont nées sous sa main comme par magie, toute en teintes et demi-teintes : l'arrière est un rouge fondu, opacifié sur lequel s'inscrit presque en relief un fin réseau de cannelures rudentées. Je suis béate.

Quel beau métier.


Maintenant je m'offre des vacances


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Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : La fessée
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Mercredi 1 juillet 3 01 /07 /Juil 23:40

Ding dong ! Deux notes joyeuses qui fendillent avec énergie l’atmosphère lourde de ce matin et diffusent en moi une onde électrique : je bondis jusqu’à la porte le cœur battant : c’est lui, le seul à oser s’imposer un matin si tôt.


Je lui ouvre tout en m’interrogeant : pourquoi ce tourbillon frémissant qui va et vient dans mon corps ? D’accord il a exigé pour la première fois d’officier chez moi, sans doute pour s’imprégner de mon atmosphère, mais je suis une toile professionnelle rigoureusement entraînée, rompue à un bataillon d’agissements excentriques. Rien ne doit m’atteindre, la moindre émotion pouvant distordre et biaiser le résultat et je ne suis plus une novice pour commettre ce type de fautes. Je ressasse mes informations pour me rassurer : c’est que je ne m’aventure pas, de plus, en terrain inconnu : soigneuse, je me suis longuement documentée et familiarisée avec ses méthodes avant-gardistes.


J’ai lu et relu que V est un des grands maîtres de l’Ecole naturaliste : il ne travaille que sur du matériau non apprêté, et refuse toute chimie, toute sophistication inutile et factice. Pas de drapés vaporeux, de peinture fluorescente, de positions acrobatiques : non non non, que du naturel, de l’humain, de l’authentique, aucune mascarade.


Il s’avance assuré dans mon repaire et promène un regard alerte qu’il retourne ensuite sur moi. Ses pupilles auréolées d’un bandeau vert d'eau me granulent et je souris, bafouille : il y a son regard partout et je suis étalée dans chaque objet de cette pièce. Quand il m’indique que l’on va inaugurer la session, j’ai un soupir de soulagement : après tout il est là pour cela et je dois me ressaisir, devenir impénétrable, opaque, compétente…


Les conditions ne sont pourtant pas idéales : je n’aime pas le matin, pas cette lumière grise qui jette sur moi un vernis terne et frileux mais il est impatient. Il me mène au centre de la pièce, sous la projection d’un rayon gracile et me passe au crible tandis que je reste immobile, ramassée sur moi-même, encore flétrie. Il tourne autour de moi, pose une paume le long de ma nuque, apprivoise ma chair par de longues circularités qui glissent sur ma peau consciencieusement lustrée avant son arrivée. Quelques minutes s’écoulent et ma respiration s’accouple à la sienne, j’attends, repliée, qu’il éveille.


Et puis il recule, saisit son instrument fétiche et délicatement positionne chacun de mes membres. C’est une mince baguette qui sillonne chaque courbe, chaque ligne : elle se contente dans un premier temps de faire sa ronde, de tâtonner pour prendre connaissance du support.


Prolongation rêche de ses mains chaudes, les tapotements fugitifs me magnétisent: il m’a voulue dépouillée, totalement épurée. Il réfléchit avec attention, c’est une étape primordiale qu’il ne faut pas bâcler: la petite membrure imprime des arceaux en différents endroits, dispose des arrondis, joue avec les plages de lumière et de pénombre sur mon ossature. Et Maître Tatillon fait finalement son choix : la toile sera tendue, arquée, offerte à la tension.


Tap tap : le tuteur se pose impatiemment sur une de mes étagères,

montrant la voie à mes mains.


TAP TAP TAP. Frivoles extrémités qui espéraient pouvoir se prélasser un peu plus haut sont rappelées vertement à l’ordre : la cambrure est dictée avec une flexion. Je m’aperçois que la disposition choisie trempe mon dos dans l’ombre du rideau et que la partie inférieure est de ce fait badigeonnée de lumière (ben voyons!). Il n’est pas rare que les peintres jouent avec le clair obscur et je n’ai techniquement pas mon mot à dire mais je proteste énergiquement contre ce choix inadéquat.


(Entracte: « - vous voulez aggraver votre cas ? Oui ? parce que vous pouvez aussi être beaucoup plus penchée, sinon . »)


A suivre…

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : La fessée
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Samedi 30 mai 6 30 /05 /Mai 23:30


Suite de: Dessous Noirs. Pour Cuir Noir 7

Dessous Noirs. Pour Cuir Noir.

(Récit d’une histoire authentiquement vraie)

 

 

A Isabelle.

 

8. Où Noémie prend de taureau par sa corne

 

Elle est cambrée naturellement par le port de ses bottines. Elle n’a pas a en rajouter dans sa démarche Noémie. Quand elle atteint le tas et se penche pour ramasser l’instrument, elle est bien déçue. C’est une cravache bien abimée qu’elle a en main. Le cuir est brisé a de nombreux endroits et laisse largement apparaître une tige en plastique blanc inesthétique, sorte de squelette qui assure la rigidité.

 

Ce truc est trop laid pour qu’il puisse servir pense Noémie en s’en débarrassant.

 

Elle se rapproche du garçon qui a suivit l’affaire, éberlué. D’une voix ferme elle lui lance :

-Baisse ton pantalon, et donne moi ta ceinture.

Avant même la moindre réaction de sa part, elle entreprend de dénouer et de déboutonner le Jodpur qui tombe à terre, non sans avoir préalablement ôté la ceinture.

 

Il est rare à vingt ans de se trouver dans une telle situation. Le garçon s’en souviendra sa vie durant. Plus tard, devenu un homme dans la force de l’âge il racontera cette aventure dans des mémoires qui auront grand succès.

Extrait Chapitre 2 page 31 « Mémoire d’un dionysiaque » dont on soupçonne maintenant Jack l’éventreur d’en être l’auteur ».

 

« J’avais moins de vingt ans. J’habitais dans un quartier insalubre de Londres une de ces ruelles que l’on imagine tenue par des filles. Chaque on pouvait y croiser Jack, surnomé l’éventreur . C’était pourtant juste à 300 yards d’un quartier des plus résidentiels. Où Noémie, mon amie à l’époque, logeait. Elle habitait chez ses maîtres dont je ne découvrirai les noms que bien plus tard. Elle savait être discrète, la belle.

 

Toujours est-il que j’étais très séduit. Et elle aussi me semblait-il.

Ce soir là nous avions rendez-vous. Il y avait quelque chose de très particulier dans l’air. La pleine lune peut-être. Un orage qui passait en vent, certainement! Et pour sûr, de l’électricité jusqu’à saturation.

 

 

Ca faisait un moment que Noémie aurait dû être là ! J’avais fort envie d’elle, et depuis un bon bout de temps déjà. Je sentais une fourmillement dans le bas ventre, une vibration dans les bourses. Quelque chose qui m’échappait.

 

Je me devais de résister, de me contenir, surtout de ne rien lâcher trop vite, ce qui malheureusement m’arrivait trop souvent à cette époque. Ce qui me causera prochainement bien des soucis

 

Mais Noémie est arrivée, m’a sauté dessus, m’a entrepris, m’a conduit à la dévêtir. Puis elle s’est mis à toute une gesticulation lascive. Une danse, mieux une sarabande qui exacerbait mes sens au plus haut point. Je me suis appliqué à ne rien faire d’autre qu’à me concentrer et à ordonner à mon sexe de se détendre. 


Mais rien n’y fit. Je n’ai pas entendu ce que Noémie me disait ou me demandait alors. J’étais dans un autre monde en train de tenter d’exorciser un sexe totalement incontrôlable.

 

Mais lorsqu’elle s’est approchée de moi, qu’elle a commencé à me déboutonner, à sortir ma ceinture des passements qui la retenait, à frôler ma verge par dessus le marché, lorsque j’ai entrevu ce qui allait m’arriver, je n’ai rien pu faire. Je me suis vite rendu compte avec horreur, que l’émotion prenait le pas sur la raison. Je vibrai, perdis contrôle et j’éjaculai dans mes vêtements.

 

Appuyé contre l’évier, pantalon tombé aux chevilles, c’est ainsi que pour la première fois, gluant et impudique devant, j’ai été fouetté nu par une femme qui ne l’était pas. Par une femme en dessous noirs qui usait de cuir noir.

 

Une fouettée rude qui m’a laissé des traces physiques pendant plusieurs jours. Noemie officiait à la fois avec l’application et la rage d’une novice, mais aussi à la fois d’une experte pour en avoir tant reçue elle-même.

 

C’est extrêmement différent de recevoir une fessée selon que l’on a déjà jouit où que l’on se trouve en grand état d’excitation. Et ça je ne vous le conseille pas. Enfin ça peu aider quand même !

Recevoir la punition déconnectée d’une envie sexuelle, est alors un vrai supplice. C’est ainsi que j’ai vécu la première partie de la flagellation à la ceinture.

 

Mais le but de Noémie, outre de me donner une « leçon de chose », leçon que par amour pour elle j’acceptais en serrant les dents, le but de Noémie était également de me remettre en état de faire ce qu’elle attendait de moi : l’amour correctement ! pour ne pas dire durant longtemps, histoire d’effacer mon éjaculation précoce.

 

Voyant que décidément il fallait en faire plus, Noémie détacha rapidement un de ses bas. Elle en noua une extrémité à la naissance de ma verge et autour de mes testicules, en déroula toute la longueur dans le sillon fessier et noua l’autre bout autour de mes poignets, ainsi retenus prisonniers.

 

C’est en travers du lit, à plat ventre, les bras retenues sur les reins fortement tirés par un bas relié à mon sexe, que Noémie finit une fessée qui s’érotisa en avançant.

 

Ainsi travaillé au corps, cinglé dans son amour propre mon sexe se remit à vibrer et repris une belle vigueur. Sans plus attendre Noémie y trouva la récompense attendue.

 

Pourtant elle quitta peu après et le service de Sherlock Holmes comme elle me quitta moi même. On dit qu’elle est parti en France pour rejoindre un Avocat. Je le regrette profondément car elle m’a privé de lui rendre la pareille. Privé de la punir comme il se doit. Comme j’ai puni par la suite toutes les putains qui rodaient la nuit en frappant le pavé.

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Dimanche 17 mai 7 17 /05 /Mai 13:55


Suite de : Dessous Noirs. Pour Cuir Noir (par Docteur Watson) 6



A Isabelle.

 

7. Où Noémie a de quoi être déçue.

 

C’est à deux pas de la grande demeure où Sherlock s’est établi, mais c’est déjà un tout autre quartier. Une sombre et étroite ruelle qui débouche sur la Tamise. A l’est et au delà de La Tour de Londres. Une ruelle éclairée par des lanternes à la lumière voilée par la brume montante. Des filles de joie y passent et Jack l’éventreur aussi !

 

Noémie est attendue par le jeune homme qui loge au dernier étage, un étudiant probablement. En tous les cas quelqu’un à la physionomie séduisante et au physique d’athlète.

 

Une chambre au papier peint vert soutenu, vert empire en quelque sorte. Un lit de taille moyenne. Aux barreaux de cuivre si pratique quant il faut. Des draps, des couvertures, des édredons et traversin de plumes, le tout mal ajusté, remisé à la hâte. Une table encombrée de revues et de livres de toutes sortes. Une table de toilette revêtue de marbre, surmontée d’un miroir ovale. Une vasque et un broc. Une armoire débordante de vêtements et d’objets hétéroclites.

 

Lorsqu’il ouvre à Noémie, l’homme s’est déjà mis à l’aise. Une simple chemise de coton et un jodpur. Il a déjà ôté ses bottes et guêtres de cavalier, qui maintenant avec sa toque et sa cravache forment un tas informe sur le plancher.

Noémie se précipite dans ses bras et déjà l’entreprend. Elle guide sa main pour qu’il la dévête au plus vite.  Il est un peu maladroit et gauche notre éphèbe. Un débutant en quelque sorte. C’est Noémie qui règle la danse. C’est Noémie qui marque le tempo et les poses. Qui suggère les habits dont il faut la débarrasser. Et ceux au contraire dont elle s’est parée pour qu’ils soient conservés, admirés, adulés.

 

Il est bien éberlué l’artiste ! Noémie dirige et lui, il suit. Un point c’est tout.  Lorsqu’elle lui écrase le pied avec sa bottine, c’est par inadvertance. Geste involontaire. Mais vicieuse maintenant, elle se déhanche. Et porte tout son poids de cette jambe pour le faire réagir. Elle le provoque en éclatant de rire tandis qu’il ravale un cri de douleur en se dégageant.

Elle espère une réaction de sa part. Celle d’un homme qui doit se faire respecter. Hautaine elle jauge le cavalier comme le fait une pouliche qui d’une brusque ruade vient de mettre à terre l’écuyer qui la dresse.

 

Va-t-il s’emparer de sa cravache. Va-t-il enfin se montrer dominateur. Va-t-il la contraindre à ployer, à creuser les reins et à tendre la croupe. Va-t-elle entendre l’air siffler sous les impulsions de son bras vigoureux.


Noémie a brièvement fermé les yeux. Et pendant qu’ils sont clos, elle rêve, se plaît à imaginer une bonne fouaillée cette fois sous un angle résolument érotique. On lui dirait d’agripper les tubulures de métal du lit. De se pencher et d’attendre. Elle retiendrait son souffle jusqu’à la première cinglade. Ferme, brûlante et exquise. Longue gourmandise et attendre la seconde. Jouer la comédie. Implorer l’arrêt de la punition pour obtenir son contraire. Murmurer un « Non ! »  qui forcément veut dire « ENCORE ».

 

Mais rien ne se passe, le garçon regarde Noémie. Captivé qu’il est par sa pose. Le garçon est un admirateur passif et gêné des dessous de la provocatrice. Dessous noirs pour cuir noir ! Elle a beau geindre et se trémousser, elle n’obtient que maladresse et gestes inefficaces.

 

Mais pourquoi n’agit-il pas l’animal. Ne voit-il pas qu’elle en a besoin de cette cravachée pour raviver ses sens. Ne voit-il pas qu’elle souffre physiquement. De tant d’incompréhension, aussi !

Sa manière de tendre son postérieur ,de se pencher en avant, puis de se cambrer, est une invite. N’a-t-il aucun sens commun?

 

Noémie est toute à fleur de peau. Elle ressent le fin voile de sa culotte effleurer sa peau. Elle voudrait une culotte qui s’immisce dans ses chairs sous le poids de la mèche. Au plus profond de son cul. Un cul offert à la langue d’une cravache. Un cul qui voudrait battre la syncope, à l’unisson avec le cuir prodigieux. Un cul chaud et humide. Et son sexe qui ruisselle abondamment. Au secours ! Au secours. A l’aide. Aide-moi, imbécile, je me noie !

 

C’est un bel autiste que ce garçon là. Aucun sens de l’autre. Il n’a rien compris au désir de Noémie. Il est pourtant à point lui aussi. Son sexe est dressé et tend la toile du pantalon. Il s’est enfin placé devant Noémie et tente des caresses prématurées. Il n’en est pas encore temps.

 

C’est incrédule qu’il écoute Noémie lui dire « Va chercher la cravache ».

- Pardon, tu m’as demandé quoi ?

Noémie s’exaspère.
- Enfin, ce n’est pas à moi de dire cela. C’est toi qui devrait me le demander. C’est un ordre, une injonction qu’il  t’appartient de prononcer.

- Mais bon sang, pourquoi faire ?

 

- Ah bon, pourquoi faire ? Tu vas voir. Pas possible quand même d’être aussi gourdeau !

Et de ce pas Noémie va elle même se saisir de l’instrument qui jamais n’a dû connaître d’autre pelage que celui de la race chevaline.

 

(A suivre)

 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Samedi 25 avril 6 25 /04 /Avr 08:31


Suite : Dessous Noirs. Pour Cuir Noir  5

 

 

A Isabelle.

 

6. Où Noémie prend du temps pour se vêtir.

 

Et la voilà partie notre Noémie à travers des couloirs de la grande demeure. Troussée jusqu’à la taille, tenant sa jupe relevée pour mieux monter les escaliers.

 

Débarrassée de sa culotte qu’elle tient à la main. Courir, courir jusqu’à sa chambre. Ouvrir la porte et trouver refuge dans sa mansarde sous les toits. Se retourner devant le grand miroir et regarder les marques de la fessée, de ses quelques stries plus marquées qui pimentent son derrière.

 

Ah comme il aimerait assister à la scène Watson l’hédoniste!

 

Mais Noémie est dans sa chambre, refuge interdit à toute autre personne.

 

Se dévêtir pour mieux se rhabiller. Soigner ses meurtrissures pour les mettre en valeur.

 

Passer un onguent bienfaisant. Se masser doucement avec l’huile odorante. Laisser son plaisir de la férule à fleur de peau. Se maquiller là où ça cuit d’un rouge à joue. Accentuer l’effet des traces de la fessée. Enfin se passer du talc partout pour la douceur de la peau. Se rhabiller enfin pour rejoindre au plus vite le garçon désiré.

 

Au plus vite ?  Voyons donc, Isabelle!

 

D’abord, prendre des bas de soie. Des bas américains. S’arrêter sur un modèle qui monte le plus haut possible. En choisir le ton. Ce soir gris fumé. Les enfiler lentement. Pointer le pied. Tenir les bas des deux mains. Entre la paume, les quatre longs doigts repliés et les pouces qui guident.

 

Les dérouler, les dévider minutieusement de la pointe au talon. Prendre toujours garde que la couture se positionne bien au milieu de la plante du pied. Du renfort de la pointe au renfort du talon Le tout ajusté au plus près de la cheville.

 

Les tendrent à nouveau avant de remonter. Bien suivre le mollet, la couture toujours au milieu. Rectifier à droite, à gauche, si nécessaire. Passer le derrière du genou juste là où le bas n’adhère plus à la peau.Tirer encore un peu. Plier la jambe, la déplier. Pour ajuster.

 

Entreprendre les cuisses et dévider ce qu’il reste à étendre. Guider avec le pouce. Enfin retendre le tout. Les monter au plus haut des cuisses ces bas sans revers dont l’extrémité reste finement roulée.

 

Les tenir avec les jarretelles. Des jarretelles  préalablement raccourcies. Tirer au plus fort au moment de les pincer entre la pièce femelle en laiton et la forme mâle de caoutchouc.

 

D’abord la jambe gauche. Sur la face interne des cuisses. Là où la peau est la plus tendre. Passer à la jarretelle extérieure. Forcer en tirant une nouvelle fois sur le bas. Pincer au plus tendu. Respirer. Passer à l’autre jambe. Recommencer l’opération. Se relever. Se tenir droite les épaules en arrière. Admirer son ouvrage par dessus l’épaule. Pivoter.

 

Fermer les yeux. Attendre un moment. Attendre pour sentir alors le relief des coutures sur la peau nue. Inspirer. Regarder le résultat dans la glace. Rectifier les détails si nécessaires.

 

Des bas bien positionnés. Un porte-jarretelles en forme d’arche qui dégage le bas ventre. Met en valeur le sexe tout à fait dénudé. En fait le centre du monde. Garder son désir et ses sens en éveil.

 

Aborder la seconde étape. Faire le choix d’une très courte combinaison. Pour le plaisir acoustique la passer par le bas. La faire remonter lentement sur les jambes. La faire chuinter en glissant sur les bas. En stopper l’ascension au raz des fesses.

 

Voir l’effet dans la glace. Un tour complet sur soi. La monter millimètre par millimètre jusqu’à une parfaite indécence. Fermer les yeux encore jusqu’à sentir les moindres courants d’air sur la pointe des seins. Terminer rapidement en passant les bras dans les fines bretelles.

 

Passer à la culotte. Larges possibilité. Ce soir la choisir noire et légèrement moirée. Haute jusqu’au nombril. Transparente jusqu’au pubis. Opaque et doublée sur l’entre jambe. Parfaitement ajustée. Donc par des boutons de chaque cotés. L’enfiler. S’en ceindre la taille en la boutonnant. L’intimité définitivement masquer au regard. Pas à la suggestion soulignée par le relief du tissu. Sentir encore les brûlures sous le voile les yeux clos.

 

Remettre des bottines. Les prendre bordeaux foncée. Les lacer lentement assise au bord du lit. Faire quelques pas sonores sur le parquet. Bien cambrée.

 

Puis passer une jupe à godet qui flirte avec les genoux. Passer une veste cintrée à la taille.

 

Vite, vite Noémie, trop de temps perdu à s’admirer. Maintenir son envie. Partir rejoindre son amant. Vous étiez si pressée !

 

A suivre...

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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