Récits de fessée par mes amis du net

Mercredi 4 mars 3 04 /03 /Mars 16:59

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 5

 

Le halo de la lampe tempête les accueille, avec Mathias en embuscade.

C'est à ce moment-là qu'Elise observe véritablement Isabelle. Elle ne l'avait jamais vue comme cela. Petite mais hautaine. Elle l'imaginait vulgaire, elle la trouve incroyablement disciplinée, obéissant à Mathias par le seul jeu du regard.

 

Isabelle, en vert, noir et rose, redécouverte par Elise. Des yeux verts, d'un vert plus émeraude que les siens. Des cheveux plus noirs que les siens. Et surtout, c'est seulement à ce moment là qu'Elise découvre ce que porte Isabelle. Un short, d'un rose qu'elle trouve indécent, tout juste bon à équiper les pom-poms girls du fin fond de l'Arizona, un short qu'elle voudrait rendre hors-jeu tant il dessine et découvre les fesses mieux qu'elle n'a pu le faire avec le sien et ses propres ciseaux. Elise comprend maintenant les sous-entendus glissés par Paul au téléphone au cours de l'après-midi, puis au début de la fessée dans les alpages!

 

Paul lance à Mathias.

 

- Je crois qu'Elise vient découvrir sa deuxième défaite. Mais rentrons, laissons nos hôtes juger par eux-mêmes.

 

Bertrand et Carole ne se font pas priés pour les rejoindre dans la salle commune. Paul et Mathias s'écartent, ils ne veulent pas interférer avec le choix du jury, même s'ils ont du mal à contenir leurs fous-rires. Peut-on être à ce point enfant, la cinquantaine approchant!

 

Elise et Isabelle sont placées dos à dos. Elles sont gagnées par le fou-rire de leurs compagnons. Elles rentrent dans le jeu sans réticence, Isabelle avec le sens inné de la discipline qu'elle ne cache plus, Elise qui vient enfin de retrouver la maîtrise de soi et la sérénité qui lui sont coutumières.

 

Elise la plus jeune est de loin la plus grande. Elle en impose de félinité et de naturel. Ses jambes ne peuvent qu'attirer le regard. Ses longues jambes que le short qu'elle porte ne cachent en rien. Mais Isabelle n'est pas en reste. Plus menue proportionnellement, elle sait orienter les regards qui oublieraient de la croiser par une façon provocante de se tenir droite, à la fois poupée barbie et femme d'affaire. Ce qui détonne, c'est ce short rose et très petit qu'elle arbore avec insolence. Malgré la différence de taille entre les deux filles, la lisière des shorts semblent dangereusement proches du point de vue d'Elise.

 

- On ne va pas délibérer pendant des heures. Le résultat parait clair.

 

Bertrand annonce donc à sa façon le résultat, et Carole renchérit à l'attention des deux mâles réfugiés loin de l'arène, tout en s'adressant à la gagnante:

 

- Isabelle, puisque tu gagnes, quel est ton choix ?

 

Elise tente une dernière manoeuvre:

 

- La gagnante décide de quoi ?

 

Du fond de la salle, c'est Mathias qui lance:

 

- Celle que le jury aura désignée comme gagnante décidera qui fesse qui, sachant que chacune de vous deux sera fessée en même temps par l'un de nous deux. Elle devra aussi préciser les conditions dans lesquelles se déroulera l'exercice.

 

Elise, du tac au tac:

 

- Ah oui, et Carole et Bertrand, ils vous distribuent martinet et cravache et nous tiennent en laisse à quatre pattes?

 

C'est Carole qui réagit.

 

-Nous, on fait le jury. Après on fait la tambouille. On verra plus tard si vous nous faites une petite place. Mais ici, c'est une bonne maison, il n'y a jamais eu de dérapage! Et puis, je suis fille de paysan, et j'ai pourtant horreur du cuir!

 

Elle éclate de rire. Plus en chair que les deux autres femmes, elle sait instantanément inspirer la confiance. Elle et Bertrand sont connus pour être de joyeux vivants, et Elise doit reconnaître en elle-même que les choses semblent parfaitement maîtrisées. Isabelle redevenue complice lui glisse que la seule chose que l'on peut craindre ici, c'est d'être fessée avec douceur par n'importe lequel des habitants au milieu de la nuit!

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mercredi 4 mars 3 04 /03 /Mars 16:51

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 4

 

Elise entend d'autres personnes pouffer. Puis Carole à son tour entre dans la danse. A quelques dizaines de mètres, malgré l'amortissement des sons par la petite neige de plus en plus dense, Elise entend distinctement:

 

- Tu en as de la chance, Elise. Bertrand n'a jamais voulu me faire le cadeau d'une fessée sous la neige.

 

Paul reprend, goguenard:

 

- Mais la fessée n'a pas commencé. On en était aux préliminaires.

 

Elise ne peut s'empêcher de pester.

 

- Paul, je t'en prie, tu n'es pas obligé de convier tout le monde ...

 

- Ma belle, il vaut mieux te préparer pour la soirée.

 

- Ca veut dire quoi ...

 

- Isabelle va venir te chercher une fois terminée la fessée que je vais te donner. Tu auras vite fait de comprendre par toi-même.

 

- Mais ... Paul ...

 

Paul a déjà entouré d'un bras le bassin d'Elise collé au rondin. L'un et l'autre savent que les instants qui vont suivre requièrent concentration. Les fesses de la jeune femme sont totalement offertes, à bonne hauteur.

Sans effort de la part de Paul, la main balaie l'air et les flocons pour surprendre la peau fraîche qu'elle colore un peu plus à chaque mouvement. Tout à son plaisir, Paul ne remarque même plus les fossettes que dessinent les fesses d'Elise, fossettes qui l'avaient tant troublé la première fois qu'il l'avait vue nue, fossettes qui se contractent, se figent presque, à l'instant où retentit la claque.

 

Elise ne bouge plus. Elle se surprend à apprécier ce régime de croisière. Elle n'ose pas risquer la moindre ondulation du corps, de peur de casser la magie qu'elle croit ressentir. La main de Paul lui fait du bien. Manquent juste peut-être les caresses que l'autre main aurait pu offrir en même temps que la fessée.

 

Le temps qu'il fait, le temps qui passe, cela compte peu. Pourtant, au même moment, Paul et Elise se redressent. La fessée cesse. La montagne peut s'abandonner dans le calme à la nuit et la neige qui tombent.

 

Appuyée contre la barrière, à quelques mètres de Paul et d'Elise, Isabelle observe la scène. Paul esquisse un sourire.

 

- Ah, Isabelle. Désires tu la même chose ?

 

Elise ne croit pas possible que Paul puisse plaisanter aussi vite après ce qu'ils viennent de partager.

 

- Oui, bien sûr ... Un peu de patience.

 

La voix un peu métallique d'Isabelle tranche avec la voix chaude et douce de Paul. Celle-ci surprend Elise par l'assurance qu'elle affiche à cet instant.

Isabelle prend la main d'Elise, tout en lui tendant la culotte et le short. Vexée, d'un mouvement brusque, Elise les lui arrache de la main. Son short tombe, Elle le ramasse, et Isabelle lui tapote les fesses en lui disant :

 

- Pas trop froid ?

 

Paul croit un instant qu'Elise va gifler l'autre fille. Mais c'est lui qui est surpris. Elise, à l'adresse d'Isabelle:

 

- Si tu veux me caresser, aide moi d'abord à me rhabiller!

 

Elise jette un oeil à Paul, le regard est chargé de colère mais aussi de défi. C'est elle qui prend la main d'Isabelle.

 

- On fait quoi maintenant ?

 

Les deux jeunes femmes se dirigent vers le refuge.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 12:13

 

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 3

 

 

Cet épisode accapare les pensées d'Elise pendant un moment. Au point de ne pas avoir le temps de réaliser que le refuge n'est plus très loin lorsque deux évènements se télescopent. Les picotements sur ses jambes, bien loin des jeux marins du mois d'août, c'est une neige mouillée qui les provoque. Elise a du mal à réaliser, lorsqu'au même moment Paul se rappelle à son bon souvenir. Au téléphone, ayant de nouveau un peu de mal à masquer son excitation, il la provoque d'emblée.

 

- Du refuge, on ne voit plus les sommets. Je pensais à du brouillard, mais non, c'est bien de la neige! Ne prends pas froid quand même!

 

Eclat de rire. Il reprend.

 

- Une jolie fille de la nature comme toi, le manteau blanc t'ira comme un gant. J'ai toujours eu envie de le faire une fois sous la neige. Prends ton temps. Avec un peu de chance, dans une heure, ça commencera à tenir.

 

- Mais de quoi parles tu ? Tu ne penses pas faire ça dehors par ce temps ?

 

En disant cela, Elise sentait qu'elle avait perdu le début de partie plus qu'elle ne le pensait. Mais le goût de la provocation reprit le dessus.

 

- Hé Papet, tu vas attraper des engelures, à ton âge! Bon, je suis à un quart d'heure du refuge. Vous avez fait du feu je suppose.

 

- Le feu ? Je vais te l'apporter! Retrouve moi près de l'enclos, en contrebas du refuge. Je t'y attends.

 

Il a raccroché. Elise glisse le mobile dans la poche du sac. Elle frissonne. Comment faire pour ne pas lui laisser toute la partie?

 

Les flocons habillent joliment ce mois de septembre. Après tout, à 2000 mètres, cela n'a rien d'anormal. Elise ne sait plus si inconsciemment elle n'a pas recherché cela. Elle reconnaît les rondeurs qui entourent le refuge. Délicieusement suggestif, se dit-elle. Enrobées de brume et de coton, les ondulations de la montagne lui plaisent, la renvoient à l'image qu'elle aime donner d'elle. Belle, sereine, inaccessible.

 

Elle délaisse le sentier pour s'approcher des rondins qui forment l'enclos autour du refuge. Paul la surprend en lui demandant de ne pas se retourner.

 

- Laisse moi te regarder ...

 

- Tu n'as pas froid, à attendre comme ça dehors ?

 

- Je suis une machine à réchauffer le climat. Mets tes bras le long de la barrière ...

 

- Laisse moi au moins défaire mon sac à dos!

 

- Non. Mets toi sur la pointe des pieds. Penche le buste au delà de la barrière.

 

- Je ne te connaissais pas aussi directif. Tu veux me renvoyer au cours de danse ?

 

Elise se rend compte qu'elle vient de faire ce que Paul lui demande. Un souffle derrière elle.

 

- Tu es belle ... je t'aime autant en randonneuse qu'en ballerine. Mais il me semble qu'un pari a été gagné ... ou perdu. Et qui a gagné aujourd'hui ?

 

- ...

 

- Tu es si fière pourtant de dire que tu sais reconnaître tes erreurs. Ce n'est pas de la pluie, c'est de la neige ... Beau temps disais tu, toi, fille de la montagne.

 

- Oui. J'ai perdu. Mais ...

 

Deux claques sèches et fortes, d'une main puis de l'autre, coupent net la tentative d'explication.

 

- Aie ... avec ce froid, comment peux tu ...

 

Même tentative, même geste de réponse. Mieux ajusté. Sensation plus forte. Elise se contracte, se cambre. Paul lui défait les cheveux, la plaque en avant, se place à côté d'elle une main en appui sur le rondin.

 

- Penche toi en avant. Sur la pointe des pieds. A chaque faux mouvement, tu sais ce qui t'attend.

 

- Et si je ne bouge pas ?

 

- Ce sera plus long à venir! Mais j'aime bien te regarder.

 

- Tu ne crois pas que tu abuses un peu, là. Il va faire nuit, il neige, et je suis fatiguée.

 

Le sac pèse sur le dos, entraînant le pull et le short d'Elise vers le haut du corps.

 

- Tu as vraiment de jolies jambes. Tu te rappelles au mois d'août ? Tu me disais autant apprécier les claques sur les cuisses que sur les fesses?

 

- Nous sommes 2000 mètres plus haut, avec 25 degrés de moins.

 

- Tu n'as pas oublié tes notions de physique, ma jolie. Mais tu aurais dû rester plus prudente hier.

 

Elise savait que Paul disait souvent cela avant de passer à l'action ... "ma jolie".

 

- Je vais te réchauffer ...

 

- Laisse moi enlever mon sac ...

 

- Je vais te réchauffer à ma façon, et quand tu veux enlever ton sac, tu me le dis, et tu le fais à condition d'enlever ton short et ce que tu as dessous aussi.

 

- Hein !

 

Sans plus de commentaire, Paul entreprend de claquer Elise méthodiquement, depuis le milieu de cuisses jusqu'à la lisère du short, en parcourant toute la surface de peau disponible. La morsure du froid devait être plus dure à supporter. Après une vingtaine de paires de claques, Elise se dit que les fesses iront mieux en subissant le même sort. Un peu haletante, elle lance à Paul.

 

- C'est bon, j'enlève le sac.

 

Paul lance une dernière gifle sur le haut de chaque jambe. Puis il caresse la bordure du short.

 

- Trop résistant par rapport à celui du mois d'août!

 

Elise détache son sac, puis son short glisse le long de ses jambes. La culotte suit. C'est à ce moment là qu'un sentiment de honte l'effleure. La honte, elle est surtout venue quand Mathias lance à Paul depuis le balcon du refuge :

 

- Alors, tout va bien ? J'adore le bruit que renvoie la montagne ce soir!

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 12:10

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 2

 

 

Un éclat de rire, repris au loin par Isabelle et Mathias, semble-t-il.

 

-Oh rien, c'est Carole et Bertrand qui s'entrainent, pour ce soir!

 

Les gérants du refuge sont-ils déjà au courant de qui a été dit hier au café? Apparemment, oui.

 

Les claquements que le téléphone a laissé filtrer lui rappelaient leur deuxième séance, quand Paul avait tendu un combiné téléphonique à l'oreille d'Elise en lui demandant d'écouter attentivement, puis de lui dire ce qu'elle avait reconnu. Si elle devinait, elle aurait le droit d'y goûter à son tour.

 

A l'autre bout de la ligne, c'était Mathias, avec probablement Isabelle sur ses genoux. Elle avait déclaré à Paul ce qu'elle avait cru reconnaître. Le rire en cascade d'Elise éclatait encore, alors qu'elle était déjà basculée sur les genoux de Paul. Une séance brève et intense qui les surprit tous les deux, lui l'homme d'expérience appréciant la nouveauté, elle désireuse de séduire sans trop céder. Elle ne peut s'empêcher de sourire du tour qu'il lui avait joué.

 

Le sentier croise le torrent. De fines gouttelettes taquinent ses jambes. Sur toute la hauteur de ses jambes ... Elise se rend alors compte que le torrent n'en est pas seul la cause, tandis qu'elle le franchit. Quelques brassées de bruine sont maintenant poussées par un vent plus vif. Il lui reste deux heures de marche.

 

Osera-t-il sous la pluie ... ?

 

A cet instant, la bruine n'est qu'intermittente, et rien n'indique une véritable pluie dans l'immédiat. Mais l'épaisseur de la couche nuageuse augmentant, la pluie ne manquera pas pour la nuit à venir. Plus étrange, la couche nuageuse parait plus laiteuse, plus homogène. Elise ne veut pas l'admettre ... fin septembre, des jours si doux, le plaisir de provoquer la nature ...

Le reflet qu'elle vient d'abandonner au ruisseau ne quitte pourtant pas ses pensées. Elle a du mal à s'en défaire. Une autre elle-même s'immisce, plus prompte à aller au devant ce qu'elle pense être le désir de Paul.

Reprendre la montée. Accélérer. Nouer ses cheveux, déjà trop mouillés. Comment faire face. Provoquer bien sûr. Laisser filer quelques petites claques sur ses cuisses, pour les réchauffer. Accélérer le pas, tout en songeant aux mêmes petites claques qui, pour le même motif, le mois précédent sur un petit voilier, avait provoqué Paul incapable de refuser pareille occasion. C'est paradoxalement en pleine mer qu'Elise se vit offrir la troisième occasion, en réalité sa première véritable fessée. Le mini-short de plage était réduit d'une main ferme en un string insignifiant, l'autre main giflant sans retenue, à la volée, ce que le vent, les embruns, les embardées ne pouvaient soustraire à l'habileté de Paul. Il lui avait simplement dit :

 

- Quand tu voudras arrêter, il te suffira de me dire "virons de bord".

 

Et elle, voulant faire bonne figure :

 

- Ah bon, tu es moins habile par vent bâbord ?

 

Rire de l'une, un peu forcé. Sourire de l'autre, heureux de la tournure de l'aventure. Le stic toujours coincé sous le genou, il l'avait tirée sur le bord, allongée de sorte que pour ne pas risquer de glisser, Elise restait les mains agrippées l'une à la coque sur le côté et l'autre sur la trappe d'écoulement. Ainsi écartelée, elle entend Paul s'adresser à elle.

 

- Que disais tu, Elise, tu veux virer dans cette position ?

 

Des embruns venaient glisser tout le long de son corps. Le soleil et la chaleur n'empêchèrent pas les frissons. Elle crut malin d'ajouter.

 

- Réchauffe moi donc!

 

Comment ne pas satisfaire un désir aussi bien exprimé. Les claques avaient délaissé les cuisses pour s'aventurer sur des fesses que l'eau rafraîchissait et brûlait à la fois.

 

Elise se rappelle simplement qu'une douce torpeur lui avait fait oublier le lieu, la position, les picotements. Seul le bruit, les claquements resteraient en mémoire, claquements des mains, claquements des haubans, dans un combat irréel que l'homme avait remporté.

 

-La prochaine fois, ce maudit short, tu devras par toi-même l'enlever.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 14:30

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 1

 

Celle-ci avait bien compris que leurs amis se livraient parfois à des jeux un peu particuliers, Paul y ayant fait allusion d'une façon gourmande quand Elise en avait à son tour subi les effets.

 

Par trois fois, pensait-elle, soudain rêveuse et distante.

 

La première fois lui revint en mémoire. Deux claques sonores à la limite d'une jupe mal ajustée, après qu'elle eut déclaré que Mathias devrait un peu mieux surveiller la tenue de sa compagne, souvent provocante au point qu'une femme à son passage n'avait pas hésité à dire comment elle s'y prendrait pour apprendre les bonnes manières à Isabelle.

 

Isabelle ne put s'empêcher de jouer l'avantage qu'elle avait sur Elise, en matière d'expérience de ces jeux souvent renvoyés au rayon disciplinaire. Les mots d'Isabelle furent un aiguillon efficace, sortant Elise de ses rêves tout en la ramenant à la terrasse du café.

 

- Paul, ce sont des mots, tu ne le feras pas, encore moins devant nous!

 

Mathias affichait un large sourire.

 

Paul se dit que décidément on pouvait toujours être surpris par ses amis.

Il leur fit face, presque vexé. Il ne pouvait imaginer qu'Elise échappât à ce qu'il avait annoncé, d'autant plus qu'il était de plus en plus assuré que la météo lui donnerait raison. Mais l'exercice auquel il pensait soumettre son amie prenait un aspect imprévu pour lui, habituellement plutôt pudique et réservé en société.

 

Il en voulait tout de même à Isabelle, et il pensa trouver la parade.

 

-Très bien, Elise, te voilà prévenue, mais si Isabelle veut voir, elle devra porter ce que tu portes, et celle qui aura le short le plus court organisera le choix des tandems! Sans compter bien sûr ce que je t'offrirais avant à titre personnel, selon la météo!

 

Il ne put s'empêcher d'ajouter cela, car si ses amis pouvaient le surprendre, il se doutait aussi qu'ils n'avaient pas encore dévoilé tous leurs talents. Il ne voulait pas être en reste.

 

Isabelle et Mathias donnèrent raison à Paul, en échangeant un sourire complice avant de quitter le café. Les amis se séparèrent en se souhaitant joyeusement une météo favorable.

Paul devait partir l'après-midi même avec Isabelle et Mathias.

Elise les rejoindrait le lendemain, comme but d'une randonnée qu'elle affectionne tant quand elle est seule. Elle se demandait finalement à quel temps elle accorderait ses faveurs.

 

- Elise, comme promis, mon sac sera léger, puisque le week-end s'annonce si bien.

 

C'était au tour de Paul de rire, de façon communicative puisque le rire gagna Elise.

 

- Bien joué, le coup du short le plus court. Je suis donc obligée de voyager léger, quelque soit la météo!

 

- Je te fais confiance, mais sois prudente avec ton short ... trop court, les ours se montreront entreprenants, trop long et Isabelle gagnera la partie. Une dernière chose, en fonction de la météo, préviens moi de l'heure à laquelle tu nous retrouves au refuge, afin que je puisse aller à ta rencontre en cas de météo favorable.

 

Ces derniers mots furent ajoutés sur le ton d'une ironie mordante.

 

En fin de matinée, les nuages commencent à couronner les sommets. C'est à ce moment qu'Elise s'engage sur le sentier près du torrent. Couper des jeans de la sorte, elle s'en veut un peu, mais elle en veut à la météo qui joue aussi contre elle. Elle sait maintenant que la partie lui échappe. Ce n'est pas tant ce que Paul lui réserve qui la chagrine, mais le fait de savoir qu'elle ne décidera pas du déroulement de ce début de partie. Au moins, se dit-elle, le short devrait lui offrir une chance pour la suite.

Une rapide pause-café. Elle appelle Paul sur son mobile.

 

- Bon, tu as gagné, ça ne doit plus être une surprise pour toi.

 

- Pour moi, non. Pour toi, la surprise pourrait être double!

 

Paul lance cela d'un ton très assuré, jovial de prime abord, et avec une pointe d'emballement qu'elle devine et qui l'intrigue.

 

Qu'avaient-ils encore inventé!

 

-Dis moi, Paul, qu'est ce que c'est que ce bruit ?

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 14:25

Quelques mots et maux doux, avec un remerciement à la charmante qui a désiré lire en avant-première. Elle m'a donné un conseil, elle a exprimé un souhait. J'ai tenu compte des deux.

 

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Elise s'avance dans l'eau du torrent. Elle s'arrête un instant, surprise de son reflet dans une vasque naturelle. L'image qui est renvoyée d'elle la trouble. Toujours aussi fière de ses cheveux, elle laisse son regard ondoyer sur la silhouette que les cheveux couronnent. Ses jambes paraissent exagérément élancées, mais le résultat est flatteur. Puis elle quitte des yeux la zone d'eau calme, et regarde ses jambes.

 

Décidément, Paul a du goût, pense t-elle dans un élan d'orgueil et de défi.

Elle glisse un doigt le long de la cuisse, s'attardant au fur et à mesure que la main remonte. La fraîcheur de la peau est accentuée par de fines gouttelettes d'une bruine naissante. Puis les franges laissées par son short trop rapidement coupé dans des jeans moulant sont à leur tour effleurées. Elise sourit, sure de l'effet produit si Paul la voyait faire. Elle ne regrette plus d'avoir massacré ces jeans qu'elle avait pourtant l'habitude de porter depuis son entrée à l'université.

 

L'irruption de Paul dans ses pensées l'oblige à lever les yeux. Des yeux verts gourmands de montagnes patiemment escaladées, gourmands de forêts de pins rapidement dévalées, des yeux verts un peu comme le short qu'elle porte. Le petit sentier dans lequel elle s'est engagée devrait la rapprocher de son but.

Le but ... ou la cible?

Elise prit conscience que ces deux mots avaient en l'occurrence pour elle une signification différente. Elle avait un but, qui était de le rejoindre. Mais la cible ... un frisson la parcourt, à l'instant où elle se rappelle la promesse faite à cet homme exigeant et astucieux. La cible, c'est elle.

D'un mouvement, elle remet en ordre son sac sur le dos. Elle remonte mécaniquement son short, laissant le vent caresser ses jambes entièrement libérées. Elle sait l'humidité coupable de ce qui l'attend en fin de course. Mais elle veut croire que l'humidité lui évitera un épisode en plein air. Il y a des choses qui exigent un certain confort, se dit-elle.

Elle doit pourtant reconnaître que Paul aime aussi jouer avec la nature.

 

A la terrasse d'un café, hier encore dans le village, ils s'étaient livrés à leur jeu favori. Le féminisme qu'elle se plait à afficher en compagnie est un thème sur lequel Paul aime bien l'entraîner, surtout quand ils ne sont pas seuls. Le prétexte pourrait sembler ridicule, le temps qu'il ferait les

deux jours suivants pour l'excursion prévue.

 

-Il fera beau, c'est sûr. On pourra faire nos 700 mètres de dénivelé sans trop se charger.

 

Elise ne put s'empêcher d'être systématiquement affirmative sur le sujet. Et puis, elle avait envie qu'il fasse beau. Elle adore marcher en tenue légère.

 

Elle ajouta:

 

-La météo, c'est une intuition, c'est féminin!

 

-Le temps est changeant, c'est classique en cette saison, et tu devrais le savoir, toi, une habituée de la montagne.

 

Paul aurait préféré lui aussi que le beau temps qu'il faisait puisse durer.

Il devait atteindre le refuge dès le soir et attendre Elise en compagnie de leur couple d'amis et leurs hôtes, et prévoir des vêtements plus chauds pour le reste de l'excursion ne l'enchantait pas. Il est étonné que les petits signes annonciateurs du changement de temps n'atteignent pas sa jeune amie. Aller jusqu'au refuge n'est pas le problème, mais la véritable excursion commence après.

Elise remarqua que Paul avait les yeux rivés sur ses jambes qu'elle ne cessait de croiser et décroiser, bien peu gênées dans leur mouvement par le short qu'elle aimait porter pour lui.

 

Une fois les yeux de Paul dans les siens, Elise sut qu'un pari l'attendait.

 

- Alors, comme ça, toujours aussi sure de toi ? Très bien, nos amis sont témoins, je fais comme toi, je voyage léger, mais si le temps change, tu le sentiras. Et tu sais comment.

 

C'était ajouté avec une pointe d'ironie et de désir à peine contenu qui ne laissaient pas le bénéfice du doute au beau temps. Elise n'eut pas le temps de réagir, c'est Isabelle qui s'en chargea.

 

- Et on peut savoir comment ?

 

- Je pense que tu le sais très bien, Isabelle, Mathias m'a glissé un mot de vos jeux favoris!

 

Paul se montra très sûr de lui, à la surprise d'Elise.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Vendredi 6 février 5 06 /02 /Fév 23:29

- Non seulement il garde mes petites culottes après m'avoir fessée, mais le soir, à ses heures perdues, le docteur WATSON bricole avec ma photo.

Il est vrai que j'ai posé pour Paris Hollywood sans rien dire à mes patrons. Ce n'est pas pour arrondir mes fins de mois, car je suis bien payée. 

C'est pour le plaisir de Sherlock qui lit régulièrement cette revue que la PostMail of England lui apporte chaque semaine!

Alors Isabelle, si vous pouviez me donner un petit coup de main et monter à tous vos lecteurs les oeuvres de ce WATSON de malh....

 

(On entend la porte qui s'ouvre. C'est le Docteur WATSON qui vient d'entrer et qui surprend Noémie la femme de chambre affairée à écrire son mail.

S'ensuit des divers bruits, puis le froufroutement d'une culotte qui glisse et très vite le son caractéristique des claques qui s'abattent sur l'arrière train de la pauvre Noémie encore vétue de son serre taille noir favori. Tout ça dure un bon moment.)

 

- Isabelle, je reprends la main ... bien qu'elle soit un peu endolorie.

Elle l'a bien méritée sa fessée. En plus elle savait que je venais la voir. Quelle provocatrice, elle n'attendait que cela! Enfin une petite culotte de plus à mon crédit!

Vous pouvez les montrer à tous ses fesses. Et sous ma signature. J'assume parfaitement tous ces plaisirs que je partage avec vous. 

Particulièrement le désordre du bas droit avec ces merveilleux plis! 

Les yeux fermés imaginez la lecture en braille qu'en fait la paume de la main lorsqu'elle s'attarde sur ces plis. Allons, il faut que tu te calmes WATSON.

 

Amitiés respectueuses, Chère Isabelle.

 

Docteur WATSON

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Vendredi 16 janvier 5 16 /01 /Jan 11:09

Je commence ma nouvelle rubrique :

Créations littéraires à découvrir

avec Fabien-François dont je connais et apprécie les textes depuis quelques années. Son style est facilement reconnaissable et vraiment original à mes yeux. De plus il est à l’aise dans des différents genres, allant du récit-fiction au roman.

J’ai choisi un texte qui colle à mon univers et qui vient de son blog :

D’une fessée…l’autre

Je vous laisse le plaisir de le découvrir.

 

Le magasin de chaussures

- Julie !… C’est pas vrai !… Depuis le temps!… Ben entre, reste pas là !… Alors raconte !… Qu’est-ce que tu deviens ?… - Oh pas grand chose!… Toujours pareil !… Ludo m’a plaquée… Mais cette fois c’est définitif… Ca fera un an demain… Et je cherche du boulot… Je trouve rien… Mais ce qui s’appelle rien… Et toi ?… - Oh moi, toujours célibataire… Mais je me prends pas la tête… Ca viendra quand ça viendra… - Toujours à la parfumerie ?… - La parf… Oh non… non… Il y a longtemps… Non… Je suis dans la chaussure maintenant… Je me plains pas… Je gagne bien ma vie… - Ah oui ?!… Sans indiscrétion tu te fais combien ?… - Deux mille huit… - Deux mille huit cents euros ?!… Comme vendeuse ?… Eh ben dis donc !… C’est où ça ?… Ils chercheraient pas quelqu’un des fois ?… - Si !… Si !… Justement… Il y en a une qui s’en va… Pour suivre son mec… - Ah oui ?!… Et si tu leur parlais de moi tu crois que… - Oh sûrement !… A condition que… - A condition que quoi ?… Moi, à ce prix-là… je veux bien accepter toutes les conditions qu’on veut… - Ecoute… Tu me promets que tu le répéteras pas ?… A personne ?… - Evidemment… Tu me connais… - Un salaire comme ça tu te doutes bien que tu le touches pas partout… - Ca !… - Qu’il y a forcément des contreparties… Et, là, en contrepartie, il faut que tu acceptes d’être punie… Chaque fois que tu l’as mérité… Chaque fois qu’on n’est pas content de ton travail… Ou que tu… - Punie ?… Comment ça punie ?… - Ben punie, quoi !… Des fessées… Des trucs comme ça… - On te donne la fessée ?… - Oui, mais seulement quand… - Ils sont complètement fous là-dedans… T’es complètement folle…

- Dis… Pour ce que tu m’as raconté l’autre jour… - J’aurais mieux fait de me taire… J’aurais bien dû me douter que forcément tu allais … - C’est vrai ?… J’arrive pas à y croire… On te la donne vraiment?… - Pas seulement à moi… Aux autres aussi… - Et c’est qui qui fait ça?… - Madame Valon… la patronne… Lui aussi des fois ça arrive… Mais c’est rare… - Ils tapent fort ?… - Plutôt… Oui… Surtout elle… - Ils vous baissent pas la culotte quand même ?… Si ?!… Ils vous la baissent ?… Mais c’est quand vous faites quoi alors qu’ils vous la donnent ?… - Je t’ai déjà dit… Si tu fais mal ton boulot… Ou qu’une cliente se plaint de toi… Ou que t’arrives trop en retard… Mais enfin faut pas exagérer non plus… C’est pas si souvent… Moi, en un an et demi, je l’ai eue que quatre fois… Les autres à peu près pareil… Il y a que Mélanie… Mais enfin Mélanie, elle, elle cherche aussi… - Mais alors supposons que j’y rentre, moi, là-dedans… Si je me tiens à carreau… si je fais tout bien comme il faut… je l’aurai jamais ?… J’empocherai les 2800 euros et je l’aurai pas… - En théorie c’est possible, oui… Je m’étais dit la même chose… Seulement dans la réalité il arrive forcément un moment où il y a quelque chose qui tourne de travers… C’est obligé… Mais enfin c’est pas si terrible que ça, tu sais, finalement !… On s’y fait…

Madame Valon lui a présenté ses collègues… L’une après l’autre… Karine… Joëlle… Mélanie… - Quant à Coralie, tu connais déjà… Elle lui a fait visiter le magasin… l’a entraînée dans la réserve… - Tu t’habitueras vite, tu verras… L’a regardée faire une première vente… - Bon… Tu te débrouilles pas si mal… Et elle l’a emmenée dans le bureau signer le contrat… - Tu connais les clauses… Inutile que je te les rappelle… Elle connaissait… Oui… Oui… Non… C’était pas la peine…

- Elles sont sympas… Toutes… Si, c’est vrai… - Oh, ça va !… Faut pas se plaindre… Mais méfie-toi un peu de Karine quand même… Elle parle trop… Elle peut pas tenir sa langue… Tu peux être tranquille que tout ce que tu lui diras ça fera le tour… - A Joëlle on la lui donne pas quand même ?… - Ben pourquoi ?… - Elle a au moins 50 ans !… - 53… Et alors ?!… - On la lui donne ?… - Ben bien sûr !… Comme aux autres…

Mélanie l’a reçue trois fois en quinze jours… - On dirait qu’elle le fait exprès… - Ben bien sûr qu’elle le fait exprès… Je te l’ai dit : elle aime ça… Tu vois pas la tête qu’elle fait après quand elle sort du bureau ?… Elle prend son pied… - Mais comment on peut aimer ça ?… Moi, si ça m’arrivait… - Chacun son truc… Si elle y trouve son compte tant mieux pour elle… - Et elle le sait Madame Valon ?… Elle a haussé les épaules… - Evidemment qu’elle le sait !… Elle nous connaît toutes par cœur à force…

- Joëlle !… - Oui, Madame… - Qu’est-ce que je vous avais demandé ?… - J’ai oublié… Il y eu du monde et j’ai oublié… - Ce n’est pas une excuse… C’est vous que j’en avais chargée… Vos collègues sont suffisamment nombreuses pour faire face à l’afflux de clientèle… On réglera ça ce soir, Joëlle, après la fermeture… Coralie a chuchoté… - Après la fermeture ça ça veut dire qu’on va toutes y assister…

- Allez, Joëlle !… Elle n’a rien dit… Elle est allé se pencher à l’équerre sur le bureau, a relevé sa robe jusqu’au-dessus de la taille… Et Madame Valon lui a descendu la culotte… Jusqu’en bas… - C’est la troisième fois, Joëlle… Pour la même raison… Vous savez ce que ça signifie… Monsieur Valon lui a tendu un martinet et elle a cinglé… A coups réguliers… Bien espacés… Joëlle se cabrait chaque fois et elle comptait… - Dix-huit… Dix-neuf… Vingt… - Le compte est bon… Et Madame Valon a jeté le martinet…

- Des fessées t’avais dit !… C’est pas des fessées , ça !… - C’est le traitement spécial… Quand t’as déjà été punie trois fois pour la même chose… C’est écrit dans le contrat… Tu l’as pas lu ?… - Ca t’est déjà arrivé ?… - Non… Jamais… - Moi non plus ça m’arrivera pas… Même les fessées ça m’arrivera pas… J’en suis sûre… Il suffit que tu fasses super attention à tout et ça peut pas t’arriver…

- Madame ?… Vous désirez ?… C’était une femme d’une soixantaine d’années en manteau de fourrure avec tout un tas de bagues et de colliers… Du vrai… Pas du toc… Et un air d’insupportable supériorité inscrit sur la figure… - Tu es nouvelle, toi !… Tu crois que tu vas savoir me servir ?… Oui ?… On va voir ça… Sors-moi les escarpins noirs de la vitrine… - On a les mêmes en réserve… Vous faites quelle pointure ?… - 37… Et… Impossible… - Fais attention, petite sotte, tu me fais mal… Impossible, avec la meilleure volonté du monde, de lui rentrer le pied dedans… - Il vous faut du 38… Peut-être même du 39… - Qu’est-ce que tu me racontes ?… Je te dis que je fais du 37… Nouvelle tentative… Sans plus de succès… - Tu le fais exprès… Je suis sûre que tu le fais exprès… Mais ça va pas se passer comme ça… Je te jure que ça va pas se passer comme ça… Et elle a filé, à grandes enjambées, vers le bureau…

- Julie… Tu peux venir voir là ?… Allez !… En position… - Hein ?!… Mais c’est pas juste… C’est elle qui… - N’aggrave pas ton cas… En position j’ai dit… Relève ta robe !… Plus haut !… Encore !… Allez !… Et elle a sèchement tiré sur la culotte… Elle l’a descendue… Elle n’a pas tapé tout de suite… Elle est allée et venue derrière… A ouvert un tiroir… Dit quelque chose, à mi-voix, à la cliente… Remué des papiers… C’est tombé d’un coup… Brutal… Mordant… Brûlant… Les claques en grêle rapide les unes derrière les autres… Ne pas crier… Ne pas desserrer les genoux… Surtout ne pas desserrer les genoux… Ca s’est amplifié… Plus rapide… Plus fort… Elle a crié… Elle s’est disloquée, à jambes folles, dans tous les sens… - Là… Et maintenant tu retournes t’occuper de Madame Bernon… Et cette fois tâche de…

- Parfait… Parfait… Tu vois ce que je te disais… C’est du 39 qu’il me faut… Et toi qui t’entêtais à vouloir absolument me faire prendre du 37… Les gamines dans ton genre qui veulent toujours avoir raison il n’y a qu’une solution avec elles… Il n’y a que ça qui soit efficace… La preuve !… Elle s’est levée… - Aide-moi à mettre mon manteau… Elle a glissé discrètement un gros pourboire… - Merci, Madame… - Je reviendrai… Je reviendrai… Et c’est toi qui t’occuperas de moi… Je ne veux plus avoir affaire qu’à toi…

- Eh bien tu vois… Tu vas les avoir tes trois fois finalement… Et ça va aller vite en plus…

 

Avec l’autorisation de François-Fabien

 

Je vous signale également son autre blog littéraire:

 

D’une histoire…l’autre

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 16:40

Un texte envoûtant d’Altec-art avec son aimable autorisation

 

 

Je suis né au fin fond d'une forêt, là où seuls les animaux viennent.

Mes premières années ne m'ont pas laissé de grands souvenirs. Rien ne marque lorsque l'on pousse loin de tout, discrètement et tranquillement.

Combien de temps suis-je resté là, dans le silence d'un sous-bois, sans rien à faire d'autre que de me sentir grandir et de m'appliquer à former les plus belles feuilles possibles ? Je l'ignore.

 

Un jour, un bruit inhabituel dérangea cette tranquillité. Pas le bruit d'un animal, non. Celui d'un déplacement fait sans précaution. Le bruit d'un homme. Il n'en venait pas souvent par ici. Celui-ci était jeune et vigoureux. Il semblait avoir une occupation particulière. Il regardait à raz de terre, examinait les branches et les rejetons, les palpait, les courbait. Il faisait la grimace lorsqu'il arrivait à les casser. Il faisait la grimace aussi lorsqu'il arrivait à tordre le bois trop facilement. Il cherchait certainement quelque chose de précis.

 

Il s'approcha de l'ensemble de rejets dont je faisais partie. Il apprécia l'épaisseur de chacun de nous, et se mit à nous plier. Il s'attarda sur moi. Me tapota, me tordit doucement. Je résistais, mais ne me montrais pas trop rigide. Il hésita un moment, il évalua mon épaisseur entre deux doigts, fit de même avec quelques uns de mes voisins. Il prit un gros couteau au fond de son sac et attrapa l'un de mes congénères. Mais son regard revint vers moi, il m'empoigna et d'un geste sûr et sec, il me coupa. Il m'agrippa par l'une de mes extrémités, la plus épaisse, et fendit l'air. Il tapa la paume de sa main libre et prit un air satisfait. Il fit demi-tour et rebroussa chemin. Je partais vers l'inconnu.

 

Le soir, chez lui, il alla me récupérer là où il m'avait rangé. Avec un couteau fin, il me débarrassa de mon écorce, me coupa l'extrémité la plus fine, me frotta délicatement pour m'ôter quelques aspérités et alla me ranger dans le grenier où je séchais consciencieusement pendant de très longs jours. Je vous fais grâce de l’ensemble des manipulations, longues et précautionneuses, qui suivirent. Finalement, il me polit délicatement et il entoura mon extrémité la plus épaisse d'une lanière de cuir très serrée et du plus bel effet.

 

Il me prit et me fit fouetter l'air. Je sifflais d'une façon assez harmonieuse. Il était content de lui. Et j'étais, je le reconnais, assez fier de moi : droit comme un « i », très solide mais souple. C'était pour moi comme une seconde naissance. Il sorti d'un tiroir une sorte d'étui en cuir épais, l'ouvrit et me posa délicatement sur le feutre mauve qui tapissait l'intérieur. L'étui était juste un peu plus grand que moi et très confortable. Il me dit doucement « Je sens que nous allons faire de grande choses, tous les deux ! » Il referma l'étui et le remis dans son tiroir. J'y restais douillettement un temps indéterminé.

 

Un jour, le tiroir s'ouvrit et je sentis que l'étui qui m'abritait était déplacé. Il me posa sur une table. Du fond de mon abri, j'entendais sa voix de façon indistincte mais je notais son intonation sévère, presque dure. Il utilisait des mots assez brefs. Avec un peu plus d'attention j'entendis une autre voix, plus aiguë. Plus plaintive aussi. Et puis soudain un bruit que je ne connaissais pas. Une sorte de claquement sec.

Immédiatement, la voix aiguë cria. De nouveau un claquement suivi d'un autre cri. Les claquements se multipliaient et s'accéléraient. Les cris aussi. Ils devinrent des plaintes qui finissaient par de drôles de hoquets. Je sus plus tard que cela s'appelait des « pleurs ».

 

Tout ce charivari se calma, mais la voix plus aiguë continuait à se plaindre doucement. Soudain je sentis que mon abri était déplacé. Son couvercle s'ouvrit. Il me tenait du bout des doigts et me regardait les yeux brillants en souriant. Il me sortit délicatement de l'étui et me montra à l'autre voix, une toute jeune fille. Elle me regardait d'un air effrayé, les yeux pleins d'eau. Je sus plus tard que cela s'appelait des« larmes ».

 

Il lui dit d'un ton qui n'admettait pas de réplique de se tourner vers le fauteuil qui était derrière elle, de se pencher et de s'appuyer sur les accoudoirs. Elle hésita juste un instant et s'exécuta en émettant comme des gémissements. Il me posa sur la table et, avec ses deux mains, il descendit d'un geste preste le seul vêtement que la jeune fille portait encore : une culotte blanche. Il découvrit alors une partie rebondie de l'anatomie humaine que je ne connaissais pas encore. Je sus plus tard que cela s'appelait des « fesses ». Celles-ci paraissaient si douces...

 

Il m'attrapa alors par mon extrémité gainée de cuir et m'appliqua doucement sur la partie la plus charnue des fesses, me tapota sur celle-ci. Je me demandais vraiment ce qu'il voulait faire. Quand soudain il leva le bras bien haut, et moi avec, et l'abaissa rapidement. Je heurtais violemment la partie du corps visée. Le choc fut pour moi terrible. J'avais connu des tempêtes dans la forêt, j'avais été piétiné par des animaux. Mais je ne connaissais rien de semblable ! Je rebondis en vibrant de toutes mes fibres. En même temps un cri déchira l'air et la jeune fille se redressa et mettant ses mains sur ses fesses.

 

à suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 16:39

Un texte envoûtant d’Altec-art avec son aimable autorisation

 

« En position ! » dit-il d'un ton sec. Elle se remit en place. Et de nouveau il me tapota sur les fesses de la demoiselle, me leva d'un geste ample et ramena brusquement son bras. Je sifflais dans l'air et heurtait les fesses. De nouveau les vibrations. De nouveau un cri et un sursaut de la jeune fille. Mais cette fois-ci, elle se remit en place sans qu'il ait besoin de lui dire quoi que ce soit.

 

L'exercice recommença plusieurs fois, et je m'habituais à ces chocs répétés, d'autant que la peau de la demoiselle était douce et finalement ne me faisait pas grand mal. Je n'en dirais pas autant pour elle. A chacun de mes passages je laissais une strie rouge d'un bel effet.

J'étais manié avec une certaine adresse car je ne retombais jamais deux fois au même endroit et je finissais par laisser des traces bien parallèles sur l'ensemble de la surface de la peau.

 

A chaque fois, elle se redressait en criant, mais reprenait sa position.

Lorsqu'il me tapotait sur elle avant de frapper, elle remuait insensiblement les fesses comme pour me caresser et se préparer à me recevoir. J'avais même l'impression qu'au fur et à mesure, ses cris changeaient de nature. Ils devenaient petit à petit moins rudes, plus doux, se terminant parfois comme dans un soupir.

 

Ce manège dura un petit moment. Mon manieur se recula, comme pour admirer le résultat obtenu. Elle respirait de façon saccadée en se dandinant d'un pied sur l'autre. Il se rapprocha et la caressa. Elle se laissa faire, en se balançant légèrement au même rythme que l a main.

 

Il alla alors me replacer sur la table, retourna vers elle. Je n'entendis plus que des soupirs.

 

Ce fut ma première expérience, ma découverte de ce à quoi il me destinait. Bien plus tard dans la soirée, il vint me reprendre, m'essuya soigneusement et me tapa dans le creux de sa main. Il avait l'air satisfait. Il me rangea dans mon étui et me mit dans le tiroir de son bureau.

 

Quelques jours plus tard, je sentis le tiroir s’ouvrir et mon étui être déplacé. Je m’attendais à ce qu’il m’en sorte. Mais je fus surpris de voir que ce n’était pas lui mais la jeune fille que j’avais déjà rencontré qui m’extirpa très précautionneusement de ma protection. Elle s’avança alors vers lui en me tenant dans la paume de ses mains grandes ouvertes, comme on présente une offrande. Il me récupéra sans rien dire et la fit tenir bien droite devant lui. Elle était nue, Il me sembla qu’elle tremblait un peu. Je ne saurais dire si c’était à cause de la température de la pièce ou pour une autre raison. Il se mit derrière elle. Elle se pencha en avant, les jambes bien droites. Elle mit les mains à hauteur de ses genoux et lui offrit ses fesses.

 

Et la curieuse séance recommença. Il me brandit et me fit fendre l’air jusqu’à la peau de la jeune fille. Et de nouveau ce choc à la fois violent et doux faisait vibrer mes fibres et gémir la jeune fille. Je ne saurais dire le temps que dura cette sorte d’exercice et le nombre de fois que le bras s’abattit. Mais lorsqu’il s’arrêta, les marques sur la peau étaient fort nombreuses.

à suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : Ecritures Sensuelles
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