Éloge des instruments

Vendredi 26 juin 5 26 /06 /Juin 00:29

Quand je suis arrivée en France, il y pas mal de temps, je connaissais déjà bien la fessée disciplinaire et érotique.

Que fut grand mon étonnement en me promenant pour la première fois dans un petit supermarché de campagne de ce beau pays en découvrant dans un des rayons des martinets.

 

Je n’avais jamais entendu de cette chose intrigante et j’étais tout de suite sous le charme. Une multitude d’images me traversaient la tête, mais le plus étrange je me suis sentie « chez moi » dans ma nouvelle région, malgré le fait que je ne parlais pas encore le Français.

 

Puis il y avait le choix. Aucun martinet ne ressemblait aux autres quant à ses lanières. J’en ai choisi plusieurs que je possède toujours et qui ont bien fait leurs preuves sur mon derrière. Je ne suis pas une collectionneuse. J’achète les objets pour leur usage.

 

Depuis pas mal de choses se sont passés. Récemment j’ai fait une autre découverte en me promenant sur le net.

 

http://www.aswgt.com/floggers.html

 

Ce site ne propose pas uniquement des très beaux instruments, il réveille aussi la curiosité du visiteur.

 

La fessée à la florentine se pratique avec deux martinets identiques simultanément. Pour moi il s’agit plutôt d’une fessée spectaculaire dans direction d’un bon amusement. Rien à voir avec un acte de correction pour mauvais comportement.

 

Je considère mon compagnon sur bien de points comme un grand enfant qui aime s’amuser avec sa poupée.

En découvrant cette technique j’ai vu son regard s’allumer et le merci pour son cadeau (deux martinets) venait du cœur. Un beau merci trop chaleureux.

 

Je l’ai  vu s’entraîner sur un coussin (loin de moi l’idée que mon compagnon soit un tortionnaire) et je n’ai pu m’empêcher de lui passer la main dans les cheveux en lançant un petit : Il te tarde.

 

Puis avant de passer à l’acte j’ai vu la fierté dans ses yeux, cette envie de « dompter sa bien-aimée » en lui montrant comme il sait bien faire. Un grand garçon dans toute sa splendeur et un conquérant style Indiana Jones de la fessée à la foi.

 

J’ai choisie pour la florentine des martinets avec des lanières en daim, peu douloureux et bien bruyants.

Pour cette technique - à mon goût - l’aspect ludique devrait emporter.

 

Pour « l’après-fessée » j’ai vu un autre conseil :

 

Un chat à neufs queues avec des lanières en chaînes métalliques. Il ne sert pas à « fesser » proprement dit, mais après un passage au frigo, il s’applique sur des fesses brûlantes pour une sensation de fraîcheur.


http://www.aswgt.com/ballchaincat.html

 

Bon ceci n’est pas mon trip, mais je trouve le conseil amusant.

 

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments - Communauté : La fessée
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Mercredi 29 avril 3 29 /04 /Avr 17:55


Malgré la rude épreuve que vient de passer la jeune dame, il s’est installé une aura paisible et intimiste. Un grand moment de calme qui accapare autant la dame qui vient d’infliger la punition que la jeune femme qui vient de la subir. La tension motivant la correction s’est s’évaporée. C’est l’heure de l’introspective.


La dame contemple son œuvre. Convaincue du bienfondée de la fessée et fervente partisane de cette pratique même sur une jeune adulte, elle a choisi de punir avec méthode. En optant pour un martinet elle a placé un symbole et un garant de bonne conduite à la maison. Elle se souvient des conseils de la vendeuse concernant les différentes formes de lanières.


Carrés ou rondes, plates ou épaisses, les avis différent, mais avant tout c’est une question de sévérité, Madame


C’est pour une jeune adulte qui n’en fait qu’à sa tête.


Elle opte pour des lanières dures. Elle se demande pourquoi elle a sollicité l’avis de la vendeuse. Elle en a l’expérience. Elle aussi est passée par cette dure école.


Quel changement de passer du côté du manche. Quel agrément d’entendre les félicitations de la vendeuse qui approuve cet achat. Qui vente les vertus du martinet en citant d’autres clientes contentes de leur achat.


Le martinet ne lui a pas fait de mal. Au contraire. Elle ne regrette pas de cette période de transition entre la fin d’adolescence et ses premiers pas sous étroite surveillance au pays des adultes. Plutôt une fois de trop, qu’une fois de moins. Les fesses ont de la mémoire courte. Le processus de devenir adulte se passe avant tout dans la tête. Mais le martinet ça aide. Ca rappelle les devoirs que l’on attend d’une conduite digne d’une personne responsable. Elle a eu du mal pour se détacher de ce rituel. Malgré la douleur que le martinet cause sur ces fesses.


Elle se souvient de l’avoir réclame de moins en moins souvent. Puis un jour, il est reste accroché pour toujours à son clou, à côté des ustensiles de cuisine. Attirant la curiosité de certains visiteurs de la maison. Elle n’aimait pas quand on racontait des anecdotes sur ses corrections. Très gênée, le visage rougissant, elle se faisait toute petite.


Elle se souvient aussi que parfois en rentrant à la maison, il lui semblait d’entendre le martinet lui parler. L’envie de le décrocher, de baisser sa culotte et demander une correction comme jadis. Le bienfait du martinet lui manque encore de temps en temps. Même à son âge. Alors aucune raison de ne pas perpétuer une tradition qui a fait ses preuves.


Maintenant c’est elle qui décide du sort de ses pensionnaires. Elle s’imagine à la place de sa protégée. La culotte baisse aux genoux, les fesses à nues, le jupon et la robe relevée. L’intense brûlure calmée par l’air frais de la pièce. Rancunière envers celle qui vient de la châtier. Qui lui rappelle infaiblement la présence du martinet à la maison. Qui exige d’elle de se déculotter malgré son âge et de se mettre en position. Parfois elle est même déculottée par l’autre qui lui montre de manière poignante que ses gamineries ne passeront pas impunies et que son comportement la rend indigne d’un traitement d’adulte. Le frisson aussi des cette main qui lui soulève sa robe et lui baisse sa culotte. Forme de caresse particulièrement fugace et intense à la fois. Qui enflamme ses sens.


La nuit dans son lit elle se caresse. C’est plus fort qu’elle et ses timides gémissement sembler appeler un écho. La douleur dans ses fesses s’est transformée. Alchimie de la fessée qui contribue à son mystère. En dotant la chair d’une incroyable sensibilité. En ouvrant la voie aux sensations insoupçonnées. Souvenirs lointains.


Elle se pose des questions sur les fruits de ses efforts. Sa protégée, va-t-elle enfin adopter une conduite irréprochable ? Ou continuera-t-elle à se moquer ouvertement des règles à la maison ? Qui l’exposent au châtiment. Il y a un mieux, certes, depuis que le martinet fait partie du ménage.


Elle s’est aperçue du regard de sa protégée à chaque fois qu’elle passe à côté du martinet. Cette dernière semble autant le craindre qu’être sous l’emprise d’une fascination qui illumine ses yeux. Une fois, se croyant à l’abri des regards, sa main s’est posée sur les lanières. Une douce caresse, puis elle les porte à ses lèvres pour les embrasser tendrement.


La scène l’a troublée profondément. Elle s’y reconnaît et elle souhaite que sa protégée se comporte plus souvent avec insolence. Comme aujourd’hui.


Elle ne peut se décider de poser le martinet à sa place. Ses doigts effleurent le manche. Douce caresse et désirs irréalisables. Ce soir elle enverra  sa protégée au lit de bonne heure. Cela aussi fait partie du rituel de la punition. Et ne tardera pas non plus de rejoindre sa chambre.


Elle pousse un soupir avant de s’adresser à son élevé :


Tu peux sortir du coin et te rhabiller. J’espère que tu as retenue ta leçon ?


Les yeux de l’autre ont une curieuse lueur :


Merci pour ma punition
, souffle-t-elle. Je me sens étrangement mieux.

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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Mercredi 22 avril 3 22 /04 /Avr 14:09


Monsieur a horreur des disputes. Il ne supporte pas que le ton monte. Il est un adepte d’un échange calme et posé. Je me demande comment il fait de garder la tête froide en tout circonstance. Je l’admire beaucoup sur ce point.


Ce matin là (au début de notre vie commune), c’est arrivé pour la première fois qu’il était témoin que je monte le ton. Au téléphone. Et que je devienne même insultante. Ca crie à haute voix et je ne fais pas bonne figure du tout. Pourtant rien de bien méchant et plutôt du folklore entre deux italiennes d’origine, mère et filles. Pour une broutille qui en vaut pas la chandelle. L’une comme l’autre, nous regrettons toujours avec le recul ce genre de discorde théâtrale. On passe l’éponge et basta. L’une comme l’autre nous ne sommes pas rancunières. Mon Papa pourrait en parler en long et en large. Il lui est même arrivé d’éclater de rire en face de ces deux femmes de sa vie qui se querellent avec ardeur. Réaction fort imprudente qui lui met aussitôt mère et fille sur le dos. Le pauvre.


Monsieur porte un regard bien différent sur ce genre de scène. Mais je ne le sais pas encore. La conversation se termine au beau milieu quand je jette jeté bruyamment l’écouteur sur le combiné. Vraiment en colère je me tourne vers mon homme.


Tu n’imagines même pas ce qu’elle a osée me dire, ma Maman.


Pas besoin d’imaginer, isabelle. T’as crié tellement fort.


Encore très échauffée je me prépare à passer mes nerfs sur une autre personne. C’est presque un réflexe depuis mon enfance dans une telle situation. J’ai raison et je veux être approuvée. Mon Papa m’approuvait et m’approuve presque toujours. Je m’apprête à reproduire ce mode de fonctionnement.


Et alors. Je n’ai pas raison !


Non !


Je marque un temps d’arrêt, tellement sa réponse est sèche. Je reste la bouche ouverte et mon regard fusille mon homme.


Va voir si je suis.


Monsieur a une réaction qui me surprend. Que je ne connais pas. Il m’attrape à l’oreille et cela fait bien mal.


Tu es mal élevée, isabelle. Je vais m’occuper de ce que ton père a oublié de t’inculquer. Le respect pour ta mère. On reprend ton éducation à zéro.


Là, je me sens toute petite. Pas uniquement parce que je trouve que mon homme a bien raison. J’ai dépasse des limites qui ne se dépassent pas. Etrange de me rendre compte seulement à l’âge adulte. Je rougis. C’est bien rare.


Un petit instant plus tard, je médite presque toute nue au coin devant un instrument récemment acquis. Une belle canne en rotin. J’ai déjà fait l’expérience du bien fait de cet instrument qui met mes idées bien en place. C’est très douloureux sur le coup, mais l’effet y est. Et c’est ce qui compte aux yeux de Monsieur. Et aux miens aussi par la même occasion.


J’ai dû mal à comprendre comment certaines personnes arrivent à prendre plaisir à la canne. Je parle de ceux qui la reçoivent bien entendu. Certes, la situation est un peu ambiguë et hautement psychologique. Monsieur a insisté que je garde mes sous-vêtements. Quelques unes au moins. Je déteste quand je suis punie, vêtue seulement du stricte nécessaire qui me rappelle mon statut de femme adulte. Apparence bien coquine faisant honneur aux grands moyens qu’une femme emploie envers un homme. Pour lui changer des idées, pour le mettre dans sa poche.


Mon rêve de jeune ado, de me parer enfin des bas et porte-jarretelles comme les « femmes du monde », me pèse lourdement en ce moment. Malgré mes apparences de séductrice, je vais me retrouver dans une situation de plus inconfortable. Elle me rappelle mes rêveries des pensionnats de jeunes filles. Elles étaient si plaisantes à imaginer. Sauf qu’entre temps j’ai bien saisi la différence entre une réalité douloureuse et un amusement de plus agréable avant de s’endormir.

 

 

A suivre...


 

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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Mercredi 22 avril 3 22 /04 /Avr 14:05


Rien que le mot « canne » me procure instantanément un respect sans pareil. Elle représente les bonnes manières à l’état pur. Je suis au coin, au garde à vous irréprochable, devant ce morceau de bois qui sait changer significativement mes mauvaises habitudes. C’est une véritable baguette magique qui me transforme en ce que voudrais être depuis toujours. Socialement difficile à admettre, mais le fondement pour moi d’une relation harmonieuse de couple. Sans se baser sur la logique. Seulement sur mon intuition qui semble me donner raison d’ailleurs au fil de nombreuse années de vie commune heureuse. Une femme modèle, dévouée compagne à son homme, moins égocentrique, moins narcissique. La fierté de son homme aussi. Celle qui n’est pas comme les autres. Celle se distingue justement par ses bonnes manières. Mes pensées tournent en rond. La canne reste immobile devant mes yeux.


J’abdique de mes droits de femme adulte. Je frissonne devant un traitement qui me convient à la merveille. Qui me remet à ma place fantasmatique. J’aimerais avoir la punition déjà derrière moi. Mes fesses brûlantes par une correction qui me semble si nécessaire. Les cheveux en bataille et le maquillage coulé par les chaudes larmes de mon repentir. Me blottir dans le bras de mon homme pour lui remercier de ma correction si structurante.


Par a suite il se montre à la hauteur de mes espérances. Malgré mes protestations, malgré mes trépignements entre chaque coup de canne. Malgré mes promesses de toutes les coquineries du monde. Malgré un mea culpa bientôt chanté à haute voix et mes jurements de travailler dur sur mon comportement. Rien n’y fait.


On fera le tour de l’horloge, isabelle


Il me tarde minuit. Le douzième coup qui annoncera une nouvelle vie. Purgée d’une faute impardonnable. A aucun moment Monsieur abuse de sa force. Il reste dans le cadre d’une punition qui vise ma compréhension par la peau de mes fesses. Et non ma soumission par une douleur insupportable.


Enfin c’est fini. Je ne sens bien mieux dans ma peau en me frottant le derrière et en sautillant d’une jambe à l’autre.


Tu peux garder ta tenue pour le reste de la journée, isabelle !


Trop généreux. Je sais qu’un nettoyage à fond de la maison m’attend. Et j’ai intérêt à ce que tout brille, si je ne veux pas risquer une mise au lit de bonne heure.


Un café mon chéri avant que je commence ?


J’essaye d’oublier la douleur qui persistera pendant des longues heures.


Oui et j’ai à te parler sérieusement aussi, isabelle…


Une heure plus tard, le tour de la question fait, je suis au téléphone. C’est la partie la plus dure de ma punition. Dépasser mon orgueil ma placé. Vis-à-vis de ma mère. Monsieur s’est fait clairement comprendre.


Maman, j’ai eu une discussion avec M  à cause de notre dispute. J’ai compris beaucoup de choses. J’aimerais m’excuser pour mon comportement. Et j’espère de tout mon cœur que cela ne se reproduira plus


Un instant de silence. Puis ma Maman visiblement très émue :


Merci ma chérie. Ca m’a tellement fait plaisir, isabelle ! Pense à faire des bises de ma part à ton homme. Avec lui je te sais dans des bonnes mains.


Depuis les relations avec ma mère se sont significativement améliorés. Il est devenu rare que je m’emporte. Au téléphone ou devant elle. Et je suis très contente de ce changement. Monsieur veille attentivement au respect scrupuleux de ses consignes. Les révisions de ce programme se font encore, presque dix ans plus tard, de temps en temps quand il y a nécessité. Avec autant de sévérité qu’au début. J’aime cette constance chez mon homme. Ce n’est pas sa seule qualité.


Ma mère qui l’adore lui trouve une autre entre autres :


Comme il est patient mon gendre. Il ne perd jamais un objectif de vue.

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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Samedi 21 février 6 21 /02 /Fév 22:40

Le paddle c’est un instrument que j’affectionne pour mes séances éducatives. Pour moi il entre parfaitement dans le cadre de la discipline domestique.

Je lui trouve une élégance certaine et une efficacité redoutable. Puis le paddle tout cuir est agréable à toucher et son odeur m’envoûte toujours.

Je suis très soigneuse avec mes instruments de discipline et je consacre régulièrement du temps à leur entretien. Cela s’apparente bien au fétichisme et culte d’objet.

Chez nous son emploi est rare et réservé à certaines grandes occasions.

C’est un instrument très bruyant qui nécessite une bonne isolation phonique ou encore une absence de voisins. Bien que le fantasme d’un voyeur auditif me titille beaucoup, je tiens à rester discrète. J’ai déjà été fessée dans une pièce à côté quand nous avions eu de la visite de personnes qui nous sont très proches et qui connaissent nos petites habitudes. Au début ils étaient un peu gênés, mais ils ont vite pris l’habitude. Maintenant j’ai l’impression qu’elles n’attendent que cela.

 

Je ne provoque quasiment jamais une fessée dans notre vie quotidienne à part quand il s’agit d’un contexte érotique. Mais j’ai besoin aussi de mettre en relief mon côté démonstratif. C’est plus fort que moi et nous organisons (très rarement tout de même) des soupers « fessée punitive » où je me comporte avec beaucoup de désinvolture envers mon compagnon.

Cela s’enchaîne sur des mises en garde, puis arrive ce qui devrait arriver. Monsieur s’excuse auprès de nos invités et me fait passer à côté.

La sonorité d’une fessée au paddle impressionne toujours et cause un grand amusement et curiosité chez nos invités.

Avec le temps ces rares personnes, ami(e)s de très longue date de mon compagnon et beaucoup plus âgées que moi arrivent à créer une ambiance de plus érotique par leurs commentaires et leur « sérieux d’implication ».

 

Je suis très reconnaissante envers mon homme qu’il sache me proposer un public qui sait faire la part des choses. M’accepter comme femme adulte dans les situations courantes de la vie quotidienne et accepter également mon côté fantaisiste. C’est un grand art de savoir choisir un public avec lequel je puisse me sentir à l’aise pour un laisser aller sans retenue. Ces visiteurs viennent chez nous en vacances pour quelques jours uniquement et repartent pour le reste de l’année dans leurs pays. Tout ingrédient y est pour que j’aie envie de partager une tranche de ma vraie vie, de me donner telle que je suis réellement. A raison d’une ou deux « doses » par an, je me sens comblée. Il ne m’en faut pas plus pour m’épanouir dans ce sens.

 

Le paddle n’est pas un instrument qui marque ou comporte des risques. Il laisse un séant uniformément rouge, voire très rouge.

 

J’aimerais citer ici Théodor Reik pour une meilleure compréhension du fantasme « fessier rouge ».

 

« Elle aimait la sensation comme une indication qu’elle devenait plus jolie.

C’est seulement le désir de la petite fille d’être admirée, son espoir d’embellissement, qui était la cause de son action. Elle ne cherchait pas la souffrance, mais l’effet associé à la souffrance. »

 

Voila encore un indice qui éloigne bien mes fantasmes tournant autour de la fessée du monde SM.

 

Dans ce sens le paddle en cuir est plus un accessoire de beauté qu’un instrument de punition. Mais bien sur, la construction de mon fantasme « fessée » est plus complexe que ces deux phrases de Reik, même si je m’y retrouve bien.

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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Vendredi 23 janvier 5 23 /01 /Jan 22:27

 

C’est un coup d’éclat, un claque sonore qui ne s’applique pas encore sur mon fessier, mais qui résonne dans la tête en mettant ma sensibilité au garde à vous. C’est la grosse correction qui m’attend et qui se veut intentionnellement éducative et exemplaire que je retienne vraiment bien ma leçon.

Ma première idée c’est une consolation car j’échappe au paddle et surtout à la canne. Je sais donc que je puisse m’asseoir à nouveau dans quelques heures au plus tard. C’est déjà ça de pris.

 

Mon homme a su m’inculquer un sacre respect pour les instruments. Ce frisson voluptueux, mélange d’envie de les subir et d’appréhension. Quand mon regard se pose sur eux. Quand on en voit au supermarché. Quand le mot martinet est prononcé.

Ils sont les représentants visibles de la loi à la maison.  J’ai dû même apprendre les courbettes avant de les décrocher et leur entretien constitue un cérémoniel digne d’un culte phallique païen. Monsieur dans ses moments poétiques aime me considérer comme une « déa pagana », déesse païenne de la sensualité qui aurait besoin qu’on lui impose des limites avant qu’elle ne s’envole. Cette hantise est bien connue chez certains artistes depuis les exposés sur Segantini qui a révolutionné l’art de manier les couleurs aériennes en peinture.

J’aime bien nos petites habitudes étranges. C’est de la complicité à l’état pur pour moi. Et surtout c’est monsieur qui m’a appris  des sensations et émotions nouvelles. Une éducation libidineuse et pervertissante à l’état pur, comblant la petite phrase qui contient une partie de mon désir :

 

(Montre moi ce que tu sais faire avec une grande fille pour qu’elle se sente toute petite et honteuse devant toi.)

 

Et n’oublie pas de faire pipi avant, isabelle.

 

C’est un rappel qu’on adresse à une gamine, pas à une femme adulte. C’est humiliant à entendre. Un rappel qui réveille des lointains souvenirs. Quelle fierté pour une petite gamine qui arrive enfin d’accomplir cet acte toute seule en sachant quand il faut y aller. Puis à partir de ce jour le monde n’est plus comme avant et la moindre allusion devient source de vexation qui culmine dans une réponse agacée :

 

Oui, je sais… je ne suis plus un bébé.

 

Etant adulte on oublie aussi souvent l’enjeu pour l’enfant de pouvoir baisser et remettre sa culotte sans aide. C’est entrer par la grande porte dans monde d’adultes. C’est la fin de la dépendance, la fin qu’un autre nous mette les fesses à nu.

Puis la fessée bouleverse délicieusement cet équilibre, en réveillant des troubles d’antan.

 

En faisant sagement mon pipi comme il me le demande, je perds la notion de mon âge. Heureusement mes vêtements me le rappellent. J’ai dû passer par un stade éducatif de petite culotte en coton et des socquettes blanches avec Monsieur. Uniforme de collégienne imposée à la maison. A presque 25 ans, malgré une carrière professionnelle bien engagée. J’ai dû travailler dur pour mériter le droit de porter mes bas devant lui.

Cela m’a permise de ressentir ce que le fait de passer des socquettes au bas signifiait dans le temps pour les filles. Je me souviens quand ma mère me parlait de ses premiers bas et de son premier porte-jarretelles. Il est difficilement imaginable aujourd’hui de cerner l’importance de cet événement. Ce premier pas envers la découverte des garçons.

 

Pour moi, « Le tout permis » était naturel. Mais je ne me suis pas trompée quand j’ai imaginé ado que ce temps là abritait une richesse d’émotions qui ne persiste de nos jours que dans les têtes des nostalgiques qui ne sont plus très jeunes.

Je n’aurais jamais cru à découvrir  ce monde enchanté et idéalisé avant de connaître mon homme, grand mage qui récrée des univers anachroniques à sa guise. Qui possède une palette infiniment grande dont chaque nuance se dévoile en tourbillon de troubles insoupçonnées.

 

Il y a des hommes avec lesquels on « s’envoie en l’air » en classe économique, d’autres proposent la business class ou le jet privé. Par contre seul le tapis magique de Monsieur (en allusion à nos toutes premières gallinettes) permet une promenade au pays de Proust en goûtant les authentiques madeleines comme d’antan.

 

Après le pipi, je me rends à la salle de bain. Etape incontournable depuis que je vis avec Monsieur. La propreté intime en cas de punition éducative est un enjeu de taille.

 

Pour un rendez-vous galant avec le martinet on sort le grand jeu.

 

Hors de question - même pour peu - de sentir la petite fille négligée et de se voir amenée dans la salle de bain et de se  faire appliquer un nettoyage vraiment intégral intérieur et extérieur à l’ancienne.

 

 

Pour danser avec le martinet une fille modèle se doit sentir agréable et accueillante de partout.

 

Cette phrase bien aimée de mon chéri adoré confirme ma futilité. Quand je l’ai entendue la première fois je ne puis m’empêcher de fredonner l’air de Sylvie Vartan: La plus belle pour aller danser.

 

Monsieur a chopé une crise de fou-rire en me disant :

 

Pas évident de t’impressionner. Je ne sais jamais sur quel pied danser avec toi, isabelle. Voyons les bien faits du martinet sur ton tempérament méditerranéen pour allier danse et chant. Cinq minutes plus tard nous étions en larmes tous les deux, lui de rire, moi de contrition sincère. Il est important dans un couple de s’accorder.

 

L’odeur de Midnight Poison en crème trouve grâce au nez de monsieur. Il est un peu dommage de s’en servir pour ses fesses et l’entrejambe, mais il est vrai que cette crème est fort agréable à étaler et sent divinement bon.

Je suis toujours émerveillée quand je me passe de la crème sur mes parties intimes depuis que je suis définitivement épilée. J’ai une vraie peau de bébé dont la douceur n’a rien à voir avec un rasage même particulièrement soigneux.

 

Je refais mon maquillage, contrôle la droiture des mes bas et réajuste mon tailleur.

 

Puis moi devant le martinet qui attend sagement suspendu à son crochet.

 

Là, c’est la fin de l’insouciance et prise de conscience de ce qui m’attend.

Ce petit truc rustique contraste avec mes allures élégantes. Pourtant c’est lui qui va mener la danse.

 

A nous deux…

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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Lundi 5 janvier 1 05 /01 /Jan 15:01


Ce sujet était prévu de longue date et je le traiterai sous forme d’un récit fictif.

Il me tient particulièrement à cœur, car la discipline domestique constitue le noyau de mon blog. Elle est pour moi la réalisation la plus élaborée du fantasme de la fessée en attribuant à cette pratique un rôle qui dépasse le simple gain de plaisir sexuel. Je la vois comme un régulateur de tension dans un couple qui extériorise les non-dits. Et justement si je parlais un peu mes non-dits.

 

Va chercher le martinet !

 

Cette petite phrase bien connue des amateurs de la fessée avec

d’instruments était également un élément clef dans  ma discipline domestique à ses débuts. Chez nous l’emploi du martinet est rarement accompagné d’un rituel. Cependant quand cette phrase fut prononcée, elle me déclencha une avalanche d’émotions dont j’aimerais en parler.

 

Sa signification primaire concerne une punition qui n’obéit pas à une règle fixe où chaque pas m’est connu d’avance. La punition dans la punition tourne autour de l’imprévisible qui crée une tension nerveuse, indispensable pour mettre les sens à vif. Et complémentaire à la fessée qui met à vif la peau des fesses.

D’habitude quand je me prends le martinet, je sais que c’est un mauvais moment à passer, pas érotique du tout. Pour me remettre à ma place car j’ai manqué du respect à mon compagnon ou enfreint une « petite » interdiction. Ma jupe est relevée, ma culotte baisse et le martinet fait son travail thérapeutique.

C’est comme au bon vieux temps quand la discipline était encore à l’honneur dans les foyers. Un élément du quotidien dont on ne discutait pas le bien fondé. Puis la punition finie, on remontait sa culotte, arrangeait sa jupe et continuait sa journée avec les fesses brûlantes comme rien n’y était. Bref l’acte –mis à part l’intense douleur - n’avait rien d’extraordinaire.

 

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Samedi 3 janvier 6 03 /01 /Jan 13:36

Je ne saurais jamais dire assez de bien des martinets de supermarchés de mes campagnes.

Niveau instrument je pense qu’il s’agit de la plus belle découverte de ma vie qui me lie encore plus fort à la France et sa culture.

C’est l’instrument qui sert le plus chez nous pour mes fessées punitives. 

Sans me vanter j’ai beaucoup de traits d’une fille naturellement modèle : je suis travailleuse, sérieuse dans mes projets et études, vaillante dans mon ménage, bonne cuisinière. Je n’emplois pas de gros mots (ou quasiment jamais), je suis ponctuelle dans mes rendez-vous, je n’ai pas habitude à jouer avec les hommes et j’en passe.

Mon plus grand défaut c’est que j’ai besoin d’un homme qui me met au centre de sa vie, qui peut passer des heures à me regarder évoluer dans ma vie, pendant le ménage, pendant mon bain, pendant que je me maquille ou m’habille. Ce n’est pas évident à trouver, mais mon homme me prouve au quotidien que cela existe.

Il adore mon côté précieux, mes petites manières, mes discours intellectuels et ma sagesse digne d’Eve Angeli quand il s’agit de l’expérience de la vie. Je suis une vraie plante de serre sans la prétention d’être débrouillarde. Quand il y a un truc qui ne marche pas à ma maison ma première réaction concerne à appeler mon homme au secours et le regarder avec mes grands yeux.

Il y a aussi mes éternels caprices d’envoyer monsieur à acheter un truc cinq minutes avant la fermeture des magasins, de racler les vitres de ma voiture de la glace en hiver et même de me chercher certains produits de beauté à la parfumerie quand je suis débordée avec mon taf.

 

Le martinet sert à équilibrer mes abus. Il s’emploie pour rectifier les traits de mon comportement que Monsieur juges insupportables. Ce n’est pas la grosse punition à nue comme quand je suis odieuse. Pas la peine non plus de recourir aux grands rituels.

Ca marche plutôt au tac-o-tac. C’est monsieur qui cherche le martinet, qui soulève ma robe ou trousse ma jupe, baisse ma culotte et c’est parti.

C’est mon « goûter » comme il dit ou mon « en cas ».

Cette saloperie de martinet (un de mes rares gros mots) fait bien mal et m’aide bien à réfléchir.

Il y a aussi des jours où monsieur a besoin de se concentrer pour son travail. Là j’ai intérêt à être vraiment sage, car là il ne plaisante pas quand je suis de l’humeur taquin. A table je dois observer silence et me connaissant il garde le martinet près de lui.

Ca donne une ambiance familiale bien particulière, tel que j’imagine les époques révolues. Je porte toujours un tablier pendant mes occupations ménagères sur mes jolis habits car monsieur ne supporte pas la moindre tache. S’il y a tache je suis très sévèrement punie. Mais cela ne m’arrive quasiment jamais. Je suis très soigneuse et j’en ne tache quasiment rien. Je n’abîme pas non plus mes vêtements et même mes bas tiennent belle lurette.

Etre jolie pour mon homme me parait très important. Quand il se lève, je suis toujours tirée à quatre épingles. A priori le soir après le souper je dois me mettre en tenue de nuit, lavée démaquillée et les cheveux dénoués. Mon homme aime beaucoup me voir « nature ».

Puis je peux me consacrer à mes loisirs. D’ailleurs mes loisirs ne font jamais partie de notre règlement de discipline domestique sauf une certaine réglementation de mes sorties avec mes copines.

J’ai une heure à respecter sinon c’est la punition. L’idée ne vient de lui, mais de moi.

Malgré sa sévérité il n’est pas macho pour deux sous. Heureusement.

 

Voila que je me suis encore égarée du sujet. Pour dire à quel point le martinet fait partie de ma vie.

Inutile de dire que cette habitude me convient parfaitement et quand mon homme me dit que j’ai besoin de sentir une main forte au quotidien j’ai des frissons de bonheur.

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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