Dialogue entre DD et S/m

Mardi 20 janvier 2 20 /01 /Jan 17:46

Je pense que le dialogue est le meilleur moyen de s’approcher de l’autre. Il dépasse à mon goût la sagesse qui se contente du « Tat wam asi » (connais toi, toi-même). Je trouve ce nombrilisme de l’antiquité et repris par les théosophes au début du 20ème  siècle un peu stérile. Il n’est pas pour rien que Freud s’attarde à la même époque sur la névrose de transfert qui concerne en quelque sorte la distinction entre ce qui est vraiment l’autre et ce que j’imagine subjectivement de ce qu’il est.

Pour que le voile d’Isis tombe, comme pourraient dire quelques ésotériques, pour distinguer entre illusion et réalité, il n’y a qu’un seul moyen pour moi :


Ecouter l’autre sans le juger !


Il y a beaucoup de gens qui considèrent DD, D/s et S/m comme différents noms d’une même pratique. C’est leur droit et je ne critique pas. Personnellement j’aime regarder derrière le voile des apparences.

J’ai écris pas mal de textes sur ma distinction perso entre ces pratiques et j’essaye aussi de trouver des critères objectifs d’une telle distinction.


Pour rester dans la plus grande objectivité possible, il me parait intéressant de laisser aussi sur mon blog la parole aux adeptes du S/m et de la D/s.


Seule condition : la qualité de l’écriture et l’absence de vulgarité.


D’où l’intérêt d’une nouvelle catégorie :


Dialogue entre DD et S/m


Je commence par un texte de TSM dans un article à part.

 
Vous trouveriez son blog ici.

Par isabelle183 - Publié dans : Dialogue entre DD et S/m
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Mardi 20 janvier 2 20 /01 /Jan 17:44

Les mots entre guillemets de ce texte ont pour objectif d’imager mes propos et ne sont pas à prendre au premier degré. 

 

Lorsque l’on a gouté au SM et aux jeux de soumission, (Ds) c’est un peu comme une drogue, il n’est pas impossible de s’en passer mais il réside toujours en envie, un désir, de pratiquer et surtout de « s’offrir ». Nous sommes un couple reconstitué très joueurs. Nous avons connu tous deux la soumission et le SM pendant des années. Nous nous amusons follement « l’un de l’autre », je « martyrise » madame de temps en temps qui se plait également à se « venger ». Etant polyvalents et bi tous les deux, récemment, il nous est apparu « utile » d’avoir un soumis à nous mettre sous la « dent ».

 

Pourquoi ?

 

Parce que nous nous aimons tellement que nous avons souvent du mal à nous mettre dans l’ambiance d’une séance autant désirée que fantasmée, nous rigolons parfois pendant nos sessions dites de longue durée ce qui casse l’ambiance. Nous ne sommes pas absolument pas capable d’instaurer la DD alors lorsque nous ne nous martyrisons pas mutuellement, nous nous amusons à dominer tous les deux avec une grande complicité les « pauvres soumis » qui viennent à notre logis.

……………………..

Revenons au sujet qui justifie une publication ici, sur ce blog que j’apprécie beaucoup pour la qualité des textes publiés par Isabelle, la fessée !

 

Nous en sommes adeptes tous les deux. Quelques mots sur nos pratiques ? Bien volontiers.

 

Lorsque Madame s’étend d’elle-même sur mes genoux pour offrir à mes yeux gourmands ses petites et délicates rondeurs pour que je les rudoie, je me plais alors à y déposer quelques baisers doux puis à les caresser avec douceur pour les préparer à la « claque ». Elle ne sait jamais à ce moment là, si la fessée sera longue et cuisante ou juste un petit prélude à d’autres agacements du Maître de la soirée.

 

Après avoir caressé plus que fessée, cela évolue progressivement comme un dialogue qui s’enflamme. Le ton monte entre le charmant joufflu et la giroflée virile à cinq branches. Suivant ses réticences ou mes inspirations, il m’arrive d’entraver la belle pour qu’elle ne se libère que mieux en tirant sur ses liens. Et là, mesdames et messieurs les jurés de la bonne conscience, une irrépressible envie de faire chanter les cravaches titille parfois le musicien que je suis. Sur une mélodie bien rythmée, tel un batteur faisant un solo, je me laisse aller à ma passion du duo de cravaches sur le fessier exposé. La liturgie des « ah » et souffles s’associe à merveille aux claquements secs. La montée progressive en douleur est un piège, la belle planant sur les nuages de son masochisme s’offre que plus en cambrant ses reins et m’entraîne parfois loin…..

 

Suivant la position, cette délicieuse cambrure dévoile à mon regard au creux de son pertuis délicat l’humidité charmante qui me fait fondre, humidité causée par l'incroyable désir de toujours plus de ma douce moitié que j’aime à la folie. L’action énergique des instruments de nos plaisirs nous conduit régulièrement à quelques excès qui sonnent ensuite en nos cervelles embrumées pendant les étreintes gourmandes pour ne pas dire « sauvages ».

 

La masculinité n’étant point située au bas de mes reins, c’est avec grand plaisir que l’homme que je suis offre ses fesses à la belle sirène comblant de bonheur ses nuits et ses jours. La sirène en question est menue sans être maigre mais des années de labeur se sont chargées de forger la musculature de ses bras fins et gracieux dont les soumis que nous avons reçu ne se sont pas méfiés la première fois qu’ils sont venus en notre logis ! Comme les leurs, si mes fesses pouvaient parler, elles vous diraient que la belle a la main leste et parfois « lourde » voire même qu’il leur arrive d’y préférer le martinet ou la cravache.

 

Qu’il est doux de s’étendre sur les genoux de ma douce pouvant se transformer en un rien de temps en sévère Maîtresse. Bien que cela soit cuisant, elle sait à merveille me faire grimper aux rideaux en ne s’occupant que de mon siège….. C’est dans ces instants de folie et d’égarement que j’ai eu l’idée aussi saugrenue qu’inconsciente de lui offrir un fouet. Un vrai de vrai, un comme dans les films de la télé. Oh là, là, quel fou allez-vous penser. Détrompez-vous, le fouet est un instrument magique, il peut être redoutable et à la fois sublime lorsque qu’il est donné par une main experte désireuse de dispenser de cuisants plaisirs. La seule problématique est que sa pointe s’égare parfois pour venir finir sa course sur votre devant et là, « maman bobo » crie le garnement déculotté.

  

Cette sirène devenue Maîtresse sait par expérience qu'il n'est de bonne fessée qu’une fessée dosée, longue et maîtrisée. Qu'il convient également d'empaumer un temps, de lisser d’un autre l’épiderme rougi puis de laisser ses doigts fins s’enrouler sur la turgescence, du dessous….  Vous comprenez pourquoi je m’étends bien volontiers sur les genoux de celle qui maîtrise cet Art que de rougir l’épiderme en donnant de l’Amour pour me pousser au paroxysme de l’excitation.

 

Pour conclure, je dirai que nous n’avons jamais pratiqué entre-nous la DD mais seulement des jeux Ds d’une après-midi ou d’une nuit entière et SM. Les textes et romans que je publie sont parfois cruels et violents, mais cette violence n’a jamais dépassé le cadre de la plume du malade mental qui réside en moi, lorsque l’envie de jouer avec les mots me vient.

 

Actuellement je publie sur mon blog « L'île de la tentation » un roman sur portant sur le ponyplay activité que j’ai également connu et bien apprécié contrairement à l’héroïne de la plume de TSM. Pour moi, le pony play est une compilation de pratiques comme l’exhibition, la soumission, le SM, le bondage, le naturisme, autant dire que la somme des barrières de la pudeur à franchir est proportionnelle aux émotions et sensations.   

 

Si l’idée de découvrir ce monde par le côté extrême romancé vous séduit, ou de suivre les aventures réelles d’un couple joueur, n’hésitez pas à cliquer sur le lien ci-dessous

 

http://tsm-textes.over-blog.com/

Par isabelle183 - Publié dans : Dialogue entre DD et S/m
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Lundi 1 décembre 1 01 /12 /Déc 13:52

Suite de mon article : Distinction approfondie entre fessée et S/m (introduction) 1

 

Depuis les contributions de Karl Abraham à la théorie freudienne nous savons qu’à l’intérieur de la phase sadico-anale de l’enfance (voir mon article 22 à ce sujet) se produit une modification importante. Dans la pratique de la fessée il est facile de distinguer les reliques de ce qu’Abraham appelle la phase précoce et la phase tardive.

 

-A la phase précoce correspondent des fantasmes, souvent inconscients, à endommager le derrière de la dame. Ce qui peut se manifester par le désir d’une pratique allant aux hématomes et lésions. Ceci permet d’établir un premier critère objectif de pratiques de S/m par ses effets.

Si la dame dispose d’un fantasme complémentaire, je n’y trouve rien à redire. Toutefois il suffit de retenir :

 

473 Cette forme de fantasmes vise un endommagement physique.

 

-A la phase tardive correspondent des fantasmes de domination qui excluent un endommagement du derrière de la dame. La domination s’exerce par la douleur. J’insiste sur le fait que le désir de faire mal aux fesses d’une dame n’est pas à confondre avec le désir de les endommager.

Ici aussi nous trouvons des critères objectifs de pratiques S/m. Outre qu’aux marques plus superficielles, l’excitation peut se lier à des cris ou gémissements de souffrance et/ou à des larmes de douleur chez la dame.

N.b. Il y a une grande différence (ceci est mon point de vue personnel) entre des larmes induites par une forte émotion et des larmes induites par une douleur jugée subjectivement comme insupportable.

Ici il suffit de retenir :

 

Cette forme de fantasmes vise une domination/soumission par la force et explore les effets de la souffrance.

 

Ces deux familles de fantasmes S/m (selon les critères ci-dessus) sont largement mises en scène dans de nombreux clips de fessée. Je pense que ces clips passent à côté de la « réalité fantasmatique » de beaucoup d’adeptes masculin et féminins de la fessée qui ne s’y retrouvent pas. Au mieux leur approche peut comporter un certain trouble envers tel ou tel élément isolée, comme c’est mon cas pour les marques cramoisis. Je n’ai pas encore abordé le non-dit des marques en détail et je ne pourrais le faire dans cet article. Mon blog se construit petit à petit. Il reste encore tellement de choses à dire et à explorer dans la fessée.

J’aimerai seulement pointer vers un détail : J’aime beaucoup voir des photos de belles marques, surtout les empruntes de main sur un fessier.

Par contre si cet élément se trouve dans un clip et fait hurler la dame de douleur ma fantaisie se coupe net.

 

Je pense pour avancer dans notre questionnement, il faudra déterminer où et comment le fantasme de la fessée se détache des éléments sadiques.

 

 

-Regardons d’abord le fameux principe de la réalité: être capable de maîtriser les pulsions dangereuses envers soi-même ou autrui.

Ce principe n’a pas besoin d’être dans un fantasme ou clip. Mais il est indispensable entre deux personnes qui veulent pratiquer la fessée dans des bonnes conditions. Il touche des notions comme « se contrôler/perte de contrôle » qui mériteraient un sujet à part. Cependant une maîtrise n’est pas synonyme d’absence de désir spécifique. Et mon but dans cet exposé concerne justement des critères qui distinguent un désir « fessée » d’un désir S/m. En quelque sorte je cherche à positionner la fessée comme pratique autonome, si cela puisse exister, dans la multitude des fantasmes existants.

 

-Y a-t-il possibilité de quitter le terrain du S/m en se reposant sur la convention sociale qui elle n’a rien d’objectif, mais qui exprime l’approche subjective d’une majorité ?

 

Un exemple très simple : Un adulte qui infligeait dans le temps une fessée à un mineur savait très bien que ce traitement de force provoque une douleur. D’ailleurs causer une douleur était le but de la fessée en vu d’améliorer le comportement. L’expression : Je te fesse pour ton bien, allait dans ce sens. Changer le comportement pour faciliter l’insertion sociale du futur adulte en lui montrant le bon chemin d’une manière forte.

L’adulte, était-il alors un sadique, car les effets qu’il causait correspondent aux critères intersubjectifs ci-dessus dans mon article ?

N.b. On voit facilement d’ailleurs la distinction entre éduquer et maltraiter.

 

Cette question entre dans le cadre de la morale. Je ne suis pas compétente pour y répondre. Même si le sujet m’intéresse au plus haut degré sur plan philosophique.

 

J’aimerais toutefois attirer votre attention sur la législation allemande des années 50. Elle autorisait la fessée comme moyen éducatif, mais interdisait en même temps tout châtiment envers un mineur dans le but de gain de plaisir physique chez l’adulte. Avec d’autres mots : une limitation d’éventuels côtés malsains de la fessée.

 

Nous n’avançons pas dans notre question, mais nous pouvons constater :

 

Une personne ayant conscience de la douleur provoquée par la fessée et qui s’en servait dans un but éducatif et non libidinal, était considérée comme éducateur en non comme sadique.

 

Ne croyez pas que je me servirai de cet argument en faveur de la DD. Désexualiser entièrement cette pratique me parait aussi absurde que désexualiser une relation de couple.

 

J’aimerais attirer votre attention sur le fait que les deux stades d’Abraham concernent le développement des chaque être humain.

Je les ai appliqués sur la fessée, mais leur signification analytique est beaucoup plus vaste. Si le terme sadique ne convient pas, on peut le remplacer par le terme agressivité qui concerne beaucoup de personnes, même à l’âge adulte.

 

Pour rester dans le concret et éviter toute métaphysique j’aimerais par la suite examiner la notion et le rôle de l’agressivité dans l’acte de la fessée qui me parait son seul élément sadique.

 

A suivre…

 

Par isabelle183 - Publié dans : Dialogue entre DD et S/m
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Samedi 29 novembre 6 29 /11 /Nov 13:48

J’ai déjà insisté sur le fait que la distinction entre fessée et S /m me semble souvent bien subjective. Plus que sur des critères objectifs, elle se base sur des émotions personnelles qui sont rationalisées. Ce qui veut dire avec des mots simples :

 

Chacun voit midi à sa porte !

 

Argumenter alors selon mon propre ressentir me parait futile. C’est déjà fait sur maints blogs et souvent avec beaucoup de savoir faire.

 

Je soulève donc une question importante :

 

Existe-t-il des critères qui permettent une distinction objective entre fessée et S /m ?

 

J’exclus volontairement pour l’instant la DD de ma réflexion pour ne pas compliquer les choses inutilement. J’y reviendrai une autre fois.

 

Personnellement je pense que des telles critères existent.

 

J’aimerai vous présenter un modèle éloquent, basé sur la pensée de Freud avec les compléments de Karl Abraham, Otto Fénichel et Théodor Reik. La difficulté consiste moins d’argumenter de manière analytique, mais de rendre ces arguments compréhensibles avec des mots simples. Je me lance donc dans un tel essai à partir d’une image concrète.

 

Quand je regarde des images qui montrent le résultat d’une fessée, il y en a qui m’attirent et d’autres non. Mon émoustillement se base sur une comparaison des marques avec les miennes quand j’étais corrigée.

 

Pour me sentir "efficacement"  punie il me faut quelque chose de bien corsée, appuyée et intensement rouge.

 

La couleur cramoisie me convient bien. C’est un rouge foncé éclatant qui tire légèrement vers le violet. Le rouge maximal en quelque sorte qui ne virera pas vers des bleus dans les heures à venir et qui s’estompera progressivement au cours de la journée.

 

Par contre quand je vois des photos de fessiers violacés, ou pire encore qui présentent des lésions de peau, il n’y aucune réaction qui se produit en moi à part une incompréhension pour des telles pratiques. Elles me paraissent aussi stimulantes qu’une partie de pétanque ou un match de foot. Je ne m’y attarde pas. Je vais voir ailleurs. Ce n’est pas mon monde fantasmatique.

 

Je ne parle volontairement pas de la sensation de douleur qui est toujours subjective et que j’écarterai pour cette raison de mes considérations. Toutefois je ne pourrais qu’imaginer, car je n’ai aucune expérience de telles pratiques.

 

Il y a des personnes, amateurs de la fessée qui distinguent ces deux pratiques  en appellent celle qui provoque des hématomes ou lésions du S/m ou S /m hard, une qui s’approche plutôt de la mienne du S /m soft ou simplement fessée. Bref une telle considération n’apporte rien de nouveau. Elle reflète simplement une opinion à un sujet.

 

L’élément essentiel à mes yeux qui mérite attention c’est la présence d’excitation chez les uns et l’absence d’excitation, si ce n’est pas rejet total, chez les autres. Et là nous sommes au dessus des opinions, dans le concret. C’est à partir du concret justement qu’il faut chercher notre distinction.

 

A suivre très bientôt…

Par isabelle183 - Publié dans : Dialogue entre DD et S/m
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