Dimanche 22 février 7 22 /02 /Fév 23:45

Je n’ai jamais eu une conception du rituel qui rejoint ce qu’on appelle le sacré. Ma façon d’être et ma pensée se situent trop loin de la religion.


Fidèle à une éducation anarchiste je suis restée proche de l’internationale et je n’y crois donc pas dans les « sauveurs suprêmes » que ce soit Dieu, César ou Tribun.


Le « Sauvons nous, nous même » m’a toujours paru de bon sens ou comme on dit en allemand : « Sauve-toi, toi-même, puis Dieu t’aidera ». 


Cette approche de la vie en combinaison avec mon existentialisme et mes influences de la psychanalyse, me pousse continuellement à chercher mon épanouissement dans le « ici  et maintenant» au lieu de compter sur des notions aussi vagues comme la chance, le hasard, le destin etc.


Je vis mes envies de discipline domestique au sein de mon couple dans le but d’un accomplissement personnel au mieux possible. Je fais pareil avec d’autres particularités de ma personnalité en essayant toujours de réaliser le réalisable. Je n’ai pas habitude de me perdre dans des désirs impossibles.


Cependant il est signifiant que mon désir de « discipline domestique » et de fessée soit contradictoire à mes tendances « anarchistes » conscientes. Je pense qu’il est important d’accepter ses contradictions et de les vivre pleinement si on envisage un épanouissement quelconque.

Tournons nous maintenant vers le rituel. Selon Boris Cyrulnik

(Les nourritures affectives) « le rituel structure la communication entre deux personnes, deux peuples.

 

Il est étiologiquement (étude des causes ; note isabelle) un « entre-deux » sensoriel, grâce auquel les corps peuvent s’harmoniser, les émotions se communiquer et les idées s’échanger.

 

Le rituel ne cherche ni le compromis, ni le juste milieu, il permet un équilibre. »

 

J’admets qu’un rituel au sein d’un couple tournant autour de la fessée et  de la pratique de la discipline domestique ne soit pas chose habituelle. Cependant, je ne vis pas pour les autres et pour correspondre à leurs conceptions d’un couple et dans ce sens mon choix est fait.

 

Discipline rime avec règles fixes et au fil du temps j’en ai élaboré une petite liste. La plupart de ces règles  sont dépourvu de toute rationalité et de bon sens et se basent simplement sur mes fantasmes. Je ne leur accorde donc aucun sérieux, ni de justification dans ma pensée. Il me plait d’être astreinte par mon compagnon à une « discipline de fer » quasi permanente, en me préservant tout de même des « plages de vacances ». Mais au sein d’un couple uni les habitudes s’installent, une communication non verbale s’instaure et monsieur sait très bien saisir quand j’ai besoin de décrocher de tout.

 

Vu la nature quasi purement libidinale de mes règles, il m’a parut juste que je laisse aussi à mon compagnon l’initiative d’établir les siennes qu’il aime appliquer à mon égard. Bien sur, tout se discute, mais je ne suis pas du style à refuser ce qui pourrais épanouir mon homme. J’accepte donc des « contraintes » niveau vestimentaire et concernant ma présentation. Les fantasmes de mon homme concernent essentiellement le visuel. Jamais il m’a suggéré une conduite à adopter ou une restriction de ma vie de femme. Au contraire. Il fait tout pour m’encourager dans mes projets personnelles et donc autonomes en intégrant le contrôle de leur réalisation dans un programme disciplinaire. Et ceci encore conformément à mes souhaits. Je pense que ce détail est essentiel pour notre réussite de la discipline domestique. Il y a grande différence entre un homme qui impose par exemple le port d’une jupe ou robe au lieu d’un pantalon avec un homme qui interdit les activités sociales, sorties ou pire encore qui se croit au moyen âge en interdisant une activité professionnelle pour que madame soit 24/24 à sa disposition. Dans ce sens la notion d’esclave ou de soumission pour le bon plaisir nous est étrangère.

 

Une fois des règles établies le rituel peut se mettre en place. Il s’est créé au fil du temps et non par une réflexion volontaire. Quand il y a des éléments qui nous plaisent à tous les deux, nous les gardons et on les intègre dans notre ménage.


Mon homme dispose donc de toute une panoplie qu’il applique selon ses envies et dans ce cas plus rien ne se discute. Il décide et moi je dois m’y plier sous peine d’une sévère correction supplémentaire que j’estime dans ce cas largement méritée.  

 

Pour moi le rituel est hautement chargé d’émotions. Il me rappelle que mes actes ont des conséquences douloureuses. Ma contrition ne tourne pas autour d’un regret pour une éventuelle faute commise, mais implique l’expérience que le fantasme tant jouissif dans  ma tête, s’avère moins jouissif qu’imaginé au moment de sa réalisation. Dans mes fantasmes c’est la sensation imaginée que procure la fessée qui est le moteur d’excitation. Dans la réalité la douleur que procure la fessée punitive n’a rien de jouissif pour moi, je la redoute même. Mon excitation investit le rituel qui tient donc le rôle d’intermédiaire entre fausse appréciation de la réalité dans mes rêveries et la réalité elle-même.

Je parle ici de la fessée punitive bien sur qui se distingue par son mécanisme d’excitation complètement de la fessée érotique.


Dans la fessée érotique c’est l’acte en soi qui me procure des sensations agréables. Dans la punition c’est « l’autour de la fessée », ses alentours qui véhiculent mon plaisir et bonheur, d’où aussi le titre de mon blog.  C’est dans ce sens que je me situe loin du masochisme proprement dit qui met l’accent sur la douleur.

 

Il y a aussi un bon nombre de liens inconscients en moi qui se rapportent au rituel. Se sentir bien à la maison, se sentir chez soi, se sentir aimée dans le sens qui aime bien, châtie bien. La notion d’être encore et surtout très sévèrement éduquée malgré mon âge.


Adolescente (à part dans mes rêves) je n’aurais jamais accepté une telle discipline par personne. Je n’avais pas encore une vue dégagée sur toutes les facettes de ma personnalité.

Aujourd’hui il me plait parfois de considérer ma grande capacité de travail et ma soif d’études « sérieuses » comme fruits de la discipline domestique, en particulier de la fessée. Je sais qu’il n’y a aucun rapport, mais j’aime bien me bercer de temps en temps dans des illusions romantiques. Et que serait la discipline domestique au fond d’autre qu’une forme particulière de romantisme…

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Samedi 21 février 6 21 /02 /Fév 22:40

Le paddle c’est un instrument que j’affectionne pour mes séances éducatives. Pour moi il entre parfaitement dans le cadre de la discipline domestique.

Je lui trouve une élégance certaine et une efficacité redoutable. Puis le paddle tout cuir est agréable à toucher et son odeur m’envoûte toujours.

Je suis très soigneuse avec mes instruments de discipline et je consacre régulièrement du temps à leur entretien. Cela s’apparente bien au fétichisme et culte d’objet.

Chez nous son emploi est rare et réservé à certaines grandes occasions.

C’est un instrument très bruyant qui nécessite une bonne isolation phonique ou encore une absence de voisins. Bien que le fantasme d’un voyeur auditif me titille beaucoup, je tiens à rester discrète. J’ai déjà été fessée dans une pièce à côté quand nous avions eu de la visite de personnes qui nous sont très proches et qui connaissent nos petites habitudes. Au début ils étaient un peu gênés, mais ils ont vite pris l’habitude. Maintenant j’ai l’impression qu’elles n’attendent que cela.

 

Je ne provoque quasiment jamais une fessée dans notre vie quotidienne à part quand il s’agit d’un contexte érotique. Mais j’ai besoin aussi de mettre en relief mon côté démonstratif. C’est plus fort que moi et nous organisons (très rarement tout de même) des soupers « fessée punitive » où je me comporte avec beaucoup de désinvolture envers mon compagnon.

Cela s’enchaîne sur des mises en garde, puis arrive ce qui devrait arriver. Monsieur s’excuse auprès de nos invités et me fait passer à côté.

La sonorité d’une fessée au paddle impressionne toujours et cause un grand amusement et curiosité chez nos invités.

Avec le temps ces rares personnes, ami(e)s de très longue date de mon compagnon et beaucoup plus âgées que moi arrivent à créer une ambiance de plus érotique par leurs commentaires et leur « sérieux d’implication ».

 

Je suis très reconnaissante envers mon homme qu’il sache me proposer un public qui sait faire la part des choses. M’accepter comme femme adulte dans les situations courantes de la vie quotidienne et accepter également mon côté fantaisiste. C’est un grand art de savoir choisir un public avec lequel je puisse me sentir à l’aise pour un laisser aller sans retenue. Ces visiteurs viennent chez nous en vacances pour quelques jours uniquement et repartent pour le reste de l’année dans leurs pays. Tout ingrédient y est pour que j’aie envie de partager une tranche de ma vraie vie, de me donner telle que je suis réellement. A raison d’une ou deux « doses » par an, je me sens comblée. Il ne m’en faut pas plus pour m’épanouir dans ce sens.

 

Le paddle n’est pas un instrument qui marque ou comporte des risques. Il laisse un séant uniformément rouge, voire très rouge.

 

J’aimerais citer ici Théodor Reik pour une meilleure compréhension du fantasme « fessier rouge ».

 

« Elle aimait la sensation comme une indication qu’elle devenait plus jolie.

C’est seulement le désir de la petite fille d’être admirée, son espoir d’embellissement, qui était la cause de son action. Elle ne cherchait pas la souffrance, mais l’effet associé à la souffrance. »

 

Voila encore un indice qui éloigne bien mes fantasmes tournant autour de la fessée du monde SM.

 

Dans ce sens le paddle en cuir est plus un accessoire de beauté qu’un instrument de punition. Mais bien sur, la construction de mon fantasme « fessée » est plus complexe que ces deux phrases de Reik, même si je m’y retrouve bien.

Par isabelle183 - Publié dans : Éloge des instruments
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Samedi 21 février 6 21 /02 /Fév 00:10

En cette saison, si tôt le matin, le soleil vient juste de se lever. L’atelier de Monsieur est plongé dans une brume de feu qui rend ce lieu presque initiatique. Il en joue toujours sur le mystère de son jardin secret. Pas uniquement avec moi. Ici c’est la tenue imposée selon le bon gré de l’artiste. Le plus souvent la nudité intégrale. J’ai un grand respect pour le travail de mon compagnon et je ne m’avise jamais de pénétrer son intimité en me cachant sous des vêtements. Ce n’est pas une règle établie, mais une initiative de ma part. Pour rien au monde je voudrais gâcher le charme de cet endroit.

 

Quand je rentre ici dans mon plus simple appareil, son regard sur moi est différent. Il semble chercher l’inspiration. Souvent il ne dit rien. Un long silence s’installe entre nous.

 

Suis-je encore la femme de sa vie ? Me trouve-t-il toujours aussi attirante qu’au premier jour ? Est-il encore heureux avec moi ? Pense-t-il à d’autres femmes ? A tous ces modèles qui se succèdent au fil des semaines ?   Arrive-je encore d’accomplir mon rôle de muse ? C’est aspect de ma personnalité qu’il préfère avant tout ?

 

Mets tes mains derrière  ta tête et retourne toi lentement, isabelle. J’ai eu une petite idée cette nuit.

 

Je prends un réel plaisir à me mettre à la disposition de mon compagnon. Je ne connais pas trop la mauvaise humeur.  Comme disent mes parents, je suis née avec un sourire sur mon visage. Je ne discute jamais les instructions de Monsieur. Dans ma vie de couple je suis très sage, une vraie fille modèle. Enfin, il ne faut pas trop me chercher non plus. Sinon je réagis.

 

Je m’applique en silence. J’aime quand le regard de mon compagnon devient concentré, quand il pénètre ce monde parallèle qui n’est accessible qu’aux artistes. Il n’y a plus question de séduction entre un homme et une femme, ni de complicité d’un couple de longue date. Je ne suis plus sa compagne. Seulement un modèle dont il évalue le physique et la capacité d’expression en toute objectivité. Il est facile de flatter une femme avec des compliments sur son physique, mais le doute persiste toujours. Ici, dans cette situation, c’est différent. Il ne manque pas de modèles et son choix n’est jamais influencé par ses sentiments. S’il fait ce casting avec moi, je dois correspondre au mieux à son idée.

 

Tu feras l’affaire, isabelle !

 

Ce sont des mots dépourvus de tout romantisme, mais dans son langage cela veut dire beaucoup. Je me sens extrêmement flattée. Il me trouve toujours esthétique et gracieuse. Je me souviens encore de notre première rencontre où il n’arrêtait pas de s’extasier devant ma symétrie. Un discours étrange qu’aucun homme avant lui n’avait tenu devant moi.

 

Approche isabelle!

 

Sur la table de travail, je vois une multitude d’instruments de punition. Des cravaches avec des bouts de formes différentes : ronds, carrés, triangulaires, rectangulaires. Puis quelques badines d’épaisseurs diverses. Je n’ai aucun mal à deviner ses intentions. La vue du programme m’inquiète au point de perdre mon assurance habituelle.

 

 

A suivre...


Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Vendredi 20 février 5 20 /02 /Fév 23:49

Puis, Monsieur sort de sa poche un bandeau en velours noir.

Ma peau se couvre de chair de poule. Je n’ai jamais joué à ce jeu.

 

Le velours est une douce sensation sur la peau. Le monde autour de moi s’efface et je plonge dans une noirceur totale.

En temps normal j’aime beaucoup la noirceur pour me reposer. L’absence de toute lumière me berce et m’aide à m’évader dans des mondes imaginaires. Je me sens bien protégée.

 

La caresse du velours est contrecarrée par le silence de l’attente. Le plateau de dégustation que je venais de voir s’est imprégné dans ma mémoire, m’a impressionnée. J’essaye d’imaginer la multitude de sensations diverses. Il est facile de se préparer mentalement à la fessée quand le choix de l’instrument est connu. Le trop par contre ne s’apprivoise pas. Il multiplie l’appréhension, lui donne de visages différents. Il me met devant l’incertitude d’une situation qui échappe totalement à mon contrôle. Je ne suis pas actrice dans ce jeu.  Uniquement cible d’une action que je ne puis prévoir.

 

Le bandeau change mon approche au monde, m’éloigne de la vie sociale et me permet de n’exister que pour cette fessée en attente.

Un premier coup tombe. Je suis surprise par la douceur. Le bruit de l’impacte est étrange. La sensation de cuir contre cuir m’est familiere. Mais quelque chose me semble différent. Je ne suis pas capable de le définir.

Puis une nouvelle longue attente. Le plaisir imposé exerce une fascination insolite sur moi. Il me permet un laisser aller en brisant mes inhibitions. Le désir de me mettre sous les ordres de mon compagnon me hante.

Chercher une autre forme de liberté en abdiquant la liberté conventionnelle.

Un sifflement. Bois contre cuir de mes fesses. Vibrante brûlure d’une badine souple. Un gémissement dû à la surprise. La douleur est à nouveau légère. Elle s’estompe vite. L’arrière goût est indéfinissable. Je suis déroutée. Je n’arrive pas à saisir les intentions de Monsieur.

L’effet du bandeau me fascine. Vivre c’est aussi évoluer sous les regards des autres. S’y retrouver, être approuvé, lire les émotions qu’on évoque. Parfois c’est lourd à supporter. Le besoin de vérifier mon impact dans le regard des autres m’obsède. Etant plus jeune j’ai multiplié mes expériences dans ce sens, vérifier et revérifier comment mes désirs charnels étaient perçus.

Chercher en permanence une justification de soi-même. Au point de perdre de vue ma propre jouissance.

Les intervalles entre les coups ne sont pas réguliers. L’intensité non plus. L’instrument change à chaque impacte.

 

L’idée de fessée artistique qui crée un tableau par des marques différentes sur mon postérieur me trouble.

La peur de la souffrance s’est envolée. Elle a laisse place à la confiance entre deux personnes.

La société nous contraint à une double vie. Une qui est officielle, nos interventions sur ce monde, l’autre qui tient compte du désir de notre corps.

Le plaisir et la jouissance doivent se pratiquer en cachette. Depuis l’enfance nous apprenons que notre entourage est une menace de la jouissance en créant des interdits.

Encore quelques impactes. Nous n’avons pas l’habitude de déterminer un nombre de coups. Nous concevons la fessée comme un acte qui nous procure mutuellement du plaisir. Les chiffres n’ont pas de place dans notre univers.

Nous marchons au feeling, à l’excitation procurée. Chacun doit trouver son compte. Fesser pour échanger un trouble commun.

Le bandeau me révèle ses secrets. Retour en enfance en étant adulte. Plaisir d’être « pas sage » en cachette, marquer sa différence par une pratique peu commune. Peur de la découverte, envie de la découverte, être vue, être grondée, être punie. Punie pour aimer d’être punie. Fantasmes érotiques tournant autour de la punition.

Mon derrière brûle de plus en plus. Il ne s’agit pas de douleur, mais d’une agréable sensation tant recherchée.
Mon corps trahit son excitation par ses mouvements. S’exprimer par son corps, langage le plus vieux, langage archaïque. Vision troublante pour mon fesseur. Vision stimulante pour son excitation. But et raison de me fesser.

Mystère de jouissance qui se vit et ne s’explique pas. Qui est en nous et qui demande de passer à l’acte.

Le bandeau me parle de mes irrationalités et de mes envies. Besoin d’émotions de plus en plus intenses.
La peur de la sanction qui se transforme en désir de sanction. La punition à sa base est conçue pour mettre fin à un plaisir interdit. Empêcher pour ne pas recommencer. L’efficacité de la méthode est douteuse.
La punition est devenue mon plaisir. La jouissance s’est déplacée. La transgression a perdu sa saveur. Elle continue à exister comme élément d’un jeu.

La fessée n’a pas besoin de prétexte. Elle trouble par le simple fait qu’elle existe.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Jeudi 19 février 4 19 /02 /Fév 22:25

Je n’aime pas parler de ma vie privée outre en ce qui concerne la fessée et la discipline domestique. D’ailleurs elle ne contient rien d’extraordinaire. Je suis une personne de plus banale. Discrète et sécrète. Une femme sans histoires.


Toutefois je fais une exception aujourd’hui. Parce que cela concerne mon blog. Ma petite famille s’agrandit sous peu. Je me trouve donc dans l’impossibilité passagère d’écrire. D’où la baisse du nombre de mes post. A priori des nouveaux textes se feront rares pendant quelques temps. Je ne saurais dire jusque quand.


Déjà lente dans mon courrier à l’état normal, je serais encore plus lente. Je vous prie de m’excuser. Je n’aime pas répondre par une seule phrase aux questions de mes lecteurs qui m’écrivent des mails détaillés. Je suis soucieuse de toute suggestion. Je réfléchis vraiment si je peux les réaliser. Au cas où cela me convient pour l’idée bien entendu.


Il m’arrive aussi d’écrire des « textes sur commande » selon les inspirations des personnes.


Quelques exemples :


L’écho


Ambiance anglaise


Dominatrice improvisée


Donc si vous avec envie d’une histoire personnalisée n’hésitez pas à me contacter.


isabellesrt@yahoo.fr


Je profite également pour remercier les personnes qui m’envoient des liens. Je ne puis pour des raisons de copyright ni publier des clips inconnus sur le net, ni des documents en pdf. Je ne tiens pas à changer ce principe pour agrandir mon audimat.


Je suis avant tout une personne passionnée par l’écriture de récits et romans. Et j’ai envie de mettre l’accent sur ces deux axes encore plus dans l’avenir.


isabelle

Par isabelle183 - Publié dans : Editorial - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Jeudi 19 février 4 19 /02 /Fév 21:23

J’ai une passion pour les brosses à cheveux. Non pour la fessée, mais - comme c’est surprenant ! - pour me brosser les cheveux. Je ne sais pas qui est le plus fétichiste à ce sujet dans notre couple. Je pense que c’est mon homme. Mon fétichisme va plutôt dans la direction différentes coupes et couleurs, tandis que monsieur est un adepte de la longueur. Ce n’est jamais assez long. Je suis même passée par les extensions, il y a quelques années. Là c’était vraiment très, très long.

 

Les cheveux longs c’est beau à voir. Je l’admets. Mais ce n’est pas pratique du tout. Alors je les attache toujours, du matin au soir. Puis si je sortais avec mes cheveux flottants du dos je ressemblerai à une ado, vu ma morphologie.

 

C’est Monsieur qui a le sens pratique chez nous. Il m’a crée un petit espace soin de cheveux dans la salle de bain où sont accrochés mes différentes brosses. Je n’ai jamais fait un lien entre ce petit sanctuaire et la fessée.

 

Puis je me suis faite une nouvelle copine qui partage ma futilité, mon goût de musique (je n’y croyais pas), le culte du corps, ma passion pour la lingerie etc. D’ailleurs nous nous sommes rencontrées dans la salle d’attente d’un cabinet d’esthéticiennes.

 

Petit à petit nous nous sommes rapprochées et les sujets de papotage devenaient plus intimes. Un jour, ma nouvelle copine, intriguée depuis pas mal de temps par toutes ses brosses, m’avait demandée à quoi ça servait cette collection. Et quand je lui ai répondu :

 

A brosser mes cheveux !

 

elle m’a regardée stupéfaite en lâchant déçue un petit :

 

C’est tout ?

 

Je n’ai pas fait le lien tout de suite. Tellement l’idée de me faire fesser avec une brosse à cheveux m’est étrange. Puis elle m’a parlé des son adolescence, de sa mère et patati et patata…et d’un autre emplois des brosses en me demandant enfin clairement :

 

Et ta collection de brosses ne sert qu’à tes cheveux ?

 

J’ai poussé un cri de cœur :

 

Ah non, jamais avec une brosse. Nous avons un martinet pour cela.

 

C’était spontané. Exprimée sans arrière pensée. Comme une évidence. Une gaffe de plus dans une interminable série de gaffes. Parfois je me dis que je ne quitte que rarement mon mode intellectuelle, car je me connais trop. Dès que je m’engage sur le terrain vécu, expériences, sens pratique etc ça dérape vite. Heureusement ma copine ne remarqua rien. Elle aussi prit ma confidence involontaire comme une évidence. Puis nous avons discuté fessée. Sérieusement. Entre femmes.

 

Franchement ça fait plaisir. Bref nous sommes devenues amies.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Jeudi 19 février 4 19 /02 /Fév 21:10

Deux bonnes copines qui exaspèrent leurs hommes par un grand retard à cause d’un shopping sont attendues à la maison. Les hommes, confortablement installés dans leurs fauteuils, en train de discuter. Le martinet négligemment posé sur la table. C’est une situation qui se passe des mots et qui me donne l’impression de retrouver mes culottes d’antan en coton. L’époque où les relations entre hommes et femmes sont encore voilées de mystère par absence d’expérience. L’époque où s’échangent des petits détails entre amies sur ce qui pourrait être, accompagnés de gloussements. L’âge bête dans toute sa splendeur sur lequel se porte une partie de ma nostalgie.

 

Ma copine rive ses yeux sur le martinet. Elle me semble un peu déstabilisée. Elle sait très bien à quoi cela sert. Mais elle ne s’y attendait pas. Puis la complicité entre les hommes et leur bonne humeur lui parait suspecte. Que se passe-t-il dans cette maison ?

 

Un regard fugace vers moi. Je hausse mes épaules. Ca fait neuneu et ça agace parfois bien mon homme. Zut, espère qu’il n’en tiendra pas compte.

 

Le martinet sur la table, mon martinet à moi. Cette situation m’est familière. Elle se distingue bien d’un autre qui s’annonce par les mots :

 

Va chercher le martinet !

 

C’est la variante bien plus vicieuse à mon goût:

 

Tu vois ce qui t’attend. Tu l’as bien cherchée, isabelle.

 

Le mari de ma copine à l’air joyeux. Je devine le sujet de discussion entre hommes. Si Monsieur trahit notre petit secret, il y a de la DD en l’air.

Nous aussi, entre femmes nous avons abordé le sujet à quelques reprises. Ma copine est intriguée par ce mode de vie. L’envie de passer à l’acte ne lui manque pas. Mais comment parler à son homme d’un tel désir sans passer pour une illuminée.

 

Visiblement elle n’a plus de souci à se faire. Son homme semble même prendre l’initiative. Peut-être cela va un peu trop vite pour elle. Elle se colle à moi. Deux filles adultes prises en flagrant délit. Ce n’est pas le petit grand retard insignifiant, mais la proximité du fantasme. C’est ce non-dit qui cause la rougeur sur nos joues.

 

J’ai l’impression de lire dans ses pensées qui ressemblent étrangement aux miennes concernant mon homme :

 

Va-t-il ou ne va-t-il pas sévir devant un public ?

 

La situation m’émoustille beaucoup. Bien que je n’aime pas la fessée punitive, tous les ingrédients y sont pour une belle mise en scène. Et ça, ça ne me laisse pas indifférente. Ce n’est pas la situation en soi qui me procure une gêne. Plutôt l’idée d’affronter le regard de ma copine par la suite. De devoir répondre à certaines questions, à ses éventuelles moqueries.

 

Approche !

 

Je crois attendre le battement du cœur de ma copine. Elle hésite un bref instant, puis elle se lance vers un nouveau futur.

 

Pas bavard son homme. Il rend hommage à la mentalité de la montagne. On parle peu, on agit. Pourtant je me trompe pour aujourd’hui. Il commence à la sermonner. Un peu maladroitement. Son fort accent du sud rajouté une touche campagnarde à la scène. Ca sent le jambon du pays et le saucisson. J’ai presque envie de rigoler.

Quand tombe le verdict je suis terriblement déçue.

 

On verra pour la suite à la maison. Désormais tes petites caprices ne se passeront plus comme avant !

 

Et sans attendre mon homme prend la relève :

 

A nous deux, isabelle. Pas de raison de retarder ta punition. On va montrer à nos amis comment on règle ce genre de retards. Prépare toi.

 

Je suis presque en colère. Ma copine a échappé au pire. Un discours idiot et voila tout. Peut-être son mari ne va même passer à l’acte plus tard. Peut-être il se rétractera de son propre courage. Possible aussi que je ne saurais jamais ce qui c’est passera plus tard chez eux. Elle va me dire que tout était seulement une blague. Et moi je passe à la casserole devant tout le monde. C’est injuste. J’ai envie de trépigner.

 

Maintenant tout le monde me fixe. Monsieur prend très mal quand je me montre désobéissante. Il vaut mieux pour moi de m’y applique sagement.

Je baisse mon beau jean de sortie. Il est super moulant et pour me démouler ce n’est pas mince affaire. Ca donne lieu à des mouvements assez comiques à voir. Je n‘ai rien à reprocher à mon physique, mais là j’ai l’impression de passer pour le boudin de service. J’essaye de me consoler par le fait que ma copine soit bien plus enrobée que moi. Ca m’aide un peu.

 

La culotte aussi, isabelle !

 

Ben voyons. Pour une fois que je porte un string. Je ne vois pas trop l’intérêt de l’enlever. C’est conçu pour avoir les fesses en l’air. Ce n’est pas la petite ficelle entre les hémisphères qui va changer quoique ce soit à la fessée. Bon, je ne rouspète pas. Je m’exécute.

Avoir un jean et le string baissé aux chevilles donne une dégaine d’enfer.

Ca fait franchement ridicule. Mon entourage partage mon ressentir. Et cette « saleté de copine » se pare de son plus beau sourire du dimanche. Ah si je la tenais entre mes mains. Je ferais revivre mes expériences entre femmes à ce niveau avec le plus grand plaisir.

 

Une fois allongée sur les genoux de Monsieur celui-ci ne fait semblant. Comme d‘hab c’est la vraie fessée qui sait si bien me remettre à ma place. Je n’ai aucune dignité à ce niveau. Je commence vite à me tortiller, car le jean m’empêche de pédaler avec mes jambes. Le martinet ça fait rapidement très mal. Ce n’est pas la torture, mais je suis d’un tempérament expressif et on m’entend crier haut et fort, surtout de colère au début.


 

Je profite même pour pousser quelques mots peu gentils. Ce qui est tout au contraire de ce que je suis d’habitude. La fessée me sert comme défouloir et je ne me prive pas de l’exprimer. J’oublie la présence de nos amis. Je fais « comme chez moi ».

Puis la fessée entame son action de bienfaisance. Le sincère regret pour mon faut pas s’impose à moi. La douleur commence à créer cette gratitude que je recherche dans cet acte. Etre prise en main, me voir imposée des limites à ne pas franchir. Pouvoir compter aussi sur la fermeté et intransigeance de mon homme. Son absence de corruption quand il me punit. Aucune promesse de coquinerie ne l’arrêterait dans son action.

Puis arrive le moment tant entendu. Perdue dans une sentimentalité sans borne, je fonds en larmes. Larmes d’une émotion tellement intense qui m’envahit de la tête aux pieds. Monsieur est en symbiose avec mon ressentir. Il profite d’un bouquet sonore pour conclure l’acte. Ceci au cas que je n’aurais pas bien retenue ma leçon.

Puis il me glisse la main sur ma tête, quelques attentions de tendresse et un bisou sur mes fesses.

 

 

Quand j’ai le droit de me relever, je suis une autre personne. Plus le moindre signe de colère. Seulement un profond sentiment d’amour envers mon homme.

 

Plus tard dans la cuisine ma copine m’aide à préparer le repas. Elle est assez curieuse envers ce qui vient de m’arriver. Elle pose des questions de filles. Ca se passe très bien. Entre les mots je vois bien qu’elle aimerait que la même chose lui arrive un jour.

 

 

Ca te dit une petite bouffe chez nous la semaine prochain, isabelle. On pourrait aussi faire avant les magasins comme aujourd’hui.

 

 

J’ai toujours très mal aux fesses. Ca brûle terriblement dans mon jean étroit.

 

Sans façon ! Pas envie de renouveler cette expérience.

 

Elle le lance un petit regard, visiblement déçue…

 

Et ça oser s’appeler une bonne amie. J’ai envie de lui balancer :

 

La prochaine fois tu t’occuperas toute seule de tes affaires de fessée. Je ne ferai pas le pitre une deuxième fois pour toi.

 

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Vendredi 6 février 5 06 /02 /Fév 23:29

- Non seulement il garde mes petites culottes après m'avoir fessée, mais le soir, à ses heures perdues, le docteur WATSON bricole avec ma photo.

Il est vrai que j'ai posé pour Paris Hollywood sans rien dire à mes patrons. Ce n'est pas pour arrondir mes fins de mois, car je suis bien payée. 

C'est pour le plaisir de Sherlock qui lit régulièrement cette revue que la PostMail of England lui apporte chaque semaine!

Alors Isabelle, si vous pouviez me donner un petit coup de main et monter à tous vos lecteurs les oeuvres de ce WATSON de malh....

 

(On entend la porte qui s'ouvre. C'est le Docteur WATSON qui vient d'entrer et qui surprend Noémie la femme de chambre affairée à écrire son mail.

S'ensuit des divers bruits, puis le froufroutement d'une culotte qui glisse et très vite le son caractéristique des claques qui s'abattent sur l'arrière train de la pauvre Noémie encore vétue de son serre taille noir favori. Tout ça dure un bon moment.)

 

- Isabelle, je reprends la main ... bien qu'elle soit un peu endolorie.

Elle l'a bien méritée sa fessée. En plus elle savait que je venais la voir. Quelle provocatrice, elle n'attendait que cela! Enfin une petite culotte de plus à mon crédit!

Vous pouvez les montrer à tous ses fesses. Et sous ma signature. J'assume parfaitement tous ces plaisirs que je partage avec vous. 

Particulièrement le désordre du bas droit avec ces merveilleux plis! 

Les yeux fermés imaginez la lecture en braille qu'en fait la paume de la main lorsqu'elle s'attarde sur ces plis. Allons, il faut que tu te calmes WATSON.

 

Amitiés respectueuses, Chère Isabelle.

 

Docteur WATSON

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mercredi 4 février 3 04 /02 /Fév 13:45

JPC/Escobar, mon dessinateur favori en matière de fessée et source d’inspiration inépuisable pour mes récits vient de publier sur son blog quelques planches de Naughty angel, une BD consacrée à la fessée entre filles.


Voici un aperçu :




Et voici le lien pour découvrir les planches complètes !


http://jpcworldcolorgalery.hautetfort.com

Par isabelle183 - Publié dans : Editorial - Communauté : La fessée
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Mercredi 4 février 3 04 /02 /Fév 13:35


Je me suis lancée dans cette aventure, il y a un an, très tard dans la nuit.


En suivant les instruction c’est vraiment très facile et accessible à tous sans connaissances en informatique. Si j’y arrive cela veut tout dire.


Je sais me servir d’un traitement de texte depuis les premiers ordinateurs 286 portables et aller plus loin dans les secrets de l’informatique me parait inutile à mon niveau.


Ecrire c’est une occupation à temps complet et je pense sincèrement qu’une superbe mise en page d’un blog ne sert pas à grand-chose si le contenu fait défaut.


Depuis mes premières publications sur le net mes textes littéraires ont attiré plus de monde que je ne le pensais. Le genre érotique était nouveau pour moi, une pure distraction pour contraster avec ce que j’écris habituellement dans la vie. Puis j’y ai pris goût.


A vrai dire, un an plus tard, je suis contente de l’aventure de mon blog qui prouve que photos, dessins et vidéos ne sont un ingrédient indispensable pour être visité. Ce qui n’empêchera pas d’en mettre de temps en temps. Surtout quand il s’agit des créations personnelles, notamment de mon artiste fétiche JPC/Escobar. Mes stats n’ont pas cessé d’augmenter et à partir d’un certain moment j’ai décroché de me soucier du référencement, des liens etc, etc.


Le mois dernier je suis arrivée à 50 000 visites sur le mois (à quelques dizaines près). Je pense que c’est une belle réussite pour un blog littéraire sans être un écrivain de renom. Il me parait difficile de faire encore mieux sans changer la conception de mon blog. Donc plus de défi perso ici concernant les chiffres. Seulement le souhait de trouver matière de distraire ceux qui me découvrent, ceux qui aiment me lire et ceux qui sont fidèles à mon blog…


isabelle


Par isabelle183 - Publié dans : Editorial
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Mardi 3 février 2 03 /02 /Fév 16:42

      Nouvelle règles au ménage

 

Beaucoup de pensées traversaient l’esprit de Lucie dans son lit en écoutant les gémissements non équivoques de sa tutrice. Visiblement celle-ci s’adonnait à des activités nocturnes dont Lucie avait ignoré l’existence, il y a quelques jours encore. Elle ne l’avait même pas soupçonnée, d’être dotée d’un ressentiment jouissif quelconque.


Son image de Nadège se basait au début uniquement sur la réputation de cette femme et ne lui avait donné aucune envie de mieux la connaître.


En voyant les effets sur ses élèves, surtout les fessiers striés pendant les cours de gym, sa curiosité s’était éveillée. Ce n’était pas une pure coïncidente, mais un appel des désirs enfouis au plus profond d’elle. Alors elle prenait de plus amples renseignements, en apparence innocents, mais correspondant à un profond besoin de vouloir en savoir plus.


Même si elle n’apprit pas grand-chose, certaines phrases embrasaient son imagination, s’incrustaient en elle en provoquant des fortes sensations au-delà de toute attente.


Puis l’espionnage des coutumes de cette maison étrange s’avérait comme une suite logique de sa démarche. L’enjeu ne concernait pas la satisfaction d’une simple curiosité envers les autres, mais envers sa propre nature qui semblait accordée à ce contexte riche en émotions.


Elle ne regrettait pas sa demande d’être « tutorisée » par Nadège et malgré les conditions particulières elle avait évolué vers un épanouissement incontestable.


Sa seule erreur commise consistait dans le fait de se poser des questions toujours par rapport d’elle-même sans pouvoir dépasser cette vue limitée.


Or Nadège était vraiment une éducatrice hors pair comme découvrit Lucie petit à petit. Elle l’aidait à dépasser ses propres frontières en mettant en relief à même temps l’autre comme complice dans un jeu qui se jouait à deux.


Les pensées de Lucie se détachaient de plus en plus de sa propre personne et se tournaient vers Nadège comme moyen et aide précieuse de se situer dans ce village.

Les troublants exercices et indices, judicieusement mis en place par sa tutrice, accéléreraient cette formation.


Accepter que Nadège ne fût pas une autorité sans limites qui imposait à sa guise selon son échelle de valeurs, mais un simple être humain avec ses points forts et faibles, lui prirent son aspect effrayant que Lucie avait redouté pendant des mois.


Elle comprit ce que devenir adulte impliquait aux yeux de Nadège : saisir que les gens sont ego devant les impératifs de leurs corps, mais différents dans la manière de les vivre et réaliser.

L’éducation dans ce village ne visait pas un comportement irréprochable selon des critères définis, mais servait au plaisir des protagonistes. Ce n’étaient que les élèves qui confondaient éducation avec privation de droits.


En fait ce petit monde servait à réaliser ses désirs sous un prétexte tant qu’on n’osait pas de se les avouer.

 

Extrêmement émue par cette conclusion, Lucie décida de passer à l’acte. Elle se levait et quittait sa chambre vers celle de Nadège. Dans le couloir nocturne au clair de la lune (notre héroïne souriait de tant de romanisme accumulé) elle entendait mieux les soupirs débauchés de celle qui n’était plus un idéal ascétique, mais le leurre d’une aspiration plus sensuelle. Lucie avait toujours trouvé Nadège très belle et son austérité augmentait son charme à ses yeux. Toujours les cheveux attachés, toujours tirée à quatre épingles, jamais la moindre phrase ou mot au travers, le mur des apparences s’effondrait à chaque pas. Ne restait devant la porte que l’appel d’un désir qui encourage un autre de s‘approcher. Deux femmes qui allaient s’affronter dans de nouvelles conditions qui restaient à définir.

 

Lucie saisit la poignée de la porte et appuya. La porte s’ouvrit sans un bruit, mais provoquait un appel d’air qui fit sursauter Nadège de ses activités solitaires.

La petite lampe du chevet était allumée. Nadège essayait de se réfugier sous la couette comme une gamine que l’on attrape dans un jeu interdit. Ses cheveux étaient défaits et magnifiques à voir. Sans son éternel chignon elle paraissait des années plus jeune. Le rougissement de ses joues lui allait à la merveille. Lucie crut pendant un instant de rencontrer une personne inconnue. Elle regardait la scène avec un émerveillement. Puis ses yeux se posaient sur la nouvelle strape, accrochée à côté du lit.


Soudainement elle comprit qu’un changement de rôles allait se produire. Elle ne savait pas exactement comment s’y prendre et il fallait improviser pour devenir éducatrice à son tour.

Le sourire enchanté disparut de son visage et elle s’efforçait d’une apparence aussi sévère que celle dont Nadège aimait se parer. Elle s’approcha du lit et attrapait sa tutrice par une oreille. Ce petit geste lui procurait un plaisir inouï. Un sentiment de puissance traversa son esprit et elle comprit aussitôt la magie de se glisser dans la peau d’une autre.

 

« N’as-tu rien à me confier, Nadège ? », dit-elle avec fermeté dans la voix, surprise de son soudain courage.

 

La tutrice se fit petite et s’adaptait à son tour. La terrible Nadège semblait retourner à l’âge d’une élève.

 

« J’ai des vilaines habitudes », avoua-t-elle et ceci depuis des années. « Je m’en veux souvent. A chaque fois que je te punis mon corps me joue des sales tours. Le soir après t’avoir couchée je m’enferme dans mes rêves de jeune fille et j’imagine de tomber sur une élève qui me rend la pareille. »

 

« Sois en sans soucis », répliqua Lucie aussitôt. « J’ai grandi et je suis en mesure maintenant de travailler avec toi sur ton comportement pour rectifier tes erreurs de ta brillante carrière. Je te préviens, je serai aussi dure que toi tu as été avec moi. Fini tes petits plaisirs en cachette. Désormais tu jouiras uniquement quand moi je le décide et de la manière que je t’imposera. Tu réapprendra vite quels sentiments l’on éprouve quand on doit s’introduire un doigt dans le derrière en hurlant à tue tête pour manifester son approbation faute de mieux. »

 

« Non, tout mais pas ça », s’écria Nadège indignée. « Je refuse de me rabaisser à ce point devant toi. Je suis une tutrice et trop bien élevée. »

 

« Je ne ferai qu’appliquer tes propres méthodes. Telles que tu me les as enseignées et ceci à chaque fois que je l’exigerai. »

 

Lucie se munit de la strape et l’approcha de son nez pour s’enivrer de l’odeur du cuir. Puis elle sortit Nadège de son lit et la mit au garde à vous. Elle lui enleva la chaînette autour du coup à laquelle pendait la clef de sa ceinture et se libérait de la contrainte.

 

Deux femmes, toutes les deux entièrement nues se tenaient l’une devant l’autre.

Mais c’était Lucie à présent qui tenait la discipline de la maison en main.

 

« Quand j’aurai fini avec toi pour ce soir tu ne sera pas fière, Nadège. Tu brailleras dans mes bras comme un bébé et tu embrasseras cette belle strape avec ferveur. Et pour commencer et me montrer ton obéissance j’aimerais que tu adoucisses ce cuir un peu trop rigide encore avec ta salive. C’est dans ton intérêt de t’y prendre avec soin et à tout petit coup de langue. »

 

Un élan de colère se dessina sur le visage de la tutrice :

 

« Tu n’oseras pas de me faire un tel tour. Jamais je t’ai demandé pareille discipline. »

 

« Et tous ces tartines de fromage puant que j’ai du avaler au fil des jours, en souriant et en te remerciant et que j’ai dû même réclamer pour le droit d’un petit soulagement. »

 

« Tu ne cherche qu’à te venger, Lucie. Tu es loin des principes d’une bonne éducation. Regarde-toi. Tu es plus belle que jamais. Tu es en excellente condition physique avec une santé de fer grâce à mes méthodes. »

 

« J’en suis consciente et je ne met pas l’efficacité de ton travail en doute. S’il m’a fait tant de bien, il en sera de même pour toi. Fini le café et les croissants au petit déjeuner pour toi. Place à la tisane et aux bonnes tartines. On révisera aussi la gym et ton passée de majorette. Tu retrouveras le prestige de l’uniforme et l’aisance d’un entrejambe glabre et huilé par mes soins. Estime-toi heureuse que tout cela restera entre nous pour ne pas ruiner ta réputation. Ne me force pas d’aller plus loin. »

 

Lucie lui tendit la strape et après une petite seconde d’hésitation Nadège sortit docilement sa langue pour commencer son travail.

L’ancienne élève lui passa une main dans entrecuisse pour vérifier l’impacte de ses mots. La tutrice poussa un petit cri de surprise puis ouvrit sagement le passage. Au premier toucher Lucie se rendit compte d’un lien poignant qui liait Nadège et elle. Les deux femmes partageant un univers en commun qui n’attendait que de s’épanouir dans une nouvelle entente. 

L’une comme l’autre frissonnait devant un avenir de plus jouissif.

 

Avant de corriger sa tutrice Lucie l’accompagnait au petit coin et surveillait le bon déroulement des choses pour éviter une mauvaise surprise. Elle se souvenait des innombrables fois qu’elle dut prendre la pose devant Nadège qui ne lui permit aucune pudeur dans ces moments-là. Pour ne courir aucun risque (expression usuelle de la tutrice avant les sanctions très lourdes) elle lui appliqua également un petit lavement que Nadège endura le yeux « droits devant » et penchée bien en avant, les jambes largement écartées.

Puis une fille toute propre et bien préparée marchait en direction de la chambre pour une correction de taille.

 

Quand Lucie l’allongea sur ses cuisses, elle ne put s’empêcher de regarder longtemps le splendide fessier qui attendait un traitement intense.

Soudainement elle réalisait qu’elle attendait ce moment depuis des semaines. Elle fit un premier essai pour tester l’instrument si facile à utiliser par sa tenue en main. Le bruit de l’impact résonnait dans ses oreilles et laissait une longue marque sur une peau albâtre. Nadège sursauta de douleur et un profond soupir lui échappait.


Lucie appliquait l’instrument consciencieusement et avec méthode en faisant une longue pose après chaque coup.


Il en suffit une dizaine de collisions pour que la tutrice perdît toute retenu et décence. Elle pédalait dans l’air avec ses jambes, criait sa douleur à haute voix et essaya des se protéger les fesses avec la main libre qui n’était pas coincée contre le corps de Lucie.

Mais notre élève connaissait trop bien la technique  et immobilisait l’autre main.

 

Nadège abandonnait vite toute résistance et pudeur. Elle fit de promesses de s’améliorer, d’obéir au moindre geste et de prendre au sérieux son entraînement.

Quand Lucie s’arrêtait enfin un derrière rouge foncé et strié avait bien retenu sa leçon.

 

« Je me sens bien mieux », sanglota-t-elle. Ma conduite sera exemplaire et je donnerai plus raison d’un châtiment. Merci de m’avoir punie à la hauteur de mes fautes.» 

 

Cette nuit Nadège et Lucie partageaient le même lit et s’accordaient pour une symphonie de gémissements dans la tendresse et la découverte.

 

Le lendemain matin pendant que Nadège mangeait avec le dégoût de la débutante son infâme tartine et buvait la répugnante tisane, Lucie avec le goût d’un croisant au beurre et d’un café corsé en bouche, préparait la cire en sifflotant pour exercer son métier à domicile. Le monde lui appartenait désormais et le soleil radieux qui traversait la fenêtre confirmait son impression. Il faisait si bon vivre dans ce village enchanté quand on avait fini son apprentissage.

 

 

Suite chapitre 29


Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie
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Dimanche 25 janvier 7 25 /01 /Jan 10:46

A part écrire je ne sais pas faire grand-chose. Malgré des centaines d’articles ici et ailleurs la mise en page et surtout les finesses des éditeurs de texte me posent toujours un problème. C’est un blocage et un manque d’envie en même temps. Et surtout une lassitude de me trouver avec des nouvelles versions de firefox ou d’internet explorer toujours devant des surprises désagréables.

Je dois admettre que la plateforme d’overblog est loin la plus facile à manipuler pour une personne sans connaissances techniques.

Je suis béate d’admiration quand je vois les superbes mises en page de certains blogs. Je me demande combien de temps passent leurs auteurs pour arriver à un tel résultat.

Toutefois, malgré une mise en page qui manque d’homogénéité et qui contient d’innombrables  erreurs le nombre de visites sur mes blogs ne cesse d’augmenter. Je pense donc que vous mes lecteurs, vous me pardonnez le fait que je suis maladroite au niveau technique.



En attendant que je trouve un meilleur moyen pour faciliter la lecture de ce texte voici la


TABLE DE MATIÈRES COMPLETE:

 

LA FILLE AUX CHEVEUX NOIRS

 

 

Chapitre  1 :  La rencontre

Chapitre  2 :  Réflexions à la  maison

Chapitre  3 :  Promenade à Toulouse

Chapitre  4 :  Le bain 1

Chapitre  4 :  Le bain 2

Chapitre  4 :  Le bain 3

Chapitre  5 :  Retour à la bibliothèque

Chapitre  6 :  La  métamorphose 1

Chapitre  6 :  La  métamorphose 2

Chapitre  7 :  Le sauna 1

Chapitre  7 :  Le sauna 2

Chapitre  7 :  Le sauna 3

Chapitre 8 : Discipline domestique ou l’art de recevoir et donner la fessée 1

Chapitre  8 : Discipline domestique ou l'art de recevoir et donner la fessée 2

Chapitre  9 :  Réflexions à la bibliothèque

Chapitre 10 : Jeux de soubrette 1 

Chapitre 10 : Jeux de soubrette 2

 

 

Chapitre 10 : Jeux de soubrette 3

Chapitre 11 : L’érotisme des corsets 1

Chapitre 11 : L’érotisme des corsets 2

Chapitre 12 : Soirée spéciale 1

Chapitre 12 : Soirée spéciale 2


 

 

Chapitre 13 : Marché aux esclaves 1

Chapitre 13 : Marché aux esclaves 2

Chapitre14 : La bibliothécaire la plus sexy de France 1

 

Chapitre14 : La bibliothécaire la plus sexy de France 2

Chapitre 15 : Paris est une brune 1

 

Chapitre 15 : Paris est une brune 2

Chapitre15 : Paris est une brune 3 (suite et fin)

 

Par isabelle183 - Publié dans : Indexes de mes romans et récits
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