Dimanche 8 mars 7 08 /03 /Mars 14:11

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 7

 

 

Ces deux-là se retirent, contents de leur choix. Paul et Mathias se lèvent, un vaste sourire envahit leurs visages. Les deux compères qui ont tout manigancé retrouvent leur appétit d'acteurs.

Mathias découvre la cambrure d'Elise comme il ne l'avait jamais imaginée. Celle-ci s'est bien prêtée au jeu, alors que Paul avait laissé entendre qu'elle pouvait se faire prier. De toutes façons, il n'avait pas l'intention d'une fessée donnée au rabais. Quant à Paul, il avait déjà eu l'occasion d'apprécier de près la capacité d'Isabelle à recevoir une fessée magistrale. De là à en être le distributeur ... mais cet honneur ne devait pas être trahi. Ce que lui offre Isabelle rendrait la trahison difficile.

Mathias rompt le silence.

 

- Une dernière fessée vous sera offerte, en hommage à nos hôtes. Celle qui désire arrêter la première la fessée qu'on va vous donner doit clairement dire "Je laisse Isabelle -si c'est Elise qui parle- décider de la phase finale". Et réciproquement bien sûr...

 

Rien n'est dit à cet instant sur ce que cela signifie.

 

La distribution commence. Mathias a lancé l'assaut. Le shorty n'est en rien un frein à l'ardeur du fesseur ni un frein aux morsures qu'une fessée provoque souvent au début quand elle est administrée sans retenue. Elise le craignait un peu. Elle avait compris que la fessée serait un enjeu entre les deux hommes. Son buste bien calé sur la table, la croupe sur le bord, les cuisses sagement tendues et droites, les pieds touchant à peine le sol. Rapidement, ses fesses reprennent la couleur et les sensations que la douche avait apaisées. Les claques n'atteignent pas les cuisses, seule une main caressante les effleure parfois, le temps d'un bref repos.

 

Puis la valse reprend.

 

En écho, Isabelle a tout le loisir d'apprécier l'effet des vêtements qu'elle a choisis. Bien que mieux défendues, ses fesses semblent aimantées par la main qui les claque. Paul redécouvre avec Isabelle ce qu'il avait connu dans le passé.

 

Mais la fessée qu'il donne avec autant d'ardeur que son compère ne l'empêche pas d'observer Elise. Celle-ci lève les yeux de temps à autre, ces yeux qui défient, puis qui se font presque enjôleurs.

 

Le bruit des claques n'empêche pas fesseurs et fessées d'entendrent des cris et des bruits venant de l'étage. Une courte pause dans la fessée du bas. Chacun se rend compte que Bertrand est sans doute en train de répéter avec sa compagne l'exercice en cours au rez-de-chaussée.

 

- Ne vous inquiétez pas pour nous. Carole était en manque, un effet de contagion sans doute.

 

L'hilarité de Bertrand est facile à deviner. Et Carole doit avoir fort à faire pour atténuer l'impact de ses mains larges et puissantes. Combien parmi les quatre convives s'intéresse aux mains de Bertrand, aux mains d'un manuel qui manie aussi bien les livres savants que la hache du bûcheron. Un manuel qui a manifestement d'autres talents.

 

Elise s'est toujours intéressée aux mains des hommes. Elle aime leur contact, dont elle découvre aujourd'hui qu'il peut emprunter des voies peu explorées. Une fessée l'après-midi, une seconde en début de soirée. Elle connaît la vigueur de mains d'intellectuels sportifs à temps partiel. Est-elle prête à goûter à des mains qui lui avaient paru impressionnantes lors des salutations. En attendant, elle apprécie de plus les mains de Mathias.

 

Elle aimerait rendre Paul jaloux du plaisir qu'elle est prête à afficher en étant fessée par un autre. Elle approche son visage du corps de Paul, à hauteur de ses reins. L'ambiguïté est totale. Cela n'échappe pas à Mathias qui lui claque les fesses frénétiquement. Le corps d'Elise oscille un peu sur la table, et en roulant de la sorte, elle repense au supplice du boulanger dont Paul l'avait une fois menacée. Elle est obligée d'enlever ses mains de la table, et de les glisser sous ses seins. Paul la regarde et lui dit qu'elle peut aussi bien les glisser entre ses cuisses pendant qu'elle y est. Mathias comprend par là qu'il tient l'occasion de fesser de la plus belle manière la plus jolie fille qu'il ait rencontrée. C'est une main ferme qui claque sans retenue chacune des fesses d'Elise pendant que de l'autre il s'empare des cheveux d'Isabelle pour les approcher de la peau vermillon qu'il meurtrit d'une ardeur sans égal.

 

La symétrie du jeu serait totale si Isabelle, par le bénéfice de l'expérience, ne savait si bien se faire désirer. Paul est presque maladroit. Il aimerait libérer les fesses d'Isabelle de toute entrave, même visuelle. Quelques claques manquent leur but. Mathias ne peut s'empêcher de rire. Paul se reprend, en offrant à Isabelle une fessée mémorable. Celle-ci ne peut s'empêcher de rouler vers le corps de sa partenaire au point que Paul est obligé d'agripper le string pour que les fesses d'Isabelle redeviennent un point fixe. Les fesses sont balayées à la volée d'une main leste qui finit par la faire réagir.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Jeudi 5 mars 4 05 /03 /Mars 23:31

Le verdict est sans appel. Carole et Bertrand confirment leur choix, d'un commun accord, sans aucune réserve. Ils conduisent Isabelle au milieu de la pièce et demandent aux deux rigolards du fond de bien vouloir s'approcher d'Elise. Isabelle fait durer le suspens. Puis ce sont quelques mots jetés comme un couperet:

 

- Je propose qu'Elise soit fessée par Mathias, que nous soyons fessées l'une à côté de l'autre en travers de la table, la tête de l'une au niveau des fesses de l'autre, et cela jusqu'à ce que Bertrand et Carole nous signalent à leur manière qu'il est temps de passer à table. Fessées à la main, bien sûr, sauf si Carole et Bertrand proposent un autre instrument.

 

Carole décidément en verve intervient.

 

- Oublierais tu que nous sommes des travailleurs manuels.

 

Après les mains des villes, les filles, on vous offrira les mains des champs.

Elise ne peut accepter de ne décider de rien.

 

- On peut au moins prendre le temps de se changer ? J'ai marché près de six heures, j'ai eu droit à une petite séance de relaxation sous la neige, mais j'aimerais prendre une douche, grignoter un peu ...

 

Mathias se rend alors compte de l'oubli d'Isabelle.

 

- Isabelle, quelles tenues allez vous porter tout à l'heure ?

 

Peu de temps s'écoule avant la réponse, juste le temps d'un regard vers Elise.

 

- En sous-vêtements, et vous nous laissez le choix. Vous n'aurez pas le droit d'exiger de les enlever. Vous aurez simplement celui de choisir l'intensité de la fessée en fonction de ce qui nous protègera.

 

Elise vient de réaliser qu'elle est à nouveau démunie. Son petit sac à dos ne contient rien qui puisse rivaliser avec ce qu'Isabelle est capable d'avoir préparé.

 

Paul vient à son secours, à sa manière.

 

- Pour la douche, pas de problème. J'ai aussi besoin d'en prendre une, j'ai eu un petit coup de chaud tout à l'heure!

 

Isabelle prend son temps. Elle choisit de protéger ses seins, la table rustique risquant de trop solliciter ses points sensibles. Protéger, mais pas trop, la guêpière suffira. Pour le bas, une ficelle et des porte-jarretelles. Elle prend son temps, mais elle est plus préoccupée qu'il n'y parait. Elle connaît les goûts de Mathias, sa sophistication dans les relations sensuelles, elle sait aussi qu'Elise lui plait beaucoup. Elle le connaît assez pour qu'il se montre disposé à en remontrer à Paul, en matière de fessée. Et Elise est une proie de premier choix, qui ne connaît Paul que depuis quelques mois.

 

De son côté, Elise se montre plus fébrile. Elle ne va tout de même pas remettre son short, Mathias serait capable de le tordre et de lui blesser l'entrejambe. Elle se sent ridicule avec un shorty de tulle brodé qu'elle aurait préféré garder pour l'intimité d'une relation de couple. Elle n'a pas trop le choix. Mais elle sait que ses fesses rendraient transparent n'importe quel sous-vêtement. Et pour faire diversion, elle décide de ne rien porter sur la poitrine. Sa forme physique ne lui fait pas craindre une position longtemps allongée sur le ventre. Ses seins sont assez jeunes et fermes pour résister au supplice du boulanger. Et puis c'est la façon qu'elle a choisi pour faire front.

 

Chacun ayant pris son temps, l'aimantation des uns par les autres fait qu'ils se retrouvent tous arrivant dans la pièce principale à quelques secondes d'intervalle. Les hommes ont gardé leur pantalon de toile ou de coton, leur chemise ou polo. Carole a simplement passé une jupe plus courte. Ce sont les deux autres jeunes femmes qui font sensation. Les hommes s'assoient près du feu, et ne sachant pas quoi faire de leurs mains, ils jouent l'un après l'autre avec le tisonnier.

 

Carole sait quoi faire de ses mains. Elle s'affaire autour de la table, installant un tissu molletonné, posant des serviettes pliées en deux sur les deux bords opposés où elle invite Elise et Isabelle à s'incliner.

 

-Bon, messieurs, les jeunes femmes sont prêtes. Votre apéritif est servi, mais ne tardez pas, la suite pourrait refroidir. Tiens, Bertrand, tu viens, ce n'est pas encore notre tour.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mercredi 4 mars 3 04 /03 /Mars 16:59

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 5

 

Le halo de la lampe tempête les accueille, avec Mathias en embuscade.

C'est à ce moment-là qu'Elise observe véritablement Isabelle. Elle ne l'avait jamais vue comme cela. Petite mais hautaine. Elle l'imaginait vulgaire, elle la trouve incroyablement disciplinée, obéissant à Mathias par le seul jeu du regard.

 

Isabelle, en vert, noir et rose, redécouverte par Elise. Des yeux verts, d'un vert plus émeraude que les siens. Des cheveux plus noirs que les siens. Et surtout, c'est seulement à ce moment là qu'Elise découvre ce que porte Isabelle. Un short, d'un rose qu'elle trouve indécent, tout juste bon à équiper les pom-poms girls du fin fond de l'Arizona, un short qu'elle voudrait rendre hors-jeu tant il dessine et découvre les fesses mieux qu'elle n'a pu le faire avec le sien et ses propres ciseaux. Elise comprend maintenant les sous-entendus glissés par Paul au téléphone au cours de l'après-midi, puis au début de la fessée dans les alpages!

 

Paul lance à Mathias.

 

- Je crois qu'Elise vient découvrir sa deuxième défaite. Mais rentrons, laissons nos hôtes juger par eux-mêmes.

 

Bertrand et Carole ne se font pas priés pour les rejoindre dans la salle commune. Paul et Mathias s'écartent, ils ne veulent pas interférer avec le choix du jury, même s'ils ont du mal à contenir leurs fous-rires. Peut-on être à ce point enfant, la cinquantaine approchant!

 

Elise et Isabelle sont placées dos à dos. Elles sont gagnées par le fou-rire de leurs compagnons. Elles rentrent dans le jeu sans réticence, Isabelle avec le sens inné de la discipline qu'elle ne cache plus, Elise qui vient enfin de retrouver la maîtrise de soi et la sérénité qui lui sont coutumières.

 

Elise la plus jeune est de loin la plus grande. Elle en impose de félinité et de naturel. Ses jambes ne peuvent qu'attirer le regard. Ses longues jambes que le short qu'elle porte ne cachent en rien. Mais Isabelle n'est pas en reste. Plus menue proportionnellement, elle sait orienter les regards qui oublieraient de la croiser par une façon provocante de se tenir droite, à la fois poupée barbie et femme d'affaire. Ce qui détonne, c'est ce short rose et très petit qu'elle arbore avec insolence. Malgré la différence de taille entre les deux filles, la lisière des shorts semblent dangereusement proches du point de vue d'Elise.

 

- On ne va pas délibérer pendant des heures. Le résultat parait clair.

 

Bertrand annonce donc à sa façon le résultat, et Carole renchérit à l'attention des deux mâles réfugiés loin de l'arène, tout en s'adressant à la gagnante:

 

- Isabelle, puisque tu gagnes, quel est ton choix ?

 

Elise tente une dernière manoeuvre:

 

- La gagnante décide de quoi ?

 

Du fond de la salle, c'est Mathias qui lance:

 

- Celle que le jury aura désignée comme gagnante décidera qui fesse qui, sachant que chacune de vous deux sera fessée en même temps par l'un de nous deux. Elle devra aussi préciser les conditions dans lesquelles se déroulera l'exercice.

 

Elise, du tac au tac:

 

- Ah oui, et Carole et Bertrand, ils vous distribuent martinet et cravache et nous tiennent en laisse à quatre pattes?

 

C'est Carole qui réagit.

 

-Nous, on fait le jury. Après on fait la tambouille. On verra plus tard si vous nous faites une petite place. Mais ici, c'est une bonne maison, il n'y a jamais eu de dérapage! Et puis, je suis fille de paysan, et j'ai pourtant horreur du cuir!

 

Elle éclate de rire. Plus en chair que les deux autres femmes, elle sait instantanément inspirer la confiance. Elle et Bertrand sont connus pour être de joyeux vivants, et Elise doit reconnaître en elle-même que les choses semblent parfaitement maîtrisées. Isabelle redevenue complice lui glisse que la seule chose que l'on peut craindre ici, c'est d'être fessée avec douceur par n'importe lequel des habitants au milieu de la nuit!

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mercredi 4 mars 3 04 /03 /Mars 16:51

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 4

 

Elise entend d'autres personnes pouffer. Puis Carole à son tour entre dans la danse. A quelques dizaines de mètres, malgré l'amortissement des sons par la petite neige de plus en plus dense, Elise entend distinctement:

 

- Tu en as de la chance, Elise. Bertrand n'a jamais voulu me faire le cadeau d'une fessée sous la neige.

 

Paul reprend, goguenard:

 

- Mais la fessée n'a pas commencé. On en était aux préliminaires.

 

Elise ne peut s'empêcher de pester.

 

- Paul, je t'en prie, tu n'es pas obligé de convier tout le monde ...

 

- Ma belle, il vaut mieux te préparer pour la soirée.

 

- Ca veut dire quoi ...

 

- Isabelle va venir te chercher une fois terminée la fessée que je vais te donner. Tu auras vite fait de comprendre par toi-même.

 

- Mais ... Paul ...

 

Paul a déjà entouré d'un bras le bassin d'Elise collé au rondin. L'un et l'autre savent que les instants qui vont suivre requièrent concentration. Les fesses de la jeune femme sont totalement offertes, à bonne hauteur.

Sans effort de la part de Paul, la main balaie l'air et les flocons pour surprendre la peau fraîche qu'elle colore un peu plus à chaque mouvement. Tout à son plaisir, Paul ne remarque même plus les fossettes que dessinent les fesses d'Elise, fossettes qui l'avaient tant troublé la première fois qu'il l'avait vue nue, fossettes qui se contractent, se figent presque, à l'instant où retentit la claque.

 

Elise ne bouge plus. Elle se surprend à apprécier ce régime de croisière. Elle n'ose pas risquer la moindre ondulation du corps, de peur de casser la magie qu'elle croit ressentir. La main de Paul lui fait du bien. Manquent juste peut-être les caresses que l'autre main aurait pu offrir en même temps que la fessée.

 

Le temps qu'il fait, le temps qui passe, cela compte peu. Pourtant, au même moment, Paul et Elise se redressent. La fessée cesse. La montagne peut s'abandonner dans le calme à la nuit et la neige qui tombent.

 

Appuyée contre la barrière, à quelques mètres de Paul et d'Elise, Isabelle observe la scène. Paul esquisse un sourire.

 

- Ah, Isabelle. Désires tu la même chose ?

 

Elise ne croit pas possible que Paul puisse plaisanter aussi vite après ce qu'ils viennent de partager.

 

- Oui, bien sûr ... Un peu de patience.

 

La voix un peu métallique d'Isabelle tranche avec la voix chaude et douce de Paul. Celle-ci surprend Elise par l'assurance qu'elle affiche à cet instant.

Isabelle prend la main d'Elise, tout en lui tendant la culotte et le short. Vexée, d'un mouvement brusque, Elise les lui arrache de la main. Son short tombe, Elle le ramasse, et Isabelle lui tapote les fesses en lui disant :

 

- Pas trop froid ?

 

Paul croit un instant qu'Elise va gifler l'autre fille. Mais c'est lui qui est surpris. Elise, à l'adresse d'Isabelle:

 

- Si tu veux me caresser, aide moi d'abord à me rhabiller!

 

Elise jette un oeil à Paul, le regard est chargé de colère mais aussi de défi. C'est elle qui prend la main d'Isabelle.

 

- On fait quoi maintenant ?

 

Les deux jeunes femmes se dirigent vers le refuge.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 14:40

                Discours de la méthode

 

Lucie se regardait avec ravissement dans la glace pendant que Nadège lui ajustait soigneusement les jarretelles de son premier corset. La sensation d’une taille fermement maintenue lui plaisait beaucoup, autant esthétiquement que physiquement. La contrainte volontaire lui imposait une respiration légèrement accélérée et sa voix sonnait un peu plus aigue, plus guindée, plus tutrice.

Pour la première fois de sa vie elle portait une culotte brodée en dentelle de Calais. Elle était si fière de sa promotion sociale après son éprouvant apprentissage.

Nadège lui avait suggéré un petit tour de coup en velours noir du style victorien qui allait à la merveille avec une belle coiffure de cette époque. Nadège maîtrisait aussi parfaitement l’art de mettre une jeune femme en valeur que le maniement du martinet ou de la cravache.

 

Lucie, pour marquer son nouveau statut avait décidé pour ce jour de garder son ancienne tutrice seulement habillée d’un petit tablier blanc, des chaussures hautes et une petite coiffe de soubrette.

Le contraste entre ses propres vêtements et celles de Nadège symbolisait bien le nouveau rapport de force au quotidien. Dans ce cadre inédit Lucie ne satisfaisait pas uniquement sa coquetterie, si longtemps opprimée, mais aussi ses ambitions personnelles et ses idées d’une éducation adéquate pour des nouvelles élèves. Elle décida de se passer d’un tailleur strict ou d’une longue robe et un chemisier. Elle se plaisait trop dans ses sous-vêtements affriolants.

 

Pendant que Nadège fit la vaisselle en exposant son popotin marqué par la nouvelle discipline, Lucie se vit au bout de ses rêves. Elle ne prévoyait nullement de la ménager en estimant que des années de manque d’une main ferme ne se rattraperaient pas en deux jours.

 

Lucie se souvenait avec nostalgie de son adolescence qui fut caractérisés par des fortes exigences de son corps. Animée par des contradictions constantes, elle avait passé des années entre pensées inavouables et une volonté de les effacer comme s’il s’agissait d’un dessin de crayon. Là où son désir disait oui, sa raison disait non. Autant elle essayait de se réprimander, autant les idées voluptueuses se renforçaient.

Pour mieux apprivoiser ces tendances honteuses, elle aimait s’imaginer soumise à une discipline salutaire, imposée avec fermeté pour mettre de l’ordre dans le chaos des émotions, sensations et contradictions personnelles.

L’idée d’être strictement éduquée sous la tutelle d’une autre femme lui paraissait le summum de l’épanouissement. Elle s’imaginait dans un tel univers à l’abri du risque de dérapage vers des envies encore plus gênantes ou audacieuses.

Cette femme dont elle rêvait, surveillait ses mauvais penchants et les blâmait sévèrement. Elle mettait le plaisir de Lucie en rapport avec un bon comportement et n’accordait qu’une récompense en cas de mérite. Elle avait l’autorité d’établir d’interdits et veillait à leur respect.

Avec Nadège, Lucie avait appris la différence entre ses propres restrictions et celles des de autres. Se voir imposer le dépassement d’un interdit personnel l’embarrassait le plus et lui parut comme la pire de punition. Mais à chaque fois, le souvenir gênant se transformait vite en impression corporelle et l’envie de revire une telle situation la hantait.

 

Avant de connaître Nadège son approche pubertaire aux châtiments corporels se manifestait parfois dans des propos et critiques cocasses, parfois par une vive rébellion contre toute obéissance et interdiction.

Mais peu importe sa position, il restait un élément invariable et troublant: la honte de céder à une tentation. En elle s’exprimaient simultanément le fait d’être facilement excité et un désir indomptable d’activité charnelle.

 

Quand Nadège la déculottait, elle se sentait dépouillé de tous ce qui protège sa pudeur. Mais le fait que l’attention se concentrait sur son derrière, la rassurait, car l’essentiel qui causait sa honte restait un élément secondaire

 

Quand elle devait se présenter nue devant d’autres personnes, elle rougissait moins à cause de la punition à venir, mais à cause de son excitation, cachée au début. Mais vu les positions à adopter, puis l’épilation intégrale tout le monde se rendait vite compte de l’effet produit sur elle. Ainsi elle abordait toute livrée au regard d’un public curieux et moqueur cette douleur qui devient plaisir et qui se manifeste par les liquides de son corps. Malgré des embarrassent terribles, elle se plaisait trop à la merci de Nadège et lui faisait confiance.

L’effet désinhibiteur de la fessée lui procurait des titillements encore plus intenses et sa gratitude envers Nadège allait dans ce sens quand elle lui remercia après chaque punition. Elle aimait sa tutrice et se sentit aimée par elle.

Le châtiment modifiait étrangement la honte et souvent elle se disait : malgré l’humiliation et la douleur que tu m’infliges, tu me procures aussi des agréments si puissants que je trouve mon compte quand même. Dans ces moments elle se sentit supérieure à Nadège et aux spectateurs et les considérait comme des pauvres ignorants de l’art sublimissime de la jouissance.

Bien sur quand ses pulsions extrêmes se calmaient, la honte revenait. Pas à cause de la punition, mais à cause de sa jouissance éprouvée.

 

Elle chérissait des songes d’être condamnée et châtiée publiquement pour ses penchants. Expier ses fautes à la manière que Nadège exigeait d’elle devint un acte libératoire et hautement chargée de sous-entendu et non-dit en apaisant une excitation accumulée.

Ainsi se récréait un univers d’adolescence en étant adulte où la discipline se vivait sous un tout autre angle et où une fille sage était celle qui avait droit à des récompenses de femme.

Le prétexte punitif servait à réaliser ses fantasmes.

Se plier sur le genoux de Nadège signifiait : fait avec moi ce que tu as envie. Je suis consentante. J’accepte ta volonté et tes traitements, mais je ne sais pas encore ce que j’attends de toi. Laisse-moi du temps et ne me bouscule pas. Montre-moi petit à petit par le jeu se qui se cache en moi. Ou encore : initie-moi à ce que je m’interdis et ce que je ne connais pas encore.

 

Son apprentissage avait porté ses fruits. Maintenant Lucie savait bien se positionner au sein de ce village merveilleux. Elle n’était plus la jeune fille hésitante qui avait franchie ce monde inconnu par un irrésistible besoin d’évasion. Elle avait compris que l’acceptation de soi constatait l’élément clef ici. Elle n’était pas la seule en quête de cette énigme d’où la multitude de stagiaires de tout âge.

Puis elle saisissait aussi que ses troubles, partagés par tout le monde ici, ne se soignaient pas en adoptant une position fixe, soit élève, soit tutrice, mais en suivant un rythme mystérieux. Le bonheur consistait simplement à s’y adonner en inversant les rôles en cas de besoin.

 

Après avoir inspectée le ménage de Nadège, elle lui offrit une séance d’entraînement de majorette. La tutrice, vu son âge, semblait assez grotesque dans son costume et bien mal à l’aise.

Dépouillée de toute décence et pudicité, elle transpirait bientôt comme une simple élève et son corps se couvrit d’un hâle luisant.

Lucie pendant ce temps se contenta de surveiller les exercices, allongée confortablement sur le canapé en buvant un thé glace et en grignotant des petits fours. Devant elle sur la table de salon était posé la strape, insigne de son rang qui attendait son l’usage.

Lucie ne se donnait pas la peine de se lever pour sanctionner les erreurs de Nadège et la fit venir en cas d’infraction. La sueur fit glisser la strape sur la peau du derrière en causant des marques en forme d’éventail et notre héroïne ne se lassait pas de s’enivrer de ces signes visibles de son autorité.

Elle rêvait les yeux ouverts en imaginant la cérémonie officielle de son intronisation de tutrice. Elle allait donner un aperçu de ses capacités d’éducatrice devant ses pairs avec Nadège dans le rôle ingrat de l’élève en manque de discipline. Il fallait inventer un petit spectacle cuisant et rien que l’idée de cet avenir glorieux émoustillait le sang de Lucie.

 

C’est ainsi qu’elle affronta son regard à nouveau dans la glace du salon. Pendant un instant elle crut voir sur son visage un air familier de Nadège, un sourire énigmatique venant de ses propres profondeurs qui ne ressemblaient plus à des sombres abysses insondables, mais à des douces pentes ensoleillées où il fit bon s’y promener.

 

Un sourire évocateur pour celles qui partageaient ces passions.

 

Subitement le tableau de Mona Lisa n’avait plus de secret pour Lucie. Elle était enfin devenue une femme adulte consciente de ses désirs.


Texte: isabelle183
16/06/2007

Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 12:13

 

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 3

 

 

Cet épisode accapare les pensées d'Elise pendant un moment. Au point de ne pas avoir le temps de réaliser que le refuge n'est plus très loin lorsque deux évènements se télescopent. Les picotements sur ses jambes, bien loin des jeux marins du mois d'août, c'est une neige mouillée qui les provoque. Elise a du mal à réaliser, lorsqu'au même moment Paul se rappelle à son bon souvenir. Au téléphone, ayant de nouveau un peu de mal à masquer son excitation, il la provoque d'emblée.

 

- Du refuge, on ne voit plus les sommets. Je pensais à du brouillard, mais non, c'est bien de la neige! Ne prends pas froid quand même!

 

Eclat de rire. Il reprend.

 

- Une jolie fille de la nature comme toi, le manteau blanc t'ira comme un gant. J'ai toujours eu envie de le faire une fois sous la neige. Prends ton temps. Avec un peu de chance, dans une heure, ça commencera à tenir.

 

- Mais de quoi parles tu ? Tu ne penses pas faire ça dehors par ce temps ?

 

En disant cela, Elise sentait qu'elle avait perdu le début de partie plus qu'elle ne le pensait. Mais le goût de la provocation reprit le dessus.

 

- Hé Papet, tu vas attraper des engelures, à ton âge! Bon, je suis à un quart d'heure du refuge. Vous avez fait du feu je suppose.

 

- Le feu ? Je vais te l'apporter! Retrouve moi près de l'enclos, en contrebas du refuge. Je t'y attends.

 

Il a raccroché. Elise glisse le mobile dans la poche du sac. Elle frissonne. Comment faire pour ne pas lui laisser toute la partie?

 

Les flocons habillent joliment ce mois de septembre. Après tout, à 2000 mètres, cela n'a rien d'anormal. Elise ne sait plus si inconsciemment elle n'a pas recherché cela. Elle reconnaît les rondeurs qui entourent le refuge. Délicieusement suggestif, se dit-elle. Enrobées de brume et de coton, les ondulations de la montagne lui plaisent, la renvoient à l'image qu'elle aime donner d'elle. Belle, sereine, inaccessible.

 

Elle délaisse le sentier pour s'approcher des rondins qui forment l'enclos autour du refuge. Paul la surprend en lui demandant de ne pas se retourner.

 

- Laisse moi te regarder ...

 

- Tu n'as pas froid, à attendre comme ça dehors ?

 

- Je suis une machine à réchauffer le climat. Mets tes bras le long de la barrière ...

 

- Laisse moi au moins défaire mon sac à dos!

 

- Non. Mets toi sur la pointe des pieds. Penche le buste au delà de la barrière.

 

- Je ne te connaissais pas aussi directif. Tu veux me renvoyer au cours de danse ?

 

Elise se rend compte qu'elle vient de faire ce que Paul lui demande. Un souffle derrière elle.

 

- Tu es belle ... je t'aime autant en randonneuse qu'en ballerine. Mais il me semble qu'un pari a été gagné ... ou perdu. Et qui a gagné aujourd'hui ?

 

- ...

 

- Tu es si fière pourtant de dire que tu sais reconnaître tes erreurs. Ce n'est pas de la pluie, c'est de la neige ... Beau temps disais tu, toi, fille de la montagne.

 

- Oui. J'ai perdu. Mais ...

 

Deux claques sèches et fortes, d'une main puis de l'autre, coupent net la tentative d'explication.

 

- Aie ... avec ce froid, comment peux tu ...

 

Même tentative, même geste de réponse. Mieux ajusté. Sensation plus forte. Elise se contracte, se cambre. Paul lui défait les cheveux, la plaque en avant, se place à côté d'elle une main en appui sur le rondin.

 

- Penche toi en avant. Sur la pointe des pieds. A chaque faux mouvement, tu sais ce qui t'attend.

 

- Et si je ne bouge pas ?

 

- Ce sera plus long à venir! Mais j'aime bien te regarder.

 

- Tu ne crois pas que tu abuses un peu, là. Il va faire nuit, il neige, et je suis fatiguée.

 

Le sac pèse sur le dos, entraînant le pull et le short d'Elise vers le haut du corps.

 

- Tu as vraiment de jolies jambes. Tu te rappelles au mois d'août ? Tu me disais autant apprécier les claques sur les cuisses que sur les fesses?

 

- Nous sommes 2000 mètres plus haut, avec 25 degrés de moins.

 

- Tu n'as pas oublié tes notions de physique, ma jolie. Mais tu aurais dû rester plus prudente hier.

 

Elise savait que Paul disait souvent cela avant de passer à l'action ... "ma jolie".

 

- Je vais te réchauffer ...

 

- Laisse moi enlever mon sac ...

 

- Je vais te réchauffer à ma façon, et quand tu veux enlever ton sac, tu me le dis, et tu le fais à condition d'enlever ton short et ce que tu as dessous aussi.

 

- Hein !

 

Sans plus de commentaire, Paul entreprend de claquer Elise méthodiquement, depuis le milieu de cuisses jusqu'à la lisère du short, en parcourant toute la surface de peau disponible. La morsure du froid devait être plus dure à supporter. Après une vingtaine de paires de claques, Elise se dit que les fesses iront mieux en subissant le même sort. Un peu haletante, elle lance à Paul.

 

- C'est bon, j'enlève le sac.

 

Paul lance une dernière gifle sur le haut de chaque jambe. Puis il caresse la bordure du short.

 

- Trop résistant par rapport à celui du mois d'août!

 

Elise détache son sac, puis son short glisse le long de ses jambes. La culotte suit. C'est à ce moment là qu'un sentiment de honte l'effleure. La honte, elle est surtout venue quand Mathias lance à Paul depuis le balcon du refuge :

 

- Alors, tout va bien ? J'adore le bruit que renvoie la montagne ce soir!

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 12:10

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 2

 

 

Un éclat de rire, repris au loin par Isabelle et Mathias, semble-t-il.

 

-Oh rien, c'est Carole et Bertrand qui s'entrainent, pour ce soir!

 

Les gérants du refuge sont-ils déjà au courant de qui a été dit hier au café? Apparemment, oui.

 

Les claquements que le téléphone a laissé filtrer lui rappelaient leur deuxième séance, quand Paul avait tendu un combiné téléphonique à l'oreille d'Elise en lui demandant d'écouter attentivement, puis de lui dire ce qu'elle avait reconnu. Si elle devinait, elle aurait le droit d'y goûter à son tour.

 

A l'autre bout de la ligne, c'était Mathias, avec probablement Isabelle sur ses genoux. Elle avait déclaré à Paul ce qu'elle avait cru reconnaître. Le rire en cascade d'Elise éclatait encore, alors qu'elle était déjà basculée sur les genoux de Paul. Une séance brève et intense qui les surprit tous les deux, lui l'homme d'expérience appréciant la nouveauté, elle désireuse de séduire sans trop céder. Elle ne peut s'empêcher de sourire du tour qu'il lui avait joué.

 

Le sentier croise le torrent. De fines gouttelettes taquinent ses jambes. Sur toute la hauteur de ses jambes ... Elise se rend alors compte que le torrent n'en est pas seul la cause, tandis qu'elle le franchit. Quelques brassées de bruine sont maintenant poussées par un vent plus vif. Il lui reste deux heures de marche.

 

Osera-t-il sous la pluie ... ?

 

A cet instant, la bruine n'est qu'intermittente, et rien n'indique une véritable pluie dans l'immédiat. Mais l'épaisseur de la couche nuageuse augmentant, la pluie ne manquera pas pour la nuit à venir. Plus étrange, la couche nuageuse parait plus laiteuse, plus homogène. Elise ne veut pas l'admettre ... fin septembre, des jours si doux, le plaisir de provoquer la nature ...

Le reflet qu'elle vient d'abandonner au ruisseau ne quitte pourtant pas ses pensées. Elle a du mal à s'en défaire. Une autre elle-même s'immisce, plus prompte à aller au devant ce qu'elle pense être le désir de Paul.

Reprendre la montée. Accélérer. Nouer ses cheveux, déjà trop mouillés. Comment faire face. Provoquer bien sûr. Laisser filer quelques petites claques sur ses cuisses, pour les réchauffer. Accélérer le pas, tout en songeant aux mêmes petites claques qui, pour le même motif, le mois précédent sur un petit voilier, avait provoqué Paul incapable de refuser pareille occasion. C'est paradoxalement en pleine mer qu'Elise se vit offrir la troisième occasion, en réalité sa première véritable fessée. Le mini-short de plage était réduit d'une main ferme en un string insignifiant, l'autre main giflant sans retenue, à la volée, ce que le vent, les embruns, les embardées ne pouvaient soustraire à l'habileté de Paul. Il lui avait simplement dit :

 

- Quand tu voudras arrêter, il te suffira de me dire "virons de bord".

 

Et elle, voulant faire bonne figure :

 

- Ah bon, tu es moins habile par vent bâbord ?

 

Rire de l'une, un peu forcé. Sourire de l'autre, heureux de la tournure de l'aventure. Le stic toujours coincé sous le genou, il l'avait tirée sur le bord, allongée de sorte que pour ne pas risquer de glisser, Elise restait les mains agrippées l'une à la coque sur le côté et l'autre sur la trappe d'écoulement. Ainsi écartelée, elle entend Paul s'adresser à elle.

 

- Que disais tu, Elise, tu veux virer dans cette position ?

 

Des embruns venaient glisser tout le long de son corps. Le soleil et la chaleur n'empêchèrent pas les frissons. Elle crut malin d'ajouter.

 

- Réchauffe moi donc!

 

Comment ne pas satisfaire un désir aussi bien exprimé. Les claques avaient délaissé les cuisses pour s'aventurer sur des fesses que l'eau rafraîchissait et brûlait à la fois.

 

Elise se rappelle simplement qu'une douce torpeur lui avait fait oublier le lieu, la position, les picotements. Seul le bruit, les claquements resteraient en mémoire, claquements des mains, claquements des haubans, dans un combat irréel que l'homme avait remporté.

 

-La prochaine fois, ce maudit short, tu devras par toi-même l'enlever.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 14:30

Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 1

 

Celle-ci avait bien compris que leurs amis se livraient parfois à des jeux un peu particuliers, Paul y ayant fait allusion d'une façon gourmande quand Elise en avait à son tour subi les effets.

 

Par trois fois, pensait-elle, soudain rêveuse et distante.

 

La première fois lui revint en mémoire. Deux claques sonores à la limite d'une jupe mal ajustée, après qu'elle eut déclaré que Mathias devrait un peu mieux surveiller la tenue de sa compagne, souvent provocante au point qu'une femme à son passage n'avait pas hésité à dire comment elle s'y prendrait pour apprendre les bonnes manières à Isabelle.

 

Isabelle ne put s'empêcher de jouer l'avantage qu'elle avait sur Elise, en matière d'expérience de ces jeux souvent renvoyés au rayon disciplinaire. Les mots d'Isabelle furent un aiguillon efficace, sortant Elise de ses rêves tout en la ramenant à la terrasse du café.

 

- Paul, ce sont des mots, tu ne le feras pas, encore moins devant nous!

 

Mathias affichait un large sourire.

 

Paul se dit que décidément on pouvait toujours être surpris par ses amis.

Il leur fit face, presque vexé. Il ne pouvait imaginer qu'Elise échappât à ce qu'il avait annoncé, d'autant plus qu'il était de plus en plus assuré que la météo lui donnerait raison. Mais l'exercice auquel il pensait soumettre son amie prenait un aspect imprévu pour lui, habituellement plutôt pudique et réservé en société.

 

Il en voulait tout de même à Isabelle, et il pensa trouver la parade.

 

-Très bien, Elise, te voilà prévenue, mais si Isabelle veut voir, elle devra porter ce que tu portes, et celle qui aura le short le plus court organisera le choix des tandems! Sans compter bien sûr ce que je t'offrirais avant à titre personnel, selon la météo!

 

Il ne put s'empêcher d'ajouter cela, car si ses amis pouvaient le surprendre, il se doutait aussi qu'ils n'avaient pas encore dévoilé tous leurs talents. Il ne voulait pas être en reste.

 

Isabelle et Mathias donnèrent raison à Paul, en échangeant un sourire complice avant de quitter le café. Les amis se séparèrent en se souhaitant joyeusement une météo favorable.

Paul devait partir l'après-midi même avec Isabelle et Mathias.

Elise les rejoindrait le lendemain, comme but d'une randonnée qu'elle affectionne tant quand elle est seule. Elle se demandait finalement à quel temps elle accorderait ses faveurs.

 

- Elise, comme promis, mon sac sera léger, puisque le week-end s'annonce si bien.

 

C'était au tour de Paul de rire, de façon communicative puisque le rire gagna Elise.

 

- Bien joué, le coup du short le plus court. Je suis donc obligée de voyager léger, quelque soit la météo!

 

- Je te fais confiance, mais sois prudente avec ton short ... trop court, les ours se montreront entreprenants, trop long et Isabelle gagnera la partie. Une dernière chose, en fonction de la météo, préviens moi de l'heure à laquelle tu nous retrouves au refuge, afin que je puisse aller à ta rencontre en cas de météo favorable.

 

Ces derniers mots furent ajoutés sur le ton d'une ironie mordante.

 

En fin de matinée, les nuages commencent à couronner les sommets. C'est à ce moment qu'Elise s'engage sur le sentier près du torrent. Couper des jeans de la sorte, elle s'en veut un peu, mais elle en veut à la météo qui joue aussi contre elle. Elle sait maintenant que la partie lui échappe. Ce n'est pas tant ce que Paul lui réserve qui la chagrine, mais le fait de savoir qu'elle ne décidera pas du déroulement de ce début de partie. Au moins, se dit-elle, le short devrait lui offrir une chance pour la suite.

Une rapide pause-café. Elle appelle Paul sur son mobile.

 

- Bon, tu as gagné, ça ne doit plus être une surprise pour toi.

 

- Pour moi, non. Pour toi, la surprise pourrait être double!

 

Paul lance cela d'un ton très assuré, jovial de prime abord, et avec une pointe d'emballement qu'elle devine et qui l'intrigue.

 

Qu'avaient-ils encore inventé!

 

-Dis moi, Paul, qu'est ce que c'est que ce bruit ?

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 14:25

Quelques mots et maux doux, avec un remerciement à la charmante qui a désiré lire en avant-première. Elle m'a donné un conseil, elle a exprimé un souhait. J'ai tenu compte des deux.

 

=====================

 

Elise s'avance dans l'eau du torrent. Elle s'arrête un instant, surprise de son reflet dans une vasque naturelle. L'image qui est renvoyée d'elle la trouble. Toujours aussi fière de ses cheveux, elle laisse son regard ondoyer sur la silhouette que les cheveux couronnent. Ses jambes paraissent exagérément élancées, mais le résultat est flatteur. Puis elle quitte des yeux la zone d'eau calme, et regarde ses jambes.

 

Décidément, Paul a du goût, pense t-elle dans un élan d'orgueil et de défi.

Elle glisse un doigt le long de la cuisse, s'attardant au fur et à mesure que la main remonte. La fraîcheur de la peau est accentuée par de fines gouttelettes d'une bruine naissante. Puis les franges laissées par son short trop rapidement coupé dans des jeans moulant sont à leur tour effleurées. Elise sourit, sure de l'effet produit si Paul la voyait faire. Elle ne regrette plus d'avoir massacré ces jeans qu'elle avait pourtant l'habitude de porter depuis son entrée à l'université.

 

L'irruption de Paul dans ses pensées l'oblige à lever les yeux. Des yeux verts gourmands de montagnes patiemment escaladées, gourmands de forêts de pins rapidement dévalées, des yeux verts un peu comme le short qu'elle porte. Le petit sentier dans lequel elle s'est engagée devrait la rapprocher de son but.

Le but ... ou la cible?

Elise prit conscience que ces deux mots avaient en l'occurrence pour elle une signification différente. Elle avait un but, qui était de le rejoindre. Mais la cible ... un frisson la parcourt, à l'instant où elle se rappelle la promesse faite à cet homme exigeant et astucieux. La cible, c'est elle.

D'un mouvement, elle remet en ordre son sac sur le dos. Elle remonte mécaniquement son short, laissant le vent caresser ses jambes entièrement libérées. Elle sait l'humidité coupable de ce qui l'attend en fin de course. Mais elle veut croire que l'humidité lui évitera un épisode en plein air. Il y a des choses qui exigent un certain confort, se dit-elle.

Elle doit pourtant reconnaître que Paul aime aussi jouer avec la nature.

 

A la terrasse d'un café, hier encore dans le village, ils s'étaient livrés à leur jeu favori. Le féminisme qu'elle se plait à afficher en compagnie est un thème sur lequel Paul aime bien l'entraîner, surtout quand ils ne sont pas seuls. Le prétexte pourrait sembler ridicule, le temps qu'il ferait les

deux jours suivants pour l'excursion prévue.

 

-Il fera beau, c'est sûr. On pourra faire nos 700 mètres de dénivelé sans trop se charger.

 

Elise ne put s'empêcher d'être systématiquement affirmative sur le sujet. Et puis, elle avait envie qu'il fasse beau. Elle adore marcher en tenue légère.

 

Elle ajouta:

 

-La météo, c'est une intuition, c'est féminin!

 

-Le temps est changeant, c'est classique en cette saison, et tu devrais le savoir, toi, une habituée de la montagne.

 

Paul aurait préféré lui aussi que le beau temps qu'il faisait puisse durer.

Il devait atteindre le refuge dès le soir et attendre Elise en compagnie de leur couple d'amis et leurs hôtes, et prévoir des vêtements plus chauds pour le reste de l'excursion ne l'enchantait pas. Il est étonné que les petits signes annonciateurs du changement de temps n'atteignent pas sa jeune amie. Aller jusqu'au refuge n'est pas le problème, mais la véritable excursion commence après.

Elise remarqua que Paul avait les yeux rivés sur ses jambes qu'elle ne cessait de croiser et décroiser, bien peu gênées dans leur mouvement par le short qu'elle aimait porter pour lui.

 

Une fois les yeux de Paul dans les siens, Elise sut qu'un pari l'attendait.

 

- Alors, comme ça, toujours aussi sure de toi ? Très bien, nos amis sont témoins, je fais comme toi, je voyage léger, mais si le temps change, tu le sentiras. Et tu sais comment.

 

C'était ajouté avec une pointe d'ironie et de désir à peine contenu qui ne laissaient pas le bénéfice du doute au beau temps. Elise n'eut pas le temps de réagir, c'est Isabelle qui s'en chargea.

 

- Et on peut savoir comment ?

 

- Je pense que tu le sais très bien, Isabelle, Mathias m'a glissé un mot de vos jeux favoris!

 

Paul se montra très sûr de lui, à la surprise d'Elise.

 

à suivre

 

(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mardi 24 février 2 24 /02 /Fév 23:45

Ca y est. Elle est passée, la cigogne. J’ai repris un peu de mes forces et je vous présenterai à partir de demain des nouveaux textes.

Ils ne sont en majeure partie pas de moi. Je ne me sens pas encore au point de reprendre l’écriture avant quelques jours (au moins).

 

 Je puise donc dans mes stocks :

 

D’abord un petit feuilleton sur des aventures fessée dans un chalet en montagne de Pcvert.  Récit que j’aime beaucoup, surtout parce qu’il parle aussi d’une isabelle dans laquelle je me retrouve assez bien.

 

Puis le dernier chapitre de mon roman Lucie pour ce we. Avec une petite surprise en plus. Un épilogue d’un de mes lecteurs. Ce petit chapitre bonus me plait bien. Il rentre parfaitement dans ma vision de Lucie. Bien que un peu plus hard que mon style habituel.

 

Ensuite un autre texte à épisodes par le Docteur Watson; inédit sur le net.

 

Voila un petit avant goût.

 

isabelle

Par isabelle183 - Publié dans : Editorial
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Mardi 24 février 2 24 /02 /Fév 23:24

J’ai grandi « sans dieu, ni maître » et je ne suis donc pas très familière avec les coutumes de l’église au sujet de la confession. Il est donc intéressant de constater que cette notion tient une place de choix dans mon monde fantasmatique.

Je ne suis pas sensible à la lourdeur austère que dégage la vue d’un confessionnal d’église, ni d’un prie-dieu et le fantasme du prêtre en robe noire me laisse de glace aussi.


Par contre je me suis découverte friande que mon homme me confesse régulièrement.


Il ne s’agit bien entendu pas de « confessions »  à la Saint Augustin d’Hippone qui abritent d’ailleurs quelques merveilles et qui furent source d’inspiration pour Réné Descartes qui reprend « Je me trompe, donc je suis » en le transformant dans son célèbre «cogito ergo sum ».


Non, nous ne sommes même pas proches des « confessions » de Rousseau quand il parle de ses souvenirs fessières en évoquant Mademoiselle Lambercier que j’ai trouvé une fois, tenez vous bien parmi les sujets du bac français Si vous êtes amateur de fessée comme moi je vous conseille vivement à lire ce petit sujet qui me semble être composé par un grand amateur de fessée qui s’ignore, cynique ou subversif et qui se délecte à insister sur une analyse du vocabulaire « fessée, traitement, correction, châtiment, menace du châtiment » sous le titre : un aveu difficile à faire. Bref ça sent l’âme sœur de loin.


Pour ma part je ne dispose d’aucun souvenir lié à une fessée pendant l’enfance.

Mes confessions concernent alors plutôt mes fantasmes. Mon homme est une personne qui est sans inhibitions à ce sujet. Il en parle de ses fantasmes comme il parle de philo, de peinture ou de la préparation d’un repas de fête. Par mon expérience analytique je ne suis pas non plus très coincée à ce niveau car se faire analyser implique de mettre tout sur table sans retenue si on désire vraiment un résultat. Mais à rapport de monsieur je ne suis d’une pudeur extrême.


D’ailleurs il m’en a parlé de ses fantasmes principaux (fessée, épilation intégrale de la dame et lingerie sexy) pendant notre première nuit passée ensemble. Je savais donc dès le début à quoi m’en tenir, mais je m’éloigne du sujet.


Alors je fus initiée dès le lendemain par ses soins à l’éducation anglaise et discipline domestique (en couple) ce qui sont à mon avis deux pratiques bien distinctes ; formation que j’ai « subie » avec beaucoup de plaisir et sérieux. Et pour accélérer mes progrès nous avons instauré d’un accord commun les fameuses confessions.


Le besoin de confession comme celui de punition s’apparente selon Freud à une culpabilité inconsciente qui est sans analyse quasiment impossible à saisir. C’est en fouillant en profondeur qu’on trouve enfin les vestiges de cette construction fort vicieuse qui –non découverte et mise à nu -  peut nous jouer des sales tours dans la vie quotidienne en se manifestant de manière détournée par un masochisme social qui peut prendre les formes les plus étonnantes.

Les travaux de  Reich ont apporté à la théorie freudienne les  compléments nécessaires pour que cette structure devienne intelligible.


Je ne dispose que de très peu de masochisme social dans ma vie active. Mais parfois c’est plus fort que moi et je montre de l’auto-dérison devant les absurdités de ma psyché. Je suis consciente de mes désirs et pulsions cachées avec toutes les conséquences que cela implique et je me sers de mes tendances masochistes essentiellement dans un but érotique. Je canalise alors l’énergie disponible au bon endroit sans que cela devienne préjudiciable pour ma vie sociale. Mon envie de bloger fait partie de mon masochisme social et satisfait ma compulsion d’aveu et mes traits démonstratifs, pour reprendre une expression de Reich. C’est en donnant une forme concrète à ses irrationalités qu’ils perdent leur danger et leur action inconsciente et ils deviennent particularité de la personnalité sans être nocives. Je ne suis pas une artiste, mais le secret de bien de grands artistes consiste à transformer leur névroses (ou traits névrotiques ) en œuvre d’art en utilisant l’énergie sexuelle d’une manière constructive.


Voila les bases de cette étrange pratique dans mon couple. Je reviendrai à la partie pratique dans un autre article.

 

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Lundi 23 février 1 23 /02 /Fév 23:04

En partant des règles établies qui s’appliquent chez nous, de notre convention « discipline domestique » en quelque sorte, il est facile d’imaginer la suite dans les grandes lignes.

Je ne parlerai pas ici de la nature des réglementations. J’en ferai un article à part.

Chaque écart de la bonne conduite peut entraîner soit une mise en garde, soit une promesse de sanction qui est différée dans le temps, soit une correction sur le champ.

 

Je ne suis plus une petite fille, mais une femme adulte donc directement responsable de mes actes. Alors chez nous la mise en garde équivaut une promesse de sanction et j’utiliserai par la suite ces deux expressions comme synonymes.

 

Je ne sais jamais d’avance comment mon homme va appliquer la discipline domestique et sous quelles mesures punitives se déroulera mon châtiment.

Cette façon de procéder correspond bien à mon tempérament. J’ai besoin de l’imprévu pour me sentir vivante. L’incertitude est un moteur indispensable pour que je sois au top de mon efficacité dans mes entreprises. Je ne supporte ni la répétions, ni l’acquis d’avance.

Peut-on donc parler de rituel ?

Je pense que oui. Ma punition comporte toujours outre la fessée un nombre variable d’éléments avant et après qui constituent dont ce que j’appelle le rituel.

 

J’aime beaucoup les mises en garde surtout à l’extérieur de la maison. Il est extrêmement rare que mon homme fasse profiter notre entourage à ce prélude d’une fessée ultérieure.

Parfois il s’agit d’un geste comme me prendre fermement par la main quand je traîne trop longtemps aux rayons de beauté des parfumeries pour me diriger vers la sortie du magasin.

Je comprends bien mon homme car je peux passer des heures à comparer, fouiller, découvrir… Je ne me rends pas compte du temps qui passe.

Il ne s’agit pas de limiter mon plaisir, mais de limiter mes abus. Monsieur a tout essayé dans le temps comme m’accorder une large durée pour ces visites ou me proposer à m’acheter la gamme complète sur laquelle j’hésite.

Je suis très reconnaissante envers lui qu’il s’intéresse à moi et qu’il comprenne que la beauté soit un travail quotidien et surtout qu’il m’accompagne au travers des magasins, me conseille avec patience en se sentant lui aussi concerné. Peu d’hommes possèdent cette qualité.

Il en est de même quand je suis à la recherche de nouveaux habits.

 

Quand j’ai dépassé les limites la mise en garde peut aussi être verbale du style:

 

Attends qu’on soit revenus à la maison isabelle. Ce sera jour de fête pour ton derrière.

 

Dans ce cas la punition s’annonce pas trop sévère.

Quand il mentionne que je n’ai pas encore passé l’âge du martinet, les choses se gâtent.

Mais quand il parle de « musique de chambre », de « cours particuliers de chants » ou au pire « des cours de rattrape en discipline domestique » je sais à quoi m’attendre. Sous ses dénominations se cachent des rituels qui me font réfléchir deux fois avant d’agir.

Comme dans le proverbe romains : « verbe sine factum vanae » (le mot non suivie d’action est vain) monsieur ne connaît point des promesses vides. Que ce soit pour le meilleur que pour le pire.

Il n’est pas adepte de la discipline préventive ou de la discipline de maintenance comme pratiquée par pas mal de couples adeptes de la discipline conjugale. Mais quand il faut réviser les bases de bonne conduite il est particulièrement soigneux. On ne badine pas avec la discipline domestique chez nous.

 

Ses petites attentions verbales ne sont destinées qu’à mes oreilles. Elles se font discrètes pour les autres sans manquer leur effet sur moi. En général une seule mise en garde est suffisante pour que pour le reste de la journée me je détourne de mon nombril et que je sois attentive envers les désirs de mon homme. J’avoue qu’il n’a pas toujours la vie facile avec moi

 

Chez quelques (très rares) amis et amies de très longue date de mon homme, la mise en garde se fait au grand jour, style :

 

Tu sais ce qui t’attend à la maison si tu continue comme ça, isabelle !

 

Là encore, il ne se laisse pas aller au spectaculaire comme j’aimerais bien parfois. Il doit avoir sans doute raison et je fais confiance en son expérience. La discipline domestique est un terrain glissant et délicat qui se prête mal à une trop grande familiarité même avec des amis proches qui ne partagent pas ce trip. Selon lui pour les exhibitions de telles pulsions il vaut mieux recourir aux connaissances de passage qui considèrent la fessée disciplinaire comme terrain favorable ou amusant.

 

La mise en garde donne une atmosphère étrange à la suite de la journée. Il y a crainte et désir d’échapper à ma punition. Je ne mets pas le bien fondé de la décision de mon compagnon en question, mais les conséquences psychologiques de la menace sont considérables. Je deviens hyperactive (veut dire encore plus que d’habitude) et une multitude d’idées créatives me traverse la tête. Je serais même tentée de dire que mes meilleures idées datent de telles circonstances. Ma pensée va loin, très loin comme si ma punition s’était déjà passée. Je réfléchis à tous ce que j’aimerais encore faire dans ma vie et ce que je n’ai pas encore fait. Des projets apparaissent, des nouveaux élans, nouvelles orientations possible. Je deviens euphorique face à l’infini des possibilités. Mais il y a une lourdeur qui plane en arrière fond. Soudainement je réalise que j’ai oublié ce qui m’a attend à la maison et ce qui crée la lourdeur. Puis aussitôt c’est oublié à nouveau. J’oscille l’attente d’un événement auquel je puis échapper et ce que je ferais après, tandis que je refoule la punition elle-même autant que possible.

Il y a mille bonnes résolutions qui me fusent dans ma tête : Une fois ma punition finie je ferai…, puis je ferai aussi… et ainsi de suite.

En rien je ne cherche à imaginer le jouissif de la fessée en attente. Plus je m’approche du moment fatidique, plus j’essaye de me changer les idées.

Autant que je suis friande de la fessée érotique, autant que la punitive se vit comme une perturbation de mon espace-temps. Mais peut-être ceci c’est justement le but d’une mise en garde….

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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