Discipline Domestique Romantique
Deux bonnes copines qui exaspèrent leurs hommes par un grand retard à cause d’un shopping sont attendues à la maison. Les hommes, confortablement installés dans leurs fauteuils, en train de discuter. Le martinet négligemment posé sur la table. C’est une situation qui se passe des mots et qui me donne l’impression de retrouver mes culottes d’antan en coton. L’époque où les relations entre hommes et femmes sont encore voilées de mystère par absence d’expérience. L’époque où s’échangent des petits détails entre amies sur ce qui pourrait être, accompagnés de gloussements. L’âge bête dans toute sa splendeur sur lequel se porte une partie de ma nostalgie.
Ma copine rive ses yeux sur le martinet. Elle me semble un peu déstabilisée. Elle sait très bien à quoi cela sert. Mais elle ne s’y attendait pas. Puis la complicité entre les hommes et leur bonne humeur lui parait suspecte. Que se passe-t-il dans cette maison ?
Un regard fugace vers moi. Je hausse mes épaules. Ca fait neuneu et ça agace parfois bien mon homme. Zut, espère qu’il n’en tiendra pas compte.
Le martinet sur la table, mon martinet à moi. Cette situation m’est familière. Elle se distingue bien d’un autre qui s’annonce par les mots :
Va chercher le martinet !
C’est la variante bien plus vicieuse à mon goût:
Tu vois ce qui t’attend. Tu l’as bien cherchée, isabelle.
Le mari de ma copine à l’air joyeux. Je devine le sujet de discussion entre hommes. Si Monsieur trahit notre petit secret, il y a de la DD en l’air.
Nous aussi, entre femmes nous avons abordé le sujet à quelques reprises. Ma copine est intriguée par ce mode de vie. L’envie de passer à l’acte ne lui manque pas. Mais comment parler à son homme d’un tel désir sans passer pour une illuminée.
Visiblement elle n’a plus de souci à se faire. Son homme semble même prendre l’initiative. Peut-être cela va un peu trop vite pour elle. Elle se colle à moi. Deux filles adultes prises en flagrant délit. Ce n’est pas le petit grand retard insignifiant, mais la proximité du fantasme. C’est ce non-dit qui cause la rougeur sur nos joues.
J’ai l’impression de lire dans ses pensées qui ressemblent étrangement aux miennes concernant mon homme :
Va-t-il ou ne va-t-il pas sévir devant un public ?
La situation m’émoustille beaucoup. Bien que je n’aime pas la fessée punitive, tous les ingrédients y sont pour une belle mise en scène. Et ça, ça ne me laisse pas indifférente. Ce n’est pas la situation en soi qui me procure une gêne. Plutôt l’idée d’affronter le regard de ma copine par la suite. De devoir répondre à certaines questions, à ses éventuelles moqueries.
Approche !
Je crois attendre le battement du cœur de ma copine. Elle hésite un bref instant, puis elle se lance vers un nouveau futur.
Pas bavard son homme. Il rend hommage à la mentalité de la montagne. On parle peu, on agit. Pourtant je me trompe pour aujourd’hui. Il commence à la sermonner. Un peu maladroitement. Son fort accent du sud rajouté une touche campagnarde à la scène. Ca sent le jambon du pays et le saucisson. J’ai presque envie de rigoler.
Quand tombe le verdict je suis terriblement déçue.
On verra pour la suite à la maison. Désormais tes petites caprices ne se passeront plus comme avant !
Et sans attendre mon homme prend la relève :
A nous deux, isabelle. Pas de raison de retarder ta punition. On va montrer à nos amis comment on règle ce genre de retards. Prépare toi.
Je suis presque en colère. Ma copine a échappé au pire. Un discours idiot et voila tout. Peut-être son mari ne va même passer à l’acte plus tard. Peut-être il se rétractera de son propre courage. Possible aussi que je ne saurais jamais ce qui c’est passera plus tard chez eux. Elle va me dire que tout était seulement une blague. Et moi je passe à la casserole devant tout le monde. C’est injuste. J’ai envie de trépigner.
Maintenant tout le monde me fixe. Monsieur prend très mal quand je me montre désobéissante. Il vaut mieux pour moi de m’y applique sagement.
Je baisse mon beau jean de sortie. Il est super moulant et pour me démouler ce n’est pas mince affaire. Ca donne lieu à des mouvements assez comiques à voir. Je n‘ai rien à reprocher à mon physique, mais là j’ai l’impression de passer pour le boudin de service. J’essaye de me consoler par le fait que ma copine soit bien plus enrobée que moi. Ca m’aide un peu.
La culotte aussi, isabelle !
Ben voyons. Pour une fois que je porte un string. Je ne vois pas trop l’intérêt de l’enlever. C’est conçu pour avoir les fesses en l’air. Ce n’est pas la petite ficelle entre les hémisphères qui va changer quoique ce soit à la fessée. Bon, je ne rouspète pas. Je m’exécute.
Avoir un jean et le string baissé aux chevilles donne une dégaine d’enfer.
Ca fait franchement ridicule. Mon entourage partage mon ressentir. Et cette « saleté de copine » se pare de son plus beau sourire du dimanche. Ah si je la tenais entre mes mains. Je ferais revivre mes expériences entre femmes à ce niveau avec le plus grand plaisir.
Une fois allongée sur les genoux de Monsieur celui-ci ne fait semblant. Comme d‘hab c’est la vraie fessée qui sait si bien me remettre à ma place. Je n’ai aucune dignité à ce niveau. Je commence vite à me tortiller, car le jean m’empêche de pédaler avec mes jambes. Le martinet ça fait rapidement très mal. Ce n’est pas la torture, mais je suis d’un tempérament expressif et on m’entend crier haut et fort, surtout de colère au début.
Je profite même pour pousser quelques mots peu gentils. Ce qui est tout au contraire de ce que je suis d’habitude. La fessée me sert comme défouloir et je ne me prive pas de l’exprimer. J’oublie la présence de nos amis. Je fais « comme chez moi ».
Puis la fessée entame son action de bienfaisance. Le sincère regret pour mon faut pas s’impose à moi. La douleur commence à créer cette gratitude que je recherche dans cet acte. Etre prise en main, me voir imposée des limites à ne pas franchir. Pouvoir compter aussi sur la fermeté et intransigeance de mon homme. Son absence de corruption quand il me punit. Aucune promesse de coquinerie ne l’arrêterait dans son action.
Puis arrive le moment tant entendu. Perdue dans une sentimentalité sans borne, je fonds en larmes. Larmes d’une émotion tellement intense qui m’envahit de la tête aux pieds. Monsieur est en symbiose avec mon ressentir. Il profite d’un bouquet sonore pour conclure l’acte. Ceci au cas que je n’aurais pas bien retenue ma leçon.
Puis il me glisse la main sur ma tête, quelques attentions de tendresse et un bisou sur mes fesses.
Quand j’ai le droit de me relever, je suis une autre personne. Plus le moindre signe de colère. Seulement un profond sentiment d’amour envers mon homme.
Plus tard dans la cuisine ma copine m’aide à préparer le repas. Elle est assez curieuse envers ce qui vient de m’arriver. Elle pose des questions de filles. Ca se passe très bien. Entre les mots je vois bien qu’elle aimerait que la même chose lui arrive un jour.
Ca te dit une petite bouffe chez nous la semaine prochain, isabelle. On pourrait aussi faire avant les magasins comme aujourd’hui.
J’ai toujours très mal aux fesses. Ca brûle terriblement dans mon jean étroit.
Sans façon ! Pas envie de renouveler cette expérience.
Elle le lance un petit regard, visiblement déçue…
Et ça oser s’appeler une bonne amie. J’ai envie de lui balancer :
La prochaine fois tu t’occuperas toute seule de tes affaires de fessée. Je ne ferai pas le pitre une deuxième fois pour toi.
Dessin: JPC/Escobar
1 Un choix inattendu
2 Graine de fessée au clair de lune
3 Une fessée de bienvenue
4 Un nouveau quotidien (illustré avec des dessins de JPC/ Escobar)
5 Jour de courses (illustré avec des dessins de JPC/ Escobar)
6 La ceinture
7 Désir ardent de fessée
8 Discussion entre femmes
9 Visite médicale
10 Les oiseaux bleus
11 La mauvaise
pente
12 Un mensonge et ses suites
13 L'épreuve du petit déjeuner
14 Soins de beauté
15 La fête foraine
16 Proposition de stage
17 Douce vengeance
18 Défile de majorette
19 Découvertes sensuelles
20 Pendules à l’heure
21 Le
piège
22 Semaine
éducative
23 Entre amies
25 Révision du programme (illustré)
28 Novelles règles au
ménage
29 Discours de la méthode (suite et
fin)
Chapitre 2 : Réflexions à la maison
Chapitre 3 : Promenade à Toulouse
Chapitre 5 : Retour à la bibliothèque
Chapitre 6 : La métamorphose 1
Chapitre 6 : La métamorphose 2
Chapitre
8 : Discipline domestique ou l’art de recevoir et donner la fessée 1
Chapitre 8 : Discipline domestique ou l'art de recevoir et donner la fessée 2
Chapitre 9 : Réflexions à la bibliothèque
Chapitre
10 : Jeux de soubrette 1
Chapitre 10 : Jeux de soubrette 2
Chapitre 10 : Jeux de soubrette 3
Chapitre 11 : L’érotisme des corsets 1
Chapitre 11 : L’érotisme des corsets 2
Chapitre 12 : Soirée spéciale 1
Chapitre 12 : Soirée spéciale 2
Chapitre 13 : Marché aux esclaves 1
Chapitre 13 : Marché aux esclaves 2
Chapitre14 : La bibliothécaire la plus sexy de France 1
Chapitre14 : La bibliothécaire la plus sexy de France 2
Chapitre 15 : Paris est une brune 1
Ambiance anglaise (récit fessée publique)
Carmen (récit fessée par deux hommes)
Dominatrice improvisée (texte hard à ma façon)
Effets pervers de l’éducation anglaise (petit récit « fictif »)
Emotions visibles pendant la discipline domestique
Fessée artistique (récit d’un fantasme)
Fessée chic et petits gestes traîtres (récit)
Fessée devant une copine (récit d'un fantasme)
L'ange bleu (récit fessée deux couples)
L'écho (récit fessée en montagne)
Marques et traces (récit fantaisie)
Modèle et peintre, préparations (récit d’un fantasme)
Petite anecdote sur les brosses à cheveux
Train de nuit (récit d'un fantasme)
Tu vas voir comme c'est bon être fessée...(récit)
Conte moderne pour isabelle par Piment 81
Cravachée avant d’être mariée (récit de Piment 81)
Demain (Récit sur la DD)par Marie111
Dessous noir. Pour cuir noir (récit de Dr Watson)
Discipline domestique bilatérale (récit de Frank)
Fessée très english (récit de Dr Watson)
Jardinière à la baguette (récit de Piment81)
Le magasin de chaussurespar François-Fabien
Mémoires (d’un martinet)par Altec-Art
Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne) par PCvert
O réfusez-moi le plaisir (récit de jeune thutale)
Petit feuilleton autour de la fessée sur les collants (récit lecteur)
Sainte Isabelle l'allumeuse (petit feuilleton fessée par Sauron)