Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 23:49

Préface d’isabelle

 

Je viens de recevoir un magnifique récit fessée inédit par un de mes amis proches du net. Vu la longueur du texte je le coupe en épisodes. Pour ceux et celles qui aiment des belles histoires bien écrites, il y a matière à rêver. Il m’a fallut un peu de temps pour pousser Piment à se lancer enfin dans l’écriture de telles histoires. C’est mon côté muse. J’avais décerné dans ses correspondances un réel talent (pas étonnant ce Monsieur est un pro de l’écriture dans un autre domaine) et j’étais très curieuse comment Piment aller aborder la fessée. Le résultat est bien flatteur pour moi. Je ne m’y attendais pas.  Bien entendu pas de commentaire de ma part sur la véracité des éléments me concernant.

 

 

 

 

Conte moderne pour Isabelle

 

 

 

« La brosse à cheveux! » L'ordre fuse, sec et bref. Ni s'il te plaît, ni merci. Nous échangeons peu de mots, ma femme et moi, quand je la fesse. Ni voyez ni cuistrerie, ni autoritarisme de ma part. Je ne suis pas non plus « macho », comme elle me lance parfois, pour me taquiner. Nous allons à l'essentiel et l'essentiel, c'est la fessée, qui nous occupe entièrement le corps et l'esprit.

Elle-même se contente d'un « comme ça? », quand il est question de sa position à rectifier ou « celle-là? » quand elle me tend celle de ses brosses que je chéris le plus. Tant de fois je l'ai frappée avec! Cet ovale de bois brillant évoque pour nous tant de tendres souvenirs! Cette surface vernie est si douce au toucher mais devient si brûlante pour ses fesses offertes, quand elle s'abat dessus. J'ai si bien en  main la forme de ce manche. Le plat couvre ce qu'il faut de sa fesse, ni trop, ni trop peu, disons le tiers. Trois coups me sont nécessaires pour la parcourir en totalité, six pour les deux fesses. C'est si bon quand le mouvement de mon bras lancé est amorti, puis arrêté, par la sphéricité de la fesse féminine.  J'essaie toujours de saisir du regard l'instant, si fugace, où sa rondeur s'aplatit, sous le choc, avant de retrouver aussitôt sa courbe.  Comme une secousse électrique, la crispation de son corps pas encore résigné (son esprit, lui, l'est déjà)  se communique au mien, lors de ce premier coup.

Isabelle 3 (je l'appellerai ainsi, dans ce récit, par commodité de langage),  se lève, pour aller prendre dans la salle-de-bain l'instrument requis. Son corps ne pèse plus, en travers de mes genoux. Je n'ai qu'une hâte, ressentir à nouveau son poids, sa chaleur, la douceur de son ventre sur mes cuisses, d'avoir à nouveau ses fesses à portée de ma main. Elle s'éloigne. Elle va à petits pas. Sa démarche est ralentie par sa culotte, tombée aux chevilles, mais qu'elle doit impérativement garder jusqu'à la fin de sa fessée, comme un rappel de ce qui va suivre, de sa condition de femme fessée. Ce double anneau de tissu entrave momentanément sa liberté, au sens propre comme au sens figuré. Cette petite humiliation consentie m'émeut au point qu'elle me tirerait des larmes, comme tout chez elle, tout ce qu'elle fait pour moi, pour elle, pour notre vie de couple. Rabattu, le bas de son chemisier blanc masque à moitié son fessier déjà rougi. La peau de ses fesses et la paume de ma main droite partagent en commun ces mêmes rougeur et chaleur. De longues minutes déjà, longues mais trop brèves, que je les claque avec. Je n'en puis plus, ma main n'en peut plus. Mais je sais aussi, intimement, et elle sait aussi, la brosse nécessaire. Cette fessée après la fessée, cette sur-fessée, est la plus cuisante, mais peut-être la plus satisfaisante.

Mais pourquoi ma femme doit-elle être fessée? Pourquoi Isabelle 3? Si tu veux le savoir, lis ce qui suit. Et quand mon conte sera fini, « acabat », comme disent les Occitans, chez nous, tu seras affranchi, sur les choses de la vie.

Coïncidence ou signe du destin, toute ma vie d'homme a été rythmée par ce prénom, Isabelle. Je n'ai  connu que des Isabelle. Je sais que ça fait prétentieux, mais, faute de pouvoir livrer leur nom, c'est pourquoi je les distingue par des numéros. A toutes, je rends hommage. Chacune m'a tant appris, m'a tant donné, à moi, pourquoi moi, je me le demande encore aujourd'hui, comment j'ai pu avoir cette chance, comment elles m'ont reconnu, élu; chacune m'a fait grandir et avancer, un peu, dans la connaissance des femmes, ce mirage vers lequel les hommes assoiffés de tendresse, de fesses,  marchent sans jamais pouvoir l'atteindre.

Isabelle 1, la première, a posé ses lèvres sur les miennes. Je le dis dans ce sens, parce que j'étais trop paralysé par la timidité pour faire le moindre mouvement. C'était à l'arrière d'une 2 CV, dont nous étions passagers. J'avais 20 ans. Plus tard, dans sa chambre, elle fut la première dont j'ai senti le sexe autour de mes doigts, comme un anneau chaud, humide, élastique et resserré. « C'est la première fois », me souffla-t-elle à l'oreille, d'une voix basse, rauque et à demi-étouffée par l'émotion. Ses convictions religieuses, et mon inexpérience affective, mon trop grand besoin de femme, ma jeunesse amoureuse, l'ont ensuite éloignée de moi. Mais c'est une autre histoire.

Isabelle 2 fut la première et la seule à m'offrir des gros seins. Je la revois encore, dans la tiédeur d'un soir, en pleine rue piétonne, en haut d'une rue en pente dans une ville exotique et déserte du Mexique, dégageant sa poitrine. « Cela te plaît? » m'interrogeait-elle, d'une petite voix, comme si la réponse était très importante pour elle. Dans le timbre de sa voix perçait comme une inquiétude, et dans le même temps, elle était sûre d'elle, sûre que ça me plaisait. Et ça me plaisait, bien sûr.

Autant Isabelle 1 était menue, autant Isabelle 2 remplissait bien son jean. Isabelle 3 est entre les deux, c'est celle qui a partagé ma vie. J'y reviendrai.

Quant à Isabelle 183... N'allez pas imaginer qu'il y a 180 autres Isabelle! Isabelle 183 est une magicienne. Celle grâce à qui Isabelle 3 se retrouve aujourd'hui sur mes genoux, grâce à qui notre vie conjugale a atteint un aussi haut degré d'harmonie.

Je l'ai très vite su. Le premier coup d'oeil fut un coup de foudre, entre ma future femme et moi. Tout a commencé par un acte banal, l'achat d'un sandwich, à Toulouse, un jour de juin 1998, le 21, celui du feu de la Saint-Jean, un jour dont je me souviendrai toute ma vie. Je remarquais aussitôt la serveuse. C'était une fille aux cheveux noirs, coupés assez courts, avec des yeux noirs et un visage plein, aux lèvres charnues. Elle n'était ni grande, ni petite, mais avec de beaux seins, de belles fesses, des formes bien prononcées. Je me le dis dans mon for intérieur: « Cette fille a un corps parfait. Elle est parfaite. » Elle avait l'air beaucoup plus jeune que moi: pas une adolescente, non, mais une toute jeune femme, en fleurs. Je l'ai su après. Elle avait 22 ans.

Je commandais, puis je la chassais de mon esprit: une fille au corps parfait, si jeune, ne peut être pour moi. La pensée me traversa: qui donc mettra sa main, sa bouche, son sexe, sur elle, en elle? J'enviais secrètement cet homme, loin de me douter que cet homme, ce serait moi.  C'est elle qui me tira de mes réflexions un peu amères. Elle sortit de l'arrière-cuisine et me prévint:


Elle s'était approchée à peine à plus d'un mètre de la table, où j'étais assis, attendant ma commande. Sa voix me fit sursauter, car je pensais justement à elle. Tout en parlant, elle fit un geste très étrange, venant d'une femme s'adressant à un inconnu, un mâle inconnu. Elle m'assura plus tard qu'elle ne l'avait pas fait exprès, ni même consciemment, que c'est sa féminité qui avait parlé, qui avait ordonné. Elle avait répondu à l'appel de la femme en elle. Debout face à moi assis, elle avait relevé son tee-shirt court et, de sa main gauche, elle avait caressé son bas-ventre, un geste très féminin qui m'excita au plus haut point, fit grimper le thermomètre de mon adrénaline. Je vis sa culotte qui dépassait d'au moins deux centimètres d'un jean bas, c'était la mode alors chez les jeunes filles, c'était une culotte cramoisie, entre le rouge et le bordeaux.

J'ouvris la bouche, en rond, mais ne proférais aucun son, interloqué. Je me ressaisis et dit oui, pour le fromage.

Au moment de partir, je m'approchais d'elle, au comptoir.



Elle ne répondit pas tout de suite, mais me regarda, intensément.




Alors, mon coeur s'emballa encore plus et cela fait plus de dix ans, maintenant, qu'il est emballé. On s'est très vite mariés. Que j'ai 12 ans de plus qu'elle ne l'a pas gênée, au contraire, disait-elle, « tu as l'expérience »... Dès qu'Isabelle est entrée dans ma vie, ce fut le 7e ciel. Brûlant des feux de la passion, nous vécûmes trois ans d'un bonheur sans nuages. Puis les premiers apparurent. Les premiers orages éclatèrent. Le ciel redevint bleu, mais, même alors, ce fut des agaceries, des bouderies, des incompréhensions. Même au lit, au lit avec une presque jeune fille, au corps toujours si parfait!, la flamme n'était plus aussi intense. Elle brûlait toujours, mais je sentais que nos coeurs ne battaient plus autant à l'unisson. Cette horloge interne, qui rythmait notre amour, semblait déréglée. Je finis par m'en alarmer. La différence d'âge, peut-être... Je m'en ouvris à Henri. Henri, c'est mon meilleur ami, et c'est aussi un sage. Son savoir est immense. Il connaît tout, sur tout. Ses conseils sont toujours avisés. Henri saura me dire. Informé de mes inquiétudes, il me rassura:


Je voulus savoir si c'était grave. Il me dit « non, pas du tout », mais que cela ne voulait pas dire pour autant qu'il n'y avait rien à faire.


Intéressé, comme toujours avec Henri, je voulus savoir ce qu'il ferait à ma place. Il baissa la voix, comme toujours quand Henri aborde tout ce qui touche à la magie, à la sorcellerie, son thème de prédilection. Chamans, prêtres vaudous, druides, marabouts (les vrais, ceux qu'on ne découvre qu'après une longue quête, pas ceux qui mettent des pubs dans vos boîtes-à-lettres, en vous promettant tout, n'importe quoi et son contraire): Henri les connaît tous.


Intrigué, je le pressais de m'en dire plus.


Les propos d'Henri étaient plus mystérieux qu'éclairants. Peut-être à dessein, peut-être pour m'appâter et me donner envie d'aller plus loin, de chercher cette Isabelle 183.  Comme un âne buté qui refuse de faire un pas plus avant, il refusa de me renseigner davantage.



De retour à la maison, je fis part à Isabelle 3 de ma conversation avec Henri. La réaction de ma jeune épouse fut celle que j'espérais.



à suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 23:47

Le lendemain, je revins chez Henri, pour me procurer l'adresse.

Il me tendit un papier avec, écrit dessus, le nom d'une commune et d'un lieu-dit. Je ne peux les indiquer ici, car j'ai promis le secret à Isabelle 183, qui ne tient pas à être dérangée davantage. Le seul canal autorisé pour dénicher son nid dans la montagne est le bouche-à-oreille.


Il entrepris de me fournir des indications, du style « à la troisième croix, tu tournes à droite. Tu passes le petit col, et à la patte d'oie, tu... » Je l'arrêtais d'un geste.



Pressé, maintenant que j'avais mon renseignement, j'étais le point de partir. Henri me retint encore.








Henri se tut un instant, comme pour se donner le temps de formuler dans sa tête une explication valable.


Je sentais que, derrière ces phrases convenues, il y avait une autre raison, cachée, de cette curieuse exigence vestimentaire. Peu importe. Je voulus en avoir le coeur net.






Puis j'enchaînais, faisant la question et la réponse.



Je partis à regret, le coeur chagrin, avec ce remords qu'on éprouve quand on laisse un grand malade. Pauvre Henri! Il a la tête tourneboulé par tous ces contes, tous ces voyages, toutes ces fréquentations de pseudo sorciers de par le monde. Il ne fait que ça! Il fallait bien que ça arrive! Il est comme Don Quichotte, l'esprit gâté par la lecture excessive, obsessionnelle, de tous les livres de chevalerie. Voilà mon ami Henri atteint aussi par une monomanie d'un autre genre, mais tout aussi grave.

De retour chez moi, je rapportais toute la conversation à Isabelle 3, n'omettant aucun détail: l'histoire du GPS, les conseils vestimentaires...


Nous décidâmes de partir le lundi. Isabelle 3, qui est commerçante maintenant, ne travaille pas ce jour-là.

Le moteur de notre Audi Quattro ronflait doucement, prêt à rugir et à bondir pour un voyage confortable vers l'Ariège. Ca, c'est magique. Je m'installe au volant. C'est moi qui conduis, bien sûr. L'Audi Quattro est une mécanique délicate. Je ne me vois pas trop la laisser entre les mains d'une femme, voilà qui va plaire à Isabelle 183, c'est sûr! Je pianote sur le clavier et introduis l'adresse.  Le GPS affiche le trajet, jusqu'au chalet ariégeois.


Isabelle 3 porte une robe toute simple, de couleur ocre, qui lui arrive aux genoux. Je la complimente. Le trajet se poursuit sans encombres, comme je le prévoyais. Le ciel est d'un bleu azur. Le thermomètre de l'Audi affiche 24°, vraiment une belle journée.  A 20 kilomètre du but, un orage éclate. J'hésite sur la destination, je jette un oeil au GPS, il n'affiche plus rien. Impossible de le relancer.



Prévoyant, j'ai a aussi une boussole. A chaque carrefour, je la sors. Mais, passé un petit col, l'Audi se retrouve toujours au point de départ. Heureusement, je me remémore les conseils d'Henri: « Il vaut mieux un bon plan, ou suivre son instinct . » A chaque bifurcation, je prends n'importe laquelle, et je finis après des kilomètres de piste, illogiquement mais en fait logiquement, car la logique n'est pas toujours où l'on croit, au chalet d'Isabelle 183. Vêtue d'un ensemble jupe et chemisier rouge et vert, elle a vraiment l'air d'une fée. Elle nous  reçoit autour d'une table, assis sur de hauts tabourets.






















Raisonnablement, nous aurions dû partir. Nous avions notre conseil, il ne restait plus qu'à le mettre en pratique. Mais ma curiosité n'était pas  assouvie.





Sans attendre la réponse, elle prit dans un grand pot  un brin de rotin, d'un mètre vingt de long et me le montra. Je le trouvai quelconque. J'imaginai quelque chose de plus chatoyant.



Ce que je compris vite, c'est que j'avais posé la question de trop.


 

à suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 23:44

Isabelle 183 prit une toute petite clochette avec un manche en argent, posée sur la table et la secoua. Elle tinta avec un tout petit bruit, très aigu. Une minute plus tard, une porte s'ouvrit et un homme entra. Il avait une cinquantaine d'années et beaucoup de prestance. Isabelle 183 ne nous le présenta pas et il sembla n'accorder aucune attention à notre présence, comme si nous n'existions pas.



Elle lui fit une courbette et lui remit la baguette, qu'elle avait gardée en main.

Isabelle 183 enleva sa jupe et son chemisier, qu'elle plia et rangea avec soin sur le dossier d'une chaise. Elle portait des sous-vêtements rouges, dont elle se débarrassa aussi.  Pour la première fois, j'appréciai son physique. Ses seins ne sont pas très gros mais très jolis et ses hanches sont assez prononcées, ses fesses sont assez larges, un tour  de plus que ne le réclameraient peut-être ces stupides canons de la beauté féminine. Mais son corps respire la jeunesse, la santé, la volupté. Surtout, elle est totalement femme, de la racine des cheveux blonds jusqu'au bout des ongles vernis. La femme resplendit, en elle. Sa féminité est éclatante. C'est quelque chose qui ne s'explique pas mais que je ressentis très profondément. Ce n'était pas simplement découvrir nue une autre femme que la sienne. Cela allait au-delà. Cela me fit au choc émotionnel. Mon coeur battit la chamade. Le sang me monta au visage; j'en fus gêné, avec mon épouse à côté. Isabelle 183 ne resta pas nue longtemps. Elle attrapa dans une panière un tee-shirt noir, tout simple et une culotte blanche, un peu trop large pour elle, et les passa. Elle ramena ses longs cheveux blonds en un chignon, en s'aidant d'un grand miroir à proximité.


Je profitais de cette invitation pour satisfaire ma curiosité.





Il se retourna vers son épouse.



Elle lui sauta au cou et l'embrassa passionnément sur la bouche.

La jeune femme gagna un espace dégagé, au centre de la pièce, juste en face du canapé où nous étions assis, Isabelle 3 et moi. D'un regard circulaire, Isabelle 183 inspecta le périmètre, pour vérifier qu'aucun objet ne risqua de gêner les évolutions de son homme. Elle jugea une chaise trop près. Elle la souleva et l'éloigna. Puis elle se replaça au centre, légèrement de profil par rapport à nous; disons, on la voyait de trois quarts dos. Elle nous offrait peut-être le meilleur angle de vision sur sa silhouette. Elle était là, debout, simplement vêtue de ce tee-shirt noir et de cette culotte blanche, banale, un peu lâche. Isabelle 183 glissa ses pouces dans l'élastique de son slip et le fit descendre jusqu'au dessus de ses genoux. L'ampleur de ses fesses m'apparut alors, dans toute leur splendeur. J'y perçus un appel pour son homme, elles appellent vraiment la fessée. Isabelle 183 se pencha en avant et passa sa main gauche le long de sa cuisse gauche, à l'intérieur de son slip. Puis elle replia sa main vers le haut et la fit repasser dans son slip. Retournée, la bande de tissu formait ainsi un anneau, autour de son poignet, qui l'enserrait et l'emprisonnait tout à la fois, le rendait solidaire de sa jambe gauche et fixé à elle. Elle en fit autant avec son poignet droit et sa jambe droite. Elle s'était ainsi elle-même menottée. A gauche comme à droite, le slip tordu formait un 8 reliant le poignet et le bas de sa cuisse; l'écartement de ses cuisses était lui réglé par le slip. Je compris qu'elle l'avait choisi assez lâche et souple, pour rendre possible toutes ces contorsions. Ce double anneau coulissait le long de ses cuisses. Elle le fit remonter un peu, de manière à pouvoir poser ses mains et à les caler sur le haut de ses genoux. C'était un système de contention, mais destiné surtout à favoriser sa stabilité, dans une position pas évidente à tenir.


Son homme avait la baguette en main. Il vint à deux pas derrière elle, un peu décalé. Il fit un essai. De son bras droit, qui tenait la canne, il fit le  mouvement au ralenti, pour s'assurer qu'il était à bonne distance et que le rotin couvrirait bien les deux fesses, dans toute leur largeur. La baguette se posa doucement sur la peau. Satisfait, il éloigna son bras, au maximum.


La jeune femme redressa au mieux son bassin, autant que le lui permettait sa position.


Il la satisfit. Avec la rapidité d'un serpent et toute la force de son bras à pleine vitesse, la baguette cingla le travers des fesses offertes. Schlaff! L'espace d'un éclair, je vis la chair se creuser et reprendre aussitôt sa forme. La jeune femme meurtrie poussa un cri, trépigna, se redressa, tirant sur ses menottes de tissu, comme pour se libérer, en vain. Elle semblait un peu perdue, hagarde, elle était haletante.


La jeune femme ne protesta pas. Elle respira profondément, inspirant puis soufflant longuement, se calma.


La femme penchée à côté de lui poursuivait ses exercices de respiration. Je distinguai un premier trait rouge en travers de ses fesses. L'homme reprit la parole.


Schlaff! Dès qu'il eut prononcé ce dernier mot, il la battit à nouveau. Elle serra les dents, trépigna, mais un peu moins. Ne cria pas. Ils ne prononcèrent plus un mot, firent comme si nous n'existions plus. Dès qu'elle sentait la douleur du précédent coup décroître un peu, Isabelle 183 creusait à nouveau les reins, tortillant un peu ses fesses, très joliment, se calait bien sur ses jambes et sur ses mains aux genoux, et attendait le prochain coup. Elle sursauta à nouveau quand il visa la jointure entre ses fesses et le haut de ses cuisses. Les poignets tirèrent à nouveau pour s'évader de leurs menottes de tissu. Parfois, elle tournait la tête, pour regarder son mari la cingler et le coup venir. Parfois, elle restait paupières closes. Des larmes se mirent à perler, puis à couler doucement. Schlaff! A chaque nouveau coup, son corps partait un peu vers l'avant. Son fessier devint un entrelacs de traits rouges.


Isabelle 183 se débarrassa de ses menottes de tissu, se redressa et massa doucement ses fesses.


Isabelle 183 alla chercher la chaise qu'elle avait écartée, la mit au centre. Elle s'agenouilla sur le siège en travers de la chaise, plongea vers l'avant et attrapa avec ses mains le barreau inférieur, puis redressa sa croupe. Je me levai et allai à elle. Son mari me tendit la baguette.


Il me désigna avec ses mains la zone à viser.


Schlaff! Schlaff! Je donnais les deux coups, assez vite, trop rapprochés, intimidé par cette responsabilité.

Isabelle 183 se releva et me remercia. Pourtant, peut-être insensibilisée par la précédente salve, elle avait semblé de rien éprouver lors de mes coups timides. Elle remit son slip, sa jupe rouge, se débarrassa du tee-shirt noir, remplacé par le chemisier vert. Elle sécha soigneusement ses larmes avec un mouchoir et embrassa son homme sur la bouche, dans un baiser fugace mais charmant. Toute son espièglerie était revenue.

Elle me tendit la main, pour nous dire au-revoir..


Elle s'approcha vers ma femme pour lui faire la bise, mais Isabelle 3 s'écria:


Surpris, je me retournai vers elle. Isabelle 3 ne s'adressait pas à moi, mais au mari d'Isabelle 183.




Déjà, elle caressait ses fesses avec ses mains, par dessus sa robe. Elle anticipait sa fessée à venir.


L'homme parut sceptique.








La voix de l'homme était dure. Il voulait faire prendre conscience à son interlocutrice de la gravité de la décision qu'elle allait prendre. Il se voulait pédagogique.



Comme hébété, l'esprit ankylosé, je restais à l'écart de la conversation. Tout s'éclaira soudain. Les mises en garde d'Henri me revinrent en mémoire. J'avais posé la question de trop « comment on se sert de la baguette » et la fée avait ensorcelé ma femme et moi aussi, puisque ma volonté était anihilée, anesthésiée. Non seulement, je ne parvenais à proférer aucun son pour m'opposer, mais je ressentais une excitation croissante, à la pensée de voir fesser ma femme.






Ainsi, je compris aussi la raison de l'amical conseil d'Henri, préconisant une robe ou une jupe pour ma femme.





Un très grand bureau, sur un côté du salon, se voyait à peine, encombré par un fatras de livres, de journaux et de papiers.


à suivre


Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 23:40

Ma femme s'activa aussitôt, prenant des piles de livres pour les déposer sur la table. Isabelle 183, de plus en plus gaie, proposa son aide. « Moi je peux, dit-elle. Je suis aussi fessée. Je ne suis pas votre fesseur. » Les quantités à évacuer étaient telles que le nettoyage leur prit plusieurs minutes. Elles se démenaient de concert, joyeuses et fraîches, comme si elles étaient des copines de toujours, alors qu'elles ne se connaissaient que depuis deux heures à peine. J'avais l'impression d'être dans un rêve, que j'allais me réveiller. Je ne parvenais pas à me faire à l'idée que tout ce déménagement opéré dans l'allégresse et l'enthousiasme était destiné à dégager un espace pour que ma femme y reçoive la plus cruelle des fessées et qu'elle-même menait les opérations. Je me pinçai. « Elle va reprendre conscience, elle va réaliser. Tout ça finira et on va partir », pensai-je.  Au lieu de ça, quand le bureau fut enfin net, vierge de tout objet, Isabelle 183 prit une balayette, pour en enlever la poussière. La table du bureau était en granit rose, poli.


Une boule d'anxiété dans ma gorge, j'attendais le moment où il allait inviter mon Isabelle à s'allonger dessus.

Cinq coups résonnent à la pendule.


Nous voilà dans la cuisine autour de tasses fumantes. On nous sert une tarte aux groseilles, cueillies dans les pentes.


Ils nous firent part aussi des aléas de cette vie rude, des jours d'hiver bloqués en attendant le chasse-neige.


Elle nous fit goûter des gâteaux de sa fabrication. Ils sont abominablement secs, immangeables, mais je sais qu'avec les fées il faut faire gaffe à leur susceptibilité. Voilà au moins quelque chose que j'aurais retenu d'Henri. Je donne un coup de coude pour faire taire Isabelle 3, qui s'apprêtait à risquer une remarque sur les biscuits. Ma compagne est très à l'aise, mais semble parfois distraite, ailleurs. Elle songe peut-être à la pièce à côté, à ce qui l'attend, à cette canne endormie sur la table, prête à être reprise en main, prête à fouetter impitoyablement ses fesses.

Les murs sont décorés de tableaux représentant les montagnes alentours. Je ne peux retenir un cri quand je vois un nuage traversant le ciel d'une toile. Le nuage bouge! Je m'aperçois que, sur toutes ces oeuvres d'art, petites ou grandes, la lumière et même le paysage changent sans arrêt.


Le goûter achevé, je décrète qu'il est temps de nous aller. Je me convainc que toute cette histoire de canne n'était qu'un rêve, un mauvais rêve.



Isabelle 3 demande à aller aux toilettes. Nous devisons tout les trois, jusqu'à son retour. Je me tourne vers elle. Elle est rayonnante, dans sa robe ocre. Cette vision enchante aussi notre hôte.



Isabelle 3 s'exécute, comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. Elle fait descendre la fermeture-éclair sur le côté et ôte sa robe, qu'elle plie soigneusement sur une chaise, comme Isabelle 183 l'heure d'avant..



J'ai honte de voir qu'Isabelle 3 est venue avec des dessous noirs, en dentelle, si sexy. Elle se dirige vers le bureau et se cale le devant des cuisses touchant le rebord, attendant les instructions. Son fesseur s'empare de la canne et la tient fermement de sa main droite, dressée. Il tape deux ou trois fois avec la paume de sa main gauche, comme pour en éprouver la fermeté.


Sa voix respire la fermeté, l'autorité.


Isabelle 3 défit l'agrafe du soutien-gorge et l'expédia sur la chaise rejoindre la robe.


Ma femme fit descendre sa culotte, trépigna un peu pour qu'elle glisse aux chevilles, nous dévoilant ce fessier éblouissant, si familier.


Ma femme se coucha, comme il le dit.


Ma femme écarta ses jambes. Le slip se tendit.


Les fesses de ma femme se soulevèrent.

Elle avait le visage tourné sur le côté gauche.



Ma femme mit sa tête vers l'avant et ferma les yeux. Le fesseur se posta à sa gauche. Comme il l'avait fait avec sa femme, il fit un essai au ralenti et la canne toucha tout doucement la peau, en travers des fesses féminines. Ma femme tressaillit imperceptiblement. Satisfait, il écarta son bras et le ramena au maximum vers l'arrière. Tchac! Ce fut si rapide que je vis à peine le coup partir, si fort que je vis l'arrière-train de ma femme faire un bond.  Elle hurla. Ce cri déchira mon coeur. Je demandais au fesseur la permission de me rendre auprès d'elle, pour lui caresser le visage et peut-être pour lui tenir les poignets, car son buste s'était redressé à moitié, avant qu'elle ne se recouche. Je craignais qu'elle ne se relève pour de bon.


Une minute se passa et ma femme s'apaisa. L'homme attendit encore un peu, scrutant le trait rouge qui apparaissait,  perpendiculaire aux fesses de ma femme.


Ma femme souleva à nouveau sa croupe. Tchac! Elle avait à peine repris sa position qu'il la frappa à nouveau; son visage se tordit. Tchac! Tchac! Il leur fallut plusieurs coups, à l'un et à l'autre, pour bien trouver leur rythme, leurs marques, qui s'additionnaient les unes aux autres. Au bout de six coups, il lui accorda une pause. Ma femme se remit debout, redressa ses épaules en arrière, respira à fond, massa ses fesses. Elle était formidable, comme ça, de sensualité, de féminité exacerbée, de courage aussi. Il lui laissa cinq minutes pour se reprendre, pour souffler.


Isabelle 3 se recoucha sur le bureau et saisit fermement le côté opposé du bureau avec ses mains. Je vis ses seins s'écraser sur la plaque de granit. Ses pieds s'écartèrent, tendant l'élastique culotte. Elle souleva sa croupe avec ses jambes.


Tchac! Il lui imprima son septième coup. Isabelle 3 cria à nouveau, comme après le premier coup.  Elle ne put s'empêcher de se redresser, de couvrir fugacement ses fesses avec ses mains et de masser un peu.


Elle reprit sa position.


Tchac! Vint le 8e coup. Ma femme se releva d'un coup, comme un diable qui sort de sa boîte. Elle sanglotait. Il la laissait faire, non pas par compassion mais pour laisser la douleur du caning grandir en elle.


Ma femme ne bougea pas.  Il mis sa main sur l'arrière de son cou et appuya, pour la contraindre à se courber. Elle acheva le mouvement elle-même.


Ma femme obéit. Tchac! Au 9e coup, elle se mit à genoux, toujours sanglotant.


Il ne répondit même pas. Deux minutes passèrent. Lassé,  il posa un instant son instrument. Il rassembla les longs cheveux d'Isabelle en queue-de-cheval, qu'il torsada deux ou trois fois avant de l'entourer autour de sa main droite. Il s'en servit d'une poignée, pour tirer ma femme vers le haut. Avec sa main gauche, il prit ma femme sous l'aisselle gauche pour mieux la soulever.

- Mettez-y un peu du vôtre. Aidez-moi à vous relever, car je ne voudrais pas vous faire mal, dit-il.

Ma femme se mit debout. Sa respiration était saccadée.

- Oui, c'est vrai, je ne vous ai pas montré comment respirer. Excusez-moi.

Il lui indiqua comment procéder en poussant avec son ventre, attendre quelque instants, inspirer à fond, bloquer sa respiration... Isabelle 3 fit consciencieusement les exercices demandés. Ils produisirent leur effet. Elle se calmait, retrouvait sa sérénité.

- C'est bien, dit-il. Vous vous sentez mieux?

Ma femme fit « oui » de la tête.

- Parfait. Je vais vous battre à nouveau. Vous avez exigé douze coups, rappela-t-il. Recouchez-vous à votre place, sur le bureau.

Ma femme soupira et s'allongea.

- N'oubliez pas le reste: accrocher vos mains au rebord opposé, relever bien vos fesses, écarter vos jambes dans les limites données par votre slip aux chevilles.

Ma femme s'y employa.

Le tchac du 10e coup rompit le silence.  Cette fois, elle ne bougea pas, nous épargnant ces scènes pénibles. Elle redressa spontanément son bassin pour le 11e coup. On sentait qu'elle avait intégré sa fessée, qu'elle l'admettait pour la première fois comme naturelle. La curiosité du coup à venir dépassait maintenant la hantise de la souffrance. Tchac! Petit bond de ma femme.



Elle pointa à nouveau et pour la dernière fois ses fesses vers le haut. Tchac! La punition était allée jusqu'au bout. Elle se remit debout;


Ses fesses étaient striées de rouge. Elle les massait doucement. Son visage était mouillé de larmes. Isabelle 183 alla à la salle de bain et revint avec un gant humide, qu'elle tendit à ma femme. Isabelle 3 dit merci et s'humecta la figure. Elle se rhabilla.

Elle prit la main droite de l'homme et la pressa dans ses mains, longuement.


Nous dîmes au-revoir. Le mari d'Isabelle 183 me serra la main et me dit:


J'allumais l'Audi Quattro. Le GPS fonctionnait à nouveau. Isa  fit une grimace au moment de s'asseoir. Nous reprîmes la route. Je n'avais qu'une idée en tête, c'est d'être de retour à la maison, pour lui faire l'amour. Elle tourna vers moi un regard attendri.


Enfin chez nous, dans notre chambre, elle se dévêtit en totalité.


Elle se coucha sur le ventre. C'est alors que je découvris ses fesses, sidéré. Elles ne portaient plus aucune trace de coup. Encore un des effets spéciaux d'Isabelle 183, pensai-je. C'est alors que je compris qu'elle avait de grands pouvoirs.

Ma femme écarta de ses doigts le haut de ses fesses.


Nous vécûmes un très beau, un très grand moment d'amour.

Ces événements me reviennent en mémoire, le temps qu'Isabelle 3 aille dans la salle-de-bain prendre sa brosse à cheveux. La voilà qui arrive, sa marche toujours freinée par la culotte descendue aux chevilles. Elle me  tend l'ustensile familier de ses fessées, celui peut-être avec lequel elle a connu les plus belles, celui qui peut-être l'a rendue la plus belle, depuis sept ans qu'elle est devenue une femme fessée, après notre escapade en Ariège. Je  prends l'objet dans la main droite, celle qui va fesser. Je suis assis au milieu du canapé. Isabelle 3 s'allonge en travers de mes genoux. Elle rampe à plat ventre, jusqu'à ce que ses fesses soulevées par mes genoux saillent le plus possible. Elle ramène ses bras en arrière, soulève un peu son ventre, tire sur le bas de son chemisier blanc et le remonte le plus haut possible, presque jusqu'à la poitrine, pour bien dégager le bas de son dos et éloigner symboliquement le plus possible le tissu potentiellement protecteur de la partie qui va être fessée, rougie, cramoisie. A cette seconde, elle me livre ses fesses et elle se livre à mes coups salvateurs. Elle croise ses poignets sur ses reins et me dit « serre-les moi ». Je les maintiens fermement de ma main gauche. Encore un des petits gestes spontanés de sa part, d'abandon et de confiance, qui m'émeuvent tant. Je regarde ses fesses, déjà d'un rouge modéré, après la fessée à la main. J'ai envie d'y déposer un bisou, de les caresser ou au moins de les effleurer. Je m'abstiens, difficilement. Ce n'est pas ce que ma femme attend de moi. Ce n'est pas non plus ce que j'attends d'elle. Je dois répondre à son attente silencieuse, celle de son corps et de son esprit, je dois assouvir ses besoins les plus profonds. Je dois mériter cette confiance, qu'elle a placée en moi. Je ne dois pas céder à mes élans de tendresse, pas encore. Je dois être dans la maîtrise, je dois la maîtriser. Je dois être l'homme à ses yeux, à mes yeux, pour elle. Et il est si bon de la fesser, c'est si fort. Et je tiens la brosse dans la main droite. Je tourne la partie peigne côté plafond et oriente le plat vers ses fesses. Je lève haut ma main. Je choisis l'endroit que je vais frapper, je suis tenté par l'extérieur de la fesse droite, le plus éloigné de moi, là où je préfère toujours commencer. Mais je ne veux pas être prévisible. Alors j'abats, très sèchement, puissamment, la brosse, au milieu de la fesse gauche. Le corps d'Isabelle 3 se tend d'un coup, son buste se redresse à moitié en arrière. Je suis obligé de tenir très fort ses poignets, pour qu'ils ne m'échappent pas. Elle pousse un « ha » de surprise et de douleur mêlées. Je la laisse se calmer quelques secondes, avant de la fesser à nouveau.   Combien de coups vais-je imprimer sur sa peau, avec quelle force? Je l'ignore, elle l'ignore, nous l'ignorons tous les deux. Je suivrai mon instinct.

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 17:34

Disparition

Par marie111

 

Mes parents ont habité chez nous un mois environ il y a quelques mois pendant la rénovation de leur maison. Ils avaient un petit peu déménagé, stocké quelques cartons de choses fragiles ou précieuses dans le petit studio qu’ils ont occupé, et aussi dans un recoin du couloir de la maison elle-même. Leur présence n’a pas été lourde, le studio est loin et les murs épais, notre vie a donc pu continuer normalement, et même parfois mieux quand ils se sont chargés de mon fils pour l’emmener au cinéma le soir !!!
C’est quand ma mère est revenue pour chercher ses affaires que ça s’est gâté….
Elle est venue un week-end où nous étions absents, pour tout récupérer et laisser le studio libre. Mon père étant à un week-end de pèche, elle est venue seule.
Quand on est rentrés, tout était ok, elle avait laissé toute la maison rangée, deux gros sacs noirs de poubelle gisaient dans le garage. Tout était parfait. La vie reprend, l’école, le travail et les règles de vie, elles aussi. Et un soir, enfant couché, pour une mésentente à propos de la destination des vacances, je fais la tête, ce qui est un de mes défauts, et que mon mari ne supporte pas ; comme rien ne se résout par les paroles, il m’annonce que quelques coups de martinet devraient me rappeler que bouder est un vilain défaut, part chercher l’instrument dans la commode du recoin du couloir où jamais personne ne va, sauf nous pour aller chercher justement le martinet ou la canne, et revient…sans rien et assez en colère :
- ou est le martinet, Marie ?
- je ne sais pas, je l’ai pas touché, il doit être dans le tiroir, non ?
- il n’y est pas, et la canne non plus.
- tu es sur ?
- ne te moque pas de moi Marie….
- Je ne me moque pas de toi.
On part à la recherche des instruments, en vain, on fouille tous les tiroirs, je vais même voir dans la chambre de mon fils, au cas où il serait venu dans ce recoin noir explorer les tiroirs…et où il aurait pris le martinet pour…je ne sais pas quoi ! Rien, rien nulle part….Un peu plus tard, même si la conversation des vacances est un peu oubliée, mon mari me rappelle que nous avons un problème à régler, et c’est sur ses genoux à la main, et non au martinet , que je reçois ma punition. Plus tard, après un peu de coin où il me laisse pour que je réfléchisse bien, si je n’ai pas déplacé les instruments, après aussi un long câlin que mes fesses bien rougies ont fatalement provoqué, nous réfléchissons au mystère du tiroir…
Ma mère….Ça ne peut être que ma mère… Mon cœur bat à 100 à l’heure, voilà c’est fait ma mère a découvert nos pratiques, d’ailleurs c’était bizarre, elle n’a laissé aucun mot sur la table, elle n’a pas appelé depuis, elle a dû tout raconter à mon père et à …qui encore ? mes frères et sœurs, et qui encore….
Je dors mal, il va falloir affronter tous ces gens qui savent maintenant que nous avons un martinet et une canne, que nous nous en servons sûrement….sur mon fils peut être….
Dans la nuit, je me lève, je recommence à chercher, et je pousse jusqu’au studio, qui est après le garage, et là, sur la table, un mot de ma mère, disant ma chérie, j’ai fait un peu de tri dans ta commode fourre tout, tu devrais pas garder le martinet du chien (qui est mort depuis 2 ans et qui n’a jamais vu de martinet), je l’ai jeté, avec des vieilleries qui ne te serviront plus à rien…je connais ta sale manie de tout garder !!
En effet, dans un des sacs noirs qu’on a eu la flemme de sortir la veille, je retrouve le martinet, des vieilles revues, des trucs sans importance, mais pas de canne…
La canne, on a mis du temps à voir qu’elle servait de tuteur à la petite vigne vierge de derrière la maison….
Les effets de la maniaquerie, défaut que je n'ai pas....

 

Avec l’autorisation de marie 111

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 17:29

Demain


 

Par marie111


Quelque chose s’est mal passé..j’ai désobéi, j’ai manqué à une de ses, de nos règles, celles qu’on a établies ensemble quand on a choisi ce mode de vie, quand on a décidé ensemble qu’il avait le droit de me punir, si je faillais….
Ca arrive, bien sûr, ça arrive. L’énervement, les mots qui dépassent la pensée, la colère…tout ça se règle très vite, une fessée, le martinet si il faut, le coin, avant, après ou les deux, les fesses qui brûlent, les larmes qui coulent, et la menace de la canne si jamais je me défilais à la punition…. Ca aussi, ça arrive, la douleur, la honte, je lui échappe, je fuis..tôt ou tard je reviens et là, c’est le sifflement de la canne, la résignation, la douleur encore, le coin et enfin la paix !
J’ai désobéi, et je lui ai avoué. Il est déçu, attristé, mais son regard ne ment pas, la fessée sera sévère. Et là, il m’annonce que ce sera pour demain matin, qu’il faudra attendre, y penser, anticiper la correction. L’après midi se passe en lenteur, j’ai mal à la tête, le cœur qui s’affole, les jambes en coton, je lui demande corrige moi maintenant, je t’en prie, n’en parlons plus, je t’en prie, finissons-en…il répond nous n’en parlons déjà plus. C’est pour demain. A 10 heures, dans le salon, tu apporteras le martinet et la canne. Pourquoi la canne ? parce que tu essaies encore de ne pas accepter la punition telle que je la veux, l’annonce, l’attente….je me mords les doigts de n’avoir pas su me taire.
Nous sortons, repas en bord de mer, avec une longue tablée de gens joyeux, tu es distraite, me disent mes amies… Lui parle, s’amuse, me regarde, nos yeux se connectent, nous pensons à la même chose, demain, dans le salon, à 10 heures…il me prend la main.
Le soir, nous faisons l’amour, je suis plus qu’ardente, (l’amadouer ?) le plaisir est immense, il caresse mes fesses, ses yeux plantés dans les miens…la perspective de la séance de demain nous déchaîne, je lui appartiens vraiment, il me corrigera demain.
Le lendemain, penchée au dessus du dossier du fauteuil, je suis moins brillante. Le martinet me punit, la canne me fait sangloter, le coin me calme très lentement.
A midi en famille, je peine à rester assise. Tous finiront dans la piscine, pas moi.
Vous êtes un couple tellement uni, dit ma belle mère…

 

Avec l’autorisation de marie 111

Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Mercredi 10 septembre 3 10 /09 /Sep 16:50

                      Douce vengeance                      

 

Ses débuts comme apprentie au service de la beauté furent plus durs qu’imaginés. L’argent dans la vie ne tombe pas du ciel, aimait rappeler Nadège qui tenait Lucie très cour en argent de poche.

Bérénice fit venir sa nouvelle stagiaire une demi heure avant l’ouverture du salon. Avant que Lucie se vêtît de son uniforme de travail, sa patronne la passa sur la table de soin pour l’enduire de la fameuse crème qui donna un hâle luisant à la peau jusqu’au moindre recoin. Le traitement fut appliqué d’une manière professionnelle et mécanique que Lucie n’en retirât pas le moindre agrément.

 

« Tu n’es pas ici pour ton plaisir ! J’ai dû te promettre un salaire royal. Maintenant il faut me convaincre que tu sois à la hauteur des espérances que Nadège projette en toi. Et gare à toi tu nous déçois. »

 

En disant ceci, un air tellement dédaigneux survola son visage et Lucie conçut aussitôt que désormais sa pudeur allait être chauffée à blanc.

C’est ainsi que notre vaillante héroïne se trouva sur la devanture du cabinet en train de passer un coup de balai sur le trottoir. L’étrange accoutrement, contrasté par l’éclat de la nudité fit l’effet d’aimant. Du côté des élèves l’amusement exprima toute la panoplie de rivalité et rancunes entre filles sans s’y méprendre. Personne ne voulait être à la place de Lucie. Mais le risque de se trouver dans une situation semblable menaçait plus d’une des filles surtout dans les ménages très sévères.

Pour évacuer cette angoisse et le stress y lié, elles se déchaînaient sur la pauvre Lucie qui continua imperturbablement à balayer, chose la mieux adaptée aux circonstances.

 

La foule attire la foule et les tutrices étonnées de découvrir leurs ouailles  de si bonne humeur si tôt le matin s’approchèrent également.

Bérénice derrière sa vitrine se frotta les mains et profitait de l’aubaine pour faire distribuer par Lucie des brochures promotionnelles.

Comme bien entendu les regards se dirigèrent vers l’entrejambe imberbe de Lucie qui vantait les « soins complets » de la maison.

Ce jour-là Lucie se rendait compte pour la première fois de sa vie que le fait de devoir s’exposer dans des situations saugrenues devant un public mortifiant stimulait son ambition au dessus de toutes les limites permises et elle décida de mettre en œuvre un diabolique plan de vengeance.

 

« Allez-y, foutez- vous de ma gueule, montrez-moi du doigt, j’y trouverai mon compte quand même. Ne croyez surtout pas que j’oublierai vos railleries. Je n’ai pas encore dit mon dernier mot », pensa-t-elle.

 

Heureusement personne ne put se rendre compte que malgré sa nudité elle jouissait d’une certaine manière de son ignoble sort car la crème produisait un aspect mouillé qui se confondait facilement avec les secrétions naturelles. Quant à la chair de poule elle fut attribuée à la fraîcheur matinale.

 

Une fille - Cécile - amère connaissance de la fête foraine et chef de bande rivale de celle de Lucie, se distingua par des remarques particulièrement savoureuses à l’égard de Lucie en la découvrant ainsi « déplumée. » Sa gaieté fut à son comble quand sa propre tutrice glissa une main sur la peau de la malheureuse stagiaire pour s’apercevoir de la qualité du traitement concluant par les mots :

 

« Comme s’il n’y en a jamais été. »

 

« Ce qui est parfaitement voulu. Nous proposons des traitements de qualité qui parlent d’eux-mêmes. J’ai dû me soumettre à cette hygiène rigoureuse sous l’insistance de ma tutrice. Bien sur j’étais capricieuse et j’ai tout fait pour y échapper. Mais elle a su s’imposer avec fermeté et croyez-moi je ne regrette pas sa décision. C’est bien une tutrice qui sait au mieux ce qui convient à une élève.»

 

Lucie répondit d’un air si sage et ingénue (en poursuivant le grand plan vengeance pour l’humiliation du week-end) qui ne tomba pas dans des oreilles sourdes.

 

Quelle fut la surprise de l’audacieuse Cécile quand sa tutrice d’un regard enchanté s’adressa à Lucie en demandant s’il y avait possibilité d’un rendez-vous sur le champ.

Lucie se para de son plus beau sourire, donnant suite immédiate, conforme à la consigne de sa patronne.

La dernière n’en revenait pas. En moins de vingt minutes sa nouvelle stagiaire avait balayé correctement le pavé, attiré une foule considérable, distribué des prospectus, puis trouvé une cliente pile pour l’ouverture du salon. Ca commençait bien. Apparemment elle a eut la main heureuse en choisissant Lucie.

 

« Sacrée Nadège », pensa-t-elle, « tes méthodes valent de l’or. »

 

Lucie pour sa part reçut un regard haineux de la part de Cécile, mais triompha de la défaite de sa rivale avec un sourire radieux en pensant :

 

« Dans une heure tu seras comme moi et tu regretteras longtemps tes méchancetés. »

 

Lucie se sentit super importante quand elle accompagna tutrice et élève à l’intérieur du cabinet. Elle s’installa derrière le comptoir pour un conseil personnalisé. Elle avait répété  les discours commercial avec Bérénice depuis quelques jours. Avec professionnalisme elle orienta sa clientèle sur le soin complet qui était le plus cher. Elle fut si convaincante que la tutrice accepta après quelques minutes seulement ce qu’elle jugea le mieux pour sa protégée.

Ainsi affronta Lucie sa première ennemie d’une longue liste qui allait se raccourcir de jour en jour. Elle était résolument décidée de ne rater personne ayant eu la parole facile pendant son éprouvante aventure de la fête foraine. En haut de liste figuraient ses quatre amies de sa bande qui l’eurent si lâchement trahie avec le jean moulant. Elle leur réservait un sort particulier. Notamment pour Camille elle songeait encore comment lui rendre la pareille au mieux.

 

Bérénice eu fait des grands travaux dans la salle d’attente destinée aux élèves. Outre une tapisserie rose avec des petits nuages, elle comportait un vestiaire et un coin de punition doté de martinets dernier cris avec des photos de chanteuses  en vogue, imprimées sur le manche. Aucun de people adulé par les élèves ne manquait. Quand il s’agissait du bien-être de la jeune génération, Bérénice n’était pas avare et se faisait un honneur de récréer une ambiance comme à la maison.

Un canevas de création artisanale surplombait ce coin et on pouvait lire en grand :

 

« Hygiène, rigueur et obéissance sont les piliers d’une éducation de qualité. »

 

Lucie envisageait de suivre son apprentissage avec sérieux. Surtout quand Bérénice lui promit en cas de progrès considérable la responsabilité du rayon « jeune fille » avec le droit de pratiquer des soins complets y compris l’application du martinet en cas de besoin.

Mais le chemin était encore loin et laborieux

 

« Pour l’instant je te paye pour ta facilité de rougir. On dirait que tu es plus gênée que nos clientes. Ça les rassure bien. Une ménagère mise en confiance est une cliente qui revient et tant qu’il y aura des poils, nous aurions du travail. »

 

Il fut entendu que Lucie allait recevoir une mention journalière dans un carnet d’études pour que Nadège puisse surveiller ses efforts et sanctionner la moindre défaillance.

Entendu également que le moindre manque de respect envers la patronne ou la clientèle sera châtie sur le champ.

Puis admit aussi que le client soit roi et chaque faute professionnelle suivie d’une correction singulièrement sévère.

 

Cécile perdit vite ses allures arrogantes dans la joyeuse salle d’attente. Lucie servit un bon thé et des petits fours à une tutrice enchantée par de telles prestations et confit sa protégée aux mains de Lucie qui se languissait de suivre le règlement de sa patronne à la lettre en sentant bien que des étincelles iraient se produire sous peu.

Cécile bien plus âgé que Lucie se refusa catégoriquement que celle-ci la déshabillât. Elle croisait ses bras et piétinait de colère en insultant Lucie de se prêter à un sale jeu.

La tutrice présente n’apprécia guère ce genre de comportement et en remuant son thé se fit entendre d’une voix de tonnerre.

 

« Cécile, je t’offre un traitement qui devrait te ravir. Au lieu de te montrer reconnaissante tu me compromets en faisant de caprices devant une fille plus jeune que toi et qui - elle - se trouve déjà dans la vie active. Il est inadmissible que passe l’éponge sur ta mauvaise fois. »

 

Elle se tourna vers Lucie :

 

« Mademoiselle accomplissez votre travail. Je vous paye pour une prestation et j’exige un déroulement sans faible. Faite preuve d’autorité sans tarder. »

 

« Victoire et justice », cria le cœur de Lucie pendant qu’elle invita une Cécile rapetissée à choisir un martinet selon ses goûts.

Cécile s’exécuta en grognant doucement, mais n’osa contredire les consignes de sa tutrice et dut s’exposer au regard triomphant de Lucie en lui tendant le martinet.

A ce moment Lucie comprit la jouissance qu’éprouvait une tutrice devant une élève repentante.

Elle déshabilla Cécile entièrement en suivant la même procédure que Nadège, avant de s’installer une chaise et d’allonger sa patiente sur ses genoux.

Elle n’avais aucune expérience du martinet qui est un instrument difficile à manier, mais sut qu’elle y prendrait vite goût et habitude. Son statut de confidente des éducatrices fut encore rehaussé quand une autre tutrice avec son élève fit apparition dans la salle.

Il en va de soi que l’autre fille quand vint son tour ne posa aucun problème, connaissant en bonne cause ce qu’attendait les irréductibles.

Cécile se vit appliquer un soin intensif de son popotin avant de suivre Lucie dans la pièce à côté où opérait Bérénice.

 

Au cours de cette mémorable journée Lucie assista à la transformation d’une vénérable tutrice (hélas seulement qu’un grand ticket de métro).

Elle ne commit qu’une seule inadvertance qui lui valut une âpre correction devant la cliente offensée.

Mais malgré cet ombre, elle s’y plaisait beaucoup dans son nouveau métier.

 

Il reste à raconter avec qu’elle fierté elle rentra après son service à la maison où elle fit connaissance douloureuse avec la loi de la double peine. Mais Nadège avec son sens inné de justesse, n’oublia pas aussi de récompenser dignement les éléments positifs de la journée.

 

 

Suite chapitre 18


Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Lundi 1 septembre 1 01 /09 /Sep 20:19

                            RÉFLEXIONS À LA BIBLIOTHÈQUE

 

 

Trouver la bonne réponse, voilà un sujet qui me hante dès lundi matin, dès l’ouverture de ma bibliothèque. Mon monde est partagé en deux : mon travail constitue ma vie pendant la semaine, séparé par un fosse désormais franchissable et qui me relie avec l’univers luxurieux que je découvre grâce à Chloé. Au début la chevauché d’un monde à l’autre n’existait que dans ma fantaisie. Je constate avec satisfaction et fierté le changement qui s’opère en moi.

 

Petit à petit je remplace mes rêves érotiques par des expériences inoubliables qui bâtissent un nouveau vécu. J’ai dépassé le stade d’adolescente attardée car mes désirs se confondent enfin avec la réalité.

 

Il est vrai que la première chose que l’enfant apprend, c’est la dépendance aux autres et leur échelle de valeurs. L’adolescence est un processus autant plus douloureux et difficile parce qu’il nécessite obligatoirement un conflit avec la génération précédente contre laquelle il faut s’affirmer par sa propre personnalité, encore fragile et en cours de construction. L’indépendance n’est jamais un cadeau qui tombe du ciel, mais le résultat d’une évolution permanente et bien voulue. Il faut du courage et de la persévérance. J’ai grandi dans un climat qui n’acceptait et qui ne vantait que la liberté de la consommation, cette forme perverse de dépendance dont se servaient habilement mes parents pour détourner l’attention de mon jeune esprit qui s’éveillait. J’ai dû me battre durement pour des valeurs que je considère comme essentiels, tel que le droit à la découverte, à l’expérience, l’accès au libre choix et l’autodétermination de mes actes. Sur ce chemin je me suis égarée en me réfugiant dans mon imagination et mes pensées. J’ai cru naïvement en agissant ainsi de surpasser mon rôle d’observatrice pour devenir actrice sur la scène de la vie. Comme on peut se tromper. Enfin et ne pas trop tard je me suis ouverte au monde qui m’entoure et où j’interviens par mes actes. Éprouvé du plaisir c’est vivre intensément. Dans mon cas précis la pensée servait d’échappatoire à une existence qui me semblait trop pénible. Mis à part mon travail, elle n’était qu’une suite de déceptions. Je ne reporte pas la faute sur les autres, peut-être cela venait de moi et j’étais incomestible par peur et pudeur.

 

Des souvenirs pénibles de mon enfance se réveillent, surtout de mon adolescence : les seins qui poussent, les premières règles et un rejet total de ma féminité. J’ai essayé de compenser ce manque par mes lectures et j’ai cru avoir bien réussie.

 

Puis Chloé est apparue. Elle me met on conflit avec moi-même, secoue les fondations de ma personnalité, me force à confronter ce que je suis et mettre en œuvre ce que j’aimerais être. Elle est mon avenir et je ne vois pas encore la fin de cette évolution qui obsède mon esprit. La pudeur est ébranlée, elle s’effrite pour se transformer en poussière. Je suis choquée de moi, j’ai honte de moi et pourtant, la nouvelle Bella qui s’installe m’intrigue, me passionne, m’excite. Elle est remplie d’envies, trop longtemps séquestrées et elle prend avec force ce qui lui appartient. Elle maîtrise encore mal ses nouveaux pouvoirs. Déçue dans mes sentiments, déçue dans mes rapports avec mon entourage, mes ambitions avaient pris un sérieux coup de vieux avant terme et se sont rouillées. Difficile de remettre correctement la machine en route.

 

Les forces déchaînées sont extrêmement puissantes. D’abord je dois apprendre à les connaître, de me familiariser avec, de viser un but, sinon ce serait la catastrophe. Mais je préfère un chamboulement sur mon nouveau chemin que le gâchis dans lequel j’étais en train de me momifier. Place à la liberté et le droit à un réveil tardif, loin des regards indiscrèts qui savent associer mon visage et mon corps à un nom et une famille. À Banyuls je ne possède qu’un prénom, je suis Bella trop court. Rien ne m’est interdit mis à part ce que je m’interdis moi-même. Les barrières tombent, je veux rattraper ce que n’ai pas encore vécu et c’est beaucoup,… beaucoup trop.

 

Que s’est-il vraiment déroulé ce week-end ? Comment Chloé a pu m’entraîner dans un tel tourbillon ? Comment ai-je pu me laisser aller à ce point ? Je cherche la solution dans les livres, je me documente sur les vertus du sauna. Il nettoie la peau en dilatant les pores, enlève les points noirs, élimine les toxines et donne un teint éclatant. Je ne suis pas avancée de beaucoup. Par contre les huiles de massage me mettent sur la bonne voix. J’apprends sur la chimie de la sexualité. Quand on active les centres olfactifs dans la bonne mesure et on stimule en même temps le corps par des caresses, une puissante réaction lève les inhibitions. Là, je saisis mieux. Chloé a préparé ma peau aux caresses par le biais du sauna, en enlevant tout les odeurs naturelles et en les remplacent par des huiles plaisamment agréables au moment du massage. D’où mon déchaînement.

 

Je suis en train de me mentir et je rejette mon avidité sensorielle sur le compte de Chloé. J’ai évité précautionneusement le souvenir de notre ménagerie érotique qui précédait le sauna. Elle ne s’excuse par rien, d’ailleurs il n’y a pas besoin d’excuser un acte entre adultes consentants. 

 

Chloé savait d’avance que le lendemain matin je devrais culpabiliser à mort. C’est là, où j’ai trouvé la cravache. Mon sur-moi freudien, c’est-à-dire l’image que je me fais des valeurs de ma mère, désapprouvait le comportement de Chloé, et moi, Bella je suis tombée à fond dans le piège. J’ai voulu punir Chloé pour mes propres envies, la punir comme une morveuse adolescente, symbolisée par l’absence de poils. Je ne me croyais pas si torturée.

 

Je me découvre ce matin capable de jalousie. On devient jaloux quand on développe des sentiments trop forts à l’égard d’une autre personne, quand on est tributaire d’elle, quand on s’imagine que l’on à tout à perdre en ne voyant plus cet être.

 

Viennent mes fantasmes de soumettre Chloé à mes caprices et délires du fait que je ne puisse plus m’en passer d’elle et que j’aie peur que quelqu’un d’autre me la vole, comme si elle m’appartenait comme un objet ?

 

Chloé est un être à part, indomptable et en aucun cas un objet. Elle est le centre unique et incontournable de mes pensées, cet univers où je régnais en seul maître avant notre rencontre. Voudrais-je dompter cette femme pour une raison aussi bête ? Pourquoi le fait de la soumettre à ma volonté m’excite ? Voudrais-je me venger sur elle pour une vie entière que l’on m’a volé en m’imposant des tabous qui m’étouffaient ? 

 

Une fessée appliquée à Chloé efface-t-elle mes propres taches en les remplacent par le rouge de la pudeur ? Oui, la fessée fait apparaître le rouge de la pudeur qui manque à Chloé, mais qui est indispensable pour moi, pour me rassurer, pour ne pas perdre complètement mes repères.

 

Pourtant ma pudeur est partie, chassée, échangée contre un exhibitionnisme agressif qui me réjouit à chaque pas, à chaque respiration. Néanmoins l’envie de fesser Chloé persiste avec ténacité. Je ne cherche plus le pourquoi mais le comment. Encore un pas important pour m’accepter telle que je suis. J’ai une folle envie que mon amie passera à la casserole, qu’elle se mette sous mes ordres.

 

Je suis confuse, il faut structurer, ranger comme mes livres sur les étagères ; par catégories, par thèmes. Les gens ne sont pas des livres qu’on feuillette à sa guise. Pourtant Chloé s’est ouvert à moi et je la découvre chapitre par chapitre. Je suis heureuse.

 

Une idée étrange s’incruste : on ne me paye pas pour fantasmer mais pour classer. Chloé est inclassable. Elle fait partie de tous les rayons. J’ai envie de remplir ma bibliothèque avec un seul livre : Celui de Chloé.

 

Je suis jalouse de sa vie qui ne se déroule pas dans une histoire inventée, mais dans la réalité. Mes mots sont imprimés sur du papier, des feuilles, les siens sont sonorité, onde percutante, vivacité exprimée à haute voix, omniprésentes à chaque pas que je fais, dans ma bibliothèque, à l’extérieur, partout.

 

Chloé ne laisse pas indifférent, elle laisse son empreinte, elle inspire. Son futur mari a été inspiré par « la fille aux cheveux noirs » et il a su la transformer en œuvre d’art inaltérable.

 

Admirée sur une multitude de tableaux extraordinaires, Chloé a su faire – par sa simple présence - la différence avec des innombrables modèles qui ont défilés au fil de années devant son mari. Elle a su les effacer toutes.

 

C'est son tableau qui est entré dans la postérité et que l’on retient on pensant au peintre M. Lui-même n’avait pas de visage. Il est resté anonyme. On met le visage de Chloé sur son nom. Le modèle Chloé efface l’artiste, des quoi à être jalouse. J’aimerais sa place dans la vie. Être courtisée comme elle, à chaque sortie. À côté d’elle il n’y a pas de place pour moi, je deviens transparente, invisible, malgré mes apparences provocatrices. Et justement cette invisibilité est ma bouffe d’oxygène. Même si je me délivre complètement, je ne peux grandir en toute sécurité qu’à l’ombre de Chloé et ainsi prendre l’habitude de mon nouveau moi en société.

 

Chloé s’impose dans mes pensées, dans ma façon de considérer les choses. Si je n’arrête pas cette tendance je risque de disparaître. J’essaye à compenser en voulant dominer Chloé dans son intimité, dominer son corps parce que je suis séduite par ses idées qui sont plus fortes, plus jouissives, plus intéressantes que les miennes. Je suis jalouse qu’elles viennent d’elle et ne pas de moi. Moi aussi je veux imposer le plaisir. Mais Chloé n’impose rien. Elle n’a pas besoin. Le fait qu’elle existe suffit. Elle est utile à tout le monde. Moi, je ne sers qu’à classer des livres, expliquer mes rayons. Il n’y a aucun côté charnel dans mon travail. Chloé est plus qu’une séductrice, elle incarne l’extase. Oui, le plaisir me suffit plus, je veux distribuer l’extase comme elle, commander l’extase des autres par tous mes moyens.

 

Je ne veux plus être invisible. Je voudrais être jugée sulfureuse comme Chloé, provoquer des attroupements et des scandales, être tenue pour responsable de rêves inavouables que je collerais sur la réalité. Passer à l’acte c’est plus qu’être, c’est exister. Perdre la honte des ses actes est un premier pas vers la responsabilité, vers la plénitude. Assumer mon corps et mes désirs est la liberté de ma propre féminité. Si je domine Chloé, je domine mes désirs. Ce serait moi qui assurerais le spectacle. 

 

La vie n’attend personne, il faut se dépêcher et je serai là. Je suis seule dans la salle. Je prends le téléphone pour appeler Chloé. Je tombe sur son répondeur. Sa voix chaleureuse m’accueille. Le message m’intrigue :

  -Bella, ma petite chérie. Je suis indisponible pour le moment. Je sais que tu t’ennuies dans ta bibliothèque et que tu penses à moi. J’ai des courses à faire pour te préparer une surprise pour ce week-end. Tu me manques. Je t’embrasse passionnément sur tes lèvres et partout ailleurs. À bientôt !

 

Je laisse un message. Quel genre de jeu est-elle en train de préparer. Je suis émue et impatiente. La journée s’étire comme de la raclette. J’attends un appel de Chloé. Le silence m’entoure. Le téléphone ne sonne pas. Les abonnés sont absents. Je suis triste, je me sens abandonnée. Midi. Pas de nouvelles. J’en veux à Chloé qui n’est pas disponible, qui ne m’a pas laissé la possibilité d’un message. Pourquoi ? Peut-être souffre-t-elle que je ne sois pas avec elle. Elle ne veut pas se contenter d’un message, elle ne veut pas entendre ma voix au bout d’un fil. 

La semaine s’écoule lentement. Je reste sans nouvelles de Chloé. Le message au téléphone persiste. Malgré moi des soupçons se réveillent.

Suis-je sa compagne du week-end ? A-t-elle une autre compagne dans la semaine avec laquelle elle partage une autre passion ? Chloé ne m’a jamais parlé de fidélité entre nous. Je sais qu’elle s’engage de temps en temps dans des aventures. Suis-je aussi une aventure pour elle, un passe-temps.

 

Non ! Elle m’a ouvert sa maison. Je dois compter plus pour elle que les autres, je suis plus qu’une simple amourette. Qu’apprécie-t-elle en moi ? Ma culture ? Mon physique ?

 

Mon corps est celui d’une adolescente, la cellulite en plus. L’idée me hante comme toutes les femmes coquettes. Mes cinquante quatre kilos m’obsèdent. Quand je me sens seule je fait des régimes. La solitude me coupe l’appétit. Une chance. Mes copines d’école ont toutes pris du poids. Serais-ce la suite logique du mariage ? La sécurité empâte-t-elle ?

  

Malgré mes apparences de punkette je suis une femme de vingt-sept ans. Je suis loin d’être bête. J’ai du caractère aussi. On ne m’impose rien. Mon ex-mari avait vite compris. Je n’aime pas le mensonge et moins encore la duperie. Je suis ouverte aux arguments, à la franchise, à la discussion. Un couple est une aventure à deux qui doit se préparer comme un long voyage. Il ne faut pas laisser trop de place au hasard. Il ne faut pas non plus jouer avec les sentiments de son partenaire. J’ai horreur qu’on joue avec mon amour. Mon mari m’avait trompé, alors je suis partie. Ses regrets sont venus trop tard. Je ne reviens jamais sur une décision. Le divorce s’est imposé. Je ne peux pas construire un avenir sans confiance.

Et Chloé dans tout ça ? Elle ne me déçoit jamais parce qu’elle ne promet jamais rien. Elle est toujours ponctuelle dans nos rendez-vous. Cela me met plus en confiance que des grands discours.

Et puis, les choses se sont faites tout naturellement, dans un climat de bien-être.

 

Et maintenant je peux plus m’en passer d’elle à un point de me rendre jalouse. Elle savait dès la première rencontre que mon non-vécu justifie mon manque d’expérience, que ce manque est dû à une absence d’initiative. J’ai besoin que l’autre fasse le premier pas. Dans ma bibliothèque je suis parfaitement à l’aise. Ce sont les lecteurs et lectrices qui viennent à moi.

 

Chloé savait aussi que j’ai besoin de douceur pour m’embarquer dans des nouvelles aventures. Elle est au courrant de mes peurs qui concernent l’inconnue. Vu sous cet angle, je suis un enfant qu’il faut prendre par la main. Chloé m’a prise par les deux mains. Elle m’a fait cadeaux de sa connaissance au musée, devant son tableau, en s’adressant à moi. Moi je n’aurais pas osé de l’aborder.

 

Elle a su me guider vers moi-même, sans montrer la moindre impatience. Et maintenant c’est moi qui s’impatiente, dévorée par une passion qui me dépasse. Je suis de plus en plus énervée, non, je suis en colère contre Chloé. J’essaye de me calmer. Rien à faire, je ne me maîtrise plus. Une foulé de fantasmes se libère la nuit, quand je suis seule dans mon lit.

 

Chloé mérite plus qu’une punition dans mes rêves. Je suis encouragée par la cravache rouge, si négligemment posée sur son chevet. Elle l’avait fait express. Personne ne l’avait oublié parce que personne à part moi n’entre chez Chloé. La cravache était un signe pour moi seule. Mon amie avait deviné mes secrets intimes.

 

Elle a compris le mécanisme pour libérer l’ancienne Bella, mon mode d’emploi en quelque sorte. Elle connaît les étapes nécessaires pour arriver en douceur à cette transformation. Le bain fut la première étape, la cravache en est une autre. Indispensable que moi aussi, je puisse accéder à la concrétisation et sublimation de mes désirs sans la moindre retenue. Le message est clair.

 

Chloé me voit comme son égal, pas en petite bibliothécaire à initier au plaisir saphique et à pervertir. Je suis sure que ses sentiments pour moi sont aussi profondes que les miennes. Elle aussi est emportée par la passion. Elle m’en n’a pas parlée pour ne pas m’effrayer. Elle me laisse le temps de me découvrir. A-t-elle prévu tout ça à notre première rencontre ? Alors, pas besoin d’être jalouse, pas besoin de punir Chloé.

 

L’explication de son comportement est simple : elle aussi est à la recherche des sensations nouvelles, des nouveau jeux, des nouveaux plaisirs. Elle a horreur de la répétition. Chaque personne apporte sa touche personnelle aux ébats amoureux.

 

Entre le fait de punir une personne pour son comportement et un jeu érotique autour de la domination, il y a une différence. Un abîme qui sépare. J’ai compris la leçon. Le jeu me sert comme une béquille tendue par Chloé. J’ai n’ai pas le courage de me monter en initiatrice devant elle, sauf dans un jeu de rôle où c’est moi qui ai l’emprise complète sur elle. La cravache comble le courage qui me manque. Hors ce contexte, je ne peux pas être encore vraiment moi, me déchaîner comme je voudrais, comme elle voudrait. Elle ne me veut pas en partie, elle me veut entière. Le manche est tendu vers moi, à moi de le saisir. Chloé ne sera pas déçue par mes mises en scènes ce week-end.

 

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Par isabelle183 - Publié dans : La fille aux cheveux noirs - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Lundi 1 septembre 1 01 /09 /Sep 19:56

        Proposition de stage                        

 

Il y avait des soirs où Nadège envoyait Lucie très tôt au lit pour sanctionner certaines fautes en différant la trempé au lendemain matin pour laisser le temps à son élève de bien y réfléchir. Elle partait du principe que la fessée au réveil sur une peau reposée par le sommeil se retenait plus facilement pendant une longue journée.

Elle lui enlevait sa ceinture et son bouchon médical, mais jamais la chemise de nuit avant de passer à l’action.

 

Ces petits concerts matinaux se passaient dans la chambre de Lucie avec le magnifique martinet impression jean dont la teinte commençait à montrer l’usure tant recherchée par les jeunes filles dans d’autres circonstances. Nadège se révélait énergique dès la première heure et les cris de Lucie concurrençaient aisément le chant du coq.

 

Ces jours-là Lucie descendait à la cuisine avec un fessier aussi rouge que le soleil levant et prit place sur une dure chaise qui n’arrangeait pas ses démangeaisons.

Des larmes de regret coulaient pour teinter son entourage dans  une atmosphère arc-en-ciel.

 

Elle était encore en train de prendre son petit déjeuner quand quelqu’un frappa à la porte. Intriguée par une visité si matinale, Nadège se leva pour aller ouvrir.

À sa grande surprise elle vit débarquer Bérénice, esthéticienne du village.

Lucie se serait volontiers passée de cette femme et eut le sentiment d’être espionnée dans son intimité surtout à une heure où elle se trouvait encore en chemise de nuit et dans un état lamentable.

Elle avait bien pris l’habitude en présence de sa tutrice de ce court t-shirt qui s’arrêtait au dessus des fesses. Cela faisait partie du son quotidien et elle n’y réfléchissait même plus. Mais l’idée d’être ainsi découverte - surtout avec des fesses écarlates et des yeux rougis- par une tierce personne lui déplaisait fortement.

Toutefois elle se leva de sa chaise comme il le faillait et attendit au garde à vous pour saluer une autre tutrice avec le respect nécessaire qu’exigeait Nadège. Après cette formalité désagréable  elle eut l’autorisation de s’asseoir à nouveau et continuer son petit dej (pain complet, fromage fort, fruits et tisane en rêvant de confiture et croissants). Il en va de soi que le droit de parler à table sans permission en présence de tutrices ne faisait pas partie des siens.

Bérénice survola l’assiette de Lucie avec un sourire tartuffien et complimenta la vertu de la nourriture saine sans pouvoir s’empêcher de faire la moue.

Ensuite elle posa quelques questions indiscrètes sur les filles qui débutent la journée avec des bêtises avant d’enchaîner sur le but de sa visite.

 

« Depuis ma démonstration de l’autre semaine, mon cabinet ne désemplie plus. Il y a une véritable révolution qui se met en place dans les culottes de nos élèves. Je suis aux anges.

Mais je constate également une prise de conscience de nos tutrices pour les avantages de ces soins »

 

Elle lança un clin d’œil à Nadège qui rougit aussitôt ce qui n’échappa pas à notre héroïne et qui aurait voulu en savoir plus. Jamais avant elle eut observé une telle expression d’embrassement sur le visage de son éducatrice.

 

« Bref, ce qui marche bien sur les jeunes filles, séduit de plus en plus le monde d’adultes. Et ce justement à ce niveau que je rencontre une légère difficulté. La plupart des titrices n’osent pas franchir le pas. »

 

« Il faudrait les mettre à l’aise », suggéra Nadège en se reprenant, mais signalant clairement par l’intonation de sa voix à Bérénice d’éviter toute allusion à son sujet.

 

« Pour changer efficacement les habitudes, j’ai ma petite idée. Elle concerne Lucie et j’aurais besoin de son aide. Elle me paraît une jeune fille sérieuse avec un bon sens de subordination et je voudrais te proposer de me la confier comme stagiaire. Elle apprendra un métier intéressant sous ma surveillance. »

 

Nadège se montra enchantée par cette perspective. Et demanda de plus amples renseignements.

 

« J’aimerais créer un accueil en toute quiétude  et une approche plus décontractée envers mes soins. J’envisage  une tenue particulière pour Lucie qui met en valeur un corps glabre. Imagine une petit coiffe dans ses cheveux avec mon enseigne, un petit haut très courts à bretelles en un tissue lisse et brillant, ainsi que des longues cuissardes qui orientant les regard sur les zones à traiter.

Et pour parfaire l’attrait visuel je lui appliquerai une luisante crème de corps à longue tenue. Crois-tu que mes clientes se sentiraient plus à l’aise devant moi quand je leur appliquerai mes soins qui demandent –je l’admet- de surmonter sa pudeur pour une petite heure ? »

 

« Sans aucun doute, admit Nadège, mais il me semble indispensable que toi aussi tu donnes bon exemple en adoptant la même uniforme dans la salle de soin. »

 

« Ceci est prévu. J’opérerai sans blouse sur les tutrices. Quand aux élèves ce genre de coup publicitaire n’est pas nécessaire. Il serait même indécent car il mine le respect et l’autorité. Puis, je compte bien à la longue d’affecter Lucie à ce genre de soin. »

 

« Il ne reste que les modalités à discuter », accepta Nadège.

 

Lucie fut surprise avec quelle ténacité sa tutrice défendait ses intérêts et se vit attribuer après de longues négociations un salaire dépassant toutes ses espérances.  

Son nouveau travail ne la charma pas uniquement sur le fait que la moitié de son salaire était promis à sa libre disposition. Elle appréciait trop la possibilité de rendre l’appareil à toutes les filles qui s’étaient fendues la poire sur son compte lors de la fête foraine. Son cœur avait crié vengeance et l’heure s’approchait de savourer ce délicieux plat froid.

 

Pendant que Bérénice buvait son thé, Nadège donnait le bain matinal à Lucie.

 

« Elle ne sait pas se laver toute seule, cette petite ? », dit l’esthéticienne en voyant Lucie de faire savonner copieusement les parties délicates.

 

« Elle n’a pas encore le droit », répondit Nadège sans arrêter les douces caresses. « J’aimerais quelle se fie entièrement à moi et qu’elle apprenne bien que ce soit ma main qui lui inflige ses punitions et qui lui procure des agréments en cas de mérite.

Depuis que ma petite Lucie est épilée, je trouve qu’elle est devenue encore plus sensible à mes méthodes. »

 

Et en s’adressant à celle-ci : 

 

« Que penserais-tu ma chérie si nous allions revoir Bérénice quand ça aura repoussé un peu ? »

 

Nadège continuait le massage et Lucie se tordait et soupirait sous ses mains. Elle avait pris fermement la décision de retrouver un peu pilosité et de se rebeller contre une nouvelle tentative du « tout lisse ».

Mais les arguments de sa tutrice furent trop persuasifs et elle ne put résister de lui donner raison.

Un aveu soufflé à peine audible sortit timidement de ces lèvres : 

 

« Je me sens si bien sans mes poils. Je trouve l’épilation intégrale étrangement stimulante. »

 

Quelques minutes plus tard, Bérénice avait compris quel genre de récompenses motivaient profondément les rebelles comme Lucie pour devenir sages.


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Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie
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Samedi 16 août 6 16 /08 /Août 14:57

Je me lève toujours avant lui. Je ne sais pas à quelle heure il s’est couché hier. Maintenant le sommeil nous sépare.

Ce dimanche aussi, comme tout les autres, commence par l’incertitude. Je quitte la chambre pour aller prendre mon café dans la cuisine. Sur la table, le cendrier, quelque mégots. Il ne vide jamais le cendrier le week-end.

Sur le mur accroché à côté de mes ustensiles de cuisine je vois un martinet, un de ses trucs à bon marché qui se vendent encore par ici en superette. Après tout nous sommes à la campagne. Ici les mœurs n’ont pas encore rattrapés les villes.

Il sait bien que je n’aime pas ce genre d’objet. C’est un affront pour mon sens d’esthétisme. Je suis sensible à la beauté, au raffinement. Je n’achète jamais un objet pour ma cuisine sans considérer sa valeur décorative. Mon univers porte mon empreinte.

Lui, par son geste s’impose, me dérange, me dicte une autre règle de jeux.

Au moins je suis fixée suis le choix des armes, une première incertitude s’efface. Je me sens un peu plus à l’aise. Ce dimanche se présente cool.

Je lui en veux pour son mauvais goût qui brise les lignes de mon quotidien et qui me courbe sous sa tutelle. Me considère-t-il si peu pour associer mon image avec un objet de grande consommation. Je me veux unique, femme précieuse et exceptionnelle. La prétention est un trait indissociable de mon caractère.

Pourtant je n’ai pas le choix. J’ai accepté de mon propre gré de me plier à ses exigences. Je suis contrariée. J’ai envie de fumer une cigarette.

Je n’ai pas le droit de fumer à la maison. M, mon compagnon, n’est pas un dictateur. C’est moi qui lui ai suggérée cette interdiction. Alors il veille sur ma santé, sur mon bien être avec fermeté. J’ai besoin de sa détermination. Il ne fait jamais les choses à moitié. Avec lui pas question d’abandonner une tâche. Ce que je commence je dois le terminer. Il ne m'inflige jamais des défis envers la vie. Il est patient, il s’intéresse à mes idées, mes projets, me conseille dans mes entreprises. Il est attentif à ma petite personne, me donne l’impression que je sois le centre du monde. Il est à l’écoute permanente de mes désirs et m’encourage à les réaliser.

Puis une fois un but fixé, je dois m’y appliquer. Il ne cède jamais à mes prétextes ou caprices. J’aime cette constance, sa volonté qui surmonte m’importe quel obstacle et qui renforce la mienne. Je suis sa seule faiblesse, mais avec moi aussi il reste maître de la situation.

D’un côté le martinet, de l’autre les mégots. Mon envie de fumer s’accentue. Il ne m’est pas impossible de céder à mon désir sans courir le risque d’une punition. L’interdiction ne concerne que l’intérieur de la maison. Elle s’arrête sur le pallier. Il me suffirait de sortir pour fumer. Mais dehors, il fait froid.

Je bois un deuxième café. Une partie de la suite de cette journée se trouve entre mes mains. Elles glissent sur les lanières du martinet. Il s’agit d’un cuir assez doux, lisse d’un côté, velouté de l’autre. Le risque encourue me parait dérisoire à rapport d’un dimanche habituel. Je pense que j’étais assez sage pendant cette semaine. M est toujours juste avec moi.

Alors, vu mes bonnes prestations je décide de m’accorder un petit plaisir. Des minutes passent, la cigarette se consume.

Il est grand temps de commencer la journée, de lui préparer le petit déjeuner. Ceci n’est pas une obligation pour moi. Il ne me considère pas comme son robot ménager. Dans la semaine quand je travaille il participe au ménage. Cela ne lui pose aucun souci métaphysique. Le ménage se fait avec les mains, pas avec ce qu’on porte entre ses jambes, dit-il.

Sur la dînette j’assemble tout ce qui pourrait le tenter. Il adore ma façon de s’occuper de lui. Il n’est pas avare avec des compliments. 

A la maison c’est lui qui me conseille mes vêtements. Alors en attenant j’enlève ma nuisette et me drape de ma nudité en seul habit.

En fait je ne reste pas toute nue. Il y a ma hantise qui concerne ma taille. Je me trouve trop petite. Pourquoi pas tricher un peu avec des hauts talons.

Il est déjà réveillé. Son regard rejoint le mien. Il a une manière si attachante de m’accueillir. L’expression de son visage est le plus beau des miroirs pour moi. Je me sens belle et aimée.

Il n’est pas pressé pour déjeuner. Je lui sers le café, lui prépare ses tartines. Nous discutons, plaisantons, rions. Un couple uni et heureux de l’être. Un bel instant de complicité.

Enfin vient le moment où il s’apprête à fumer sa première cigarette. Il ouvre le paquet puis me fixe de ses yeux.

-Es-tu sortie ce matin Isabelle ?

Je n’ai pas l’habitude de mentir. Pas parce que j’ai un penchant pour une attitude morale irréprochable. Non, je ne mens pas par fainéantise.

 

C’est très pratique dans la vie. On ne risque pas de se contredire.

-As-tu fumé à la maison ?

Il me pose les questions sur un ton calme, serein. Pas la moindre allusion de reproche dans sa voix. Ses yeux me scrutent. Son attitude me pèse. Il est la seule personne qui réussit à me culpabiliser. Il n’est pas accusateur, il n’essaye pas de jouer au papa avec moi. Il me considère comme une femme adulte, responsables de ses actes et justement il me met devant mes responsabilités. Dans sa présence je n’ai pas le droit de les fuir, je dois les assumer.

Ma faute ne consiste pas dans le fait que j’aie fumé en cachette, mais dans le fait que ce soit moi qui aie crée cette situation. J’aime me sentir fautive.

Pour quoi ? Pour provoquer une réaction, une punition, un fessée.

J’ai grandi dans un milieu intellectuel, libéral, libertin, où l’on considère la sexualité comme un passe temps parmi tant d’autres qui ne comporte pas de tabou, pas d’interdits.

Ma vision de ce monde est décalée à rapport de la norme. Mes parents ont profités à fond de la liberté des années soixante-dix. Je n’ai pas de référence niveau couple. J’ai cru pendant longtemps que l’échangisme faisait partie de vie quotidienne.

Petite dernière d’une famille de trois enfants, j’étais le chouchou de mes parents et de mes frères. Je n’ai jamais été punie. J’avais droit de participer à tout. On m’a explique le monde dès le berceau.

Je n’étais jamais exclue, mais j’ai été trop jeune pour partager les libertinages que je voyais autour de moi. Alors j’étais bien obligée de me créer -en attendant la puberté- une sexualité bien à moi. Voici la naissance de mon penchant pour la fessée et bien d’autres préférences.

Je dois ajouter que je ne manque pas d’imagination en cette matière.

-Réponds à ma question Isabelle !

Je rougis devant l’homme que j’aime. Mon âge s’efface. Dans ma tête je rajeunis, troublante sensation de régresser consciemment. Etre femme adulte et gamine à la fois devant une personne qui possède assez d’intuition de s’adapter à mes besoins.

-Tu veux encore jouer à la gamine Isabelle ? Dans ce cas tu ne seras pas privée. Je m’occuperai de toi. Tu sais ce qui te reste à faire. Va chercher le martinet.

En me levant je ne me sens pas vraiment à l’aise. Dépasser le seuil où finit le fantasme et où commence l’univers de la réalisation me pose toujours un petit problème. Il me faut un petit instant pour m’acclimater. Mais je ne suis pas une débutante ; le pays où je vais m’y rendre est tellement magique que ne puis me soustraire à son charme. En vaquant sur vers hauts talons vers la cuisine je ne suis pas mécontente du début de la journée.

 

 

 

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Par isabelle183 - Publié dans : Discipline domestique
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Samedi 16 août 6 16 /08 /Août 14:51

L’art de recevoir et donner la fessée

 

  Cet après midi c’est moi la muse qui marche nue sur des hauts talons de me bottines au pas cadencé devant une Chloé habillé en gouvernante.

  Auparavant j’ai reçu un premier cours de strip-tease. J’ai appris à effectuer une petite danse aux gestes lascives en me dévêtant lentement sur une douce musique.

  Je dois m’attarder sur chaque partie dénudée de mon corps, en la montrant sous toutes ses coutures avant de continuer. Pour enlever ma jupe et mon string je me penche en avant et fait glisser lentement le vêtement de mes fesses jusqu’à ce qu’il tombe sous la loi de la pesanteur sur le sol. Avec mes mains je souligne les courbes de mon corps et par mes gestes je simule l’acte sexuel. Chloé est une prof exceptionnelle et m’entraîne durement. Elle ne plaisante pas avec sa spécialité. Elle exige une parfaite maîtrise d’un mouvement avant de passer au prochain. Je réalise qu’à ce stade il ne s’agit plus d’une partie de plaisir, mais de discipline et de rigueur. Mes progrès sont spectaculaires.

  J’apprends à cultiver mon sens d’exhibitionnisme et d’obscénité en les alliant à un esthétisme implacable. Exciter oui, mais en beauté et ça, ça me plaît.

  Après une petite pause c’est l’art de la marche et Chloé m’initie aux secrets des tops modèles. Chaque pas doit s’effectué avec précision et l’impacte de mes talons aiguilles doit tomber juste avec le rythme.

  Cet entraînement active vite ma transpiration au point de couvrir mon corps de sueur me donnant un aspect luisant et moite comme si je sortais du sauna. C’est à ces instants que j’appréciée particulièrement ma nouvelle coupe de cheveux. Mes odeurs corporelles se font sentir et envahissent la pièce.

  Chloé insiste sur fait que je doive être souriante sans relâche, indispensable en vue d’un futur spectacle. Mon amie est une vraie professionnelle. La séance finie je suis en mesure après un strip-tease dans la règle de l’art à enchaîner sur un petit spectacle érotique selon une chorégraphie de Chloé.

  Au début j’ai croyais que j’avais simplement substitue ma mère par mon amie. Ce n’est pas le cas. Je suis en train de substituer mes anciens repères par des nouvelles qui correspondent à mes vrais désirs que je réalise sans fausse pudeur.

  Au bout de trois heures je suis épuisée, mais heureuse de mes progrès.

Quelle thérapie salutaire pour booster mon ego.

  Le soir on mange tôt en tête-à-tête sur la terrasse car je dois rentrer pour travailler demain. Notre week-end se termine sur une discussion enrichissante.

  -Le joujou de cet après-midi ma jolie Bella, s’appelle une cravache érotique, créée pour procurer des vertiges. D’abord l’aspect esthétique et intriguant de la chose, ensuite la couleur qui capte le regard et ne laisse pas indifférente. Un rouge vif pour entrer en vif au cœur du sujet. Et puis, le toucher, la douceur du cuir qui imite à la merveille la sensation de la peau fraîche et agréable après un bain. Une texture qui éveille les sens. La forme du manche épouse les formes de la main.

Pas besoin d’un manuel d’instruction pour comprendre l’usage. C’est un objet sans mode d’emploi, même un enfant pourrait s en servir. Sa raison d’être est évidente, parce qu’il réveille ce qui dors en chacun de nous, en chacun à sa manière : une punition que l’on croit avoir mérité parce qu’on se sent coupable de quelque chose. Une punition qu’on aimerait donner à quelqu'un qui ne se comporte pas tel qu’on le souhaite. Un rêve de pouvoir en imposant notre volonté à une autre personne. Désir de dominer, de se faire respecter, de soumettre à nos fantasmes. Instrument ludique, infantile, mais efficace. Bien calculé par son créateur, soucieux d’éviter des blessures, des douleurs intenses ; juste bon à procurer des sensation plus ou moins fortes selon l’usage. Une sonorité impertinente qui dépasse de loin la douleur causée. La sonorité aussi fait partie du jeu. Et enfin un embout qui laisse une trace visible pour donner une réalité à l’acte.

C’est un instrument pour mettre des fantasmes en scène, seul   - d’où le manche court qui permet de s’en servir dans sa propre intimité avec une précision frappante - ou à deux ou à plusieurs pour le trouble d’une fessée devant un public. C’est notre propre imagination qui définie l’emploi. Mais quoi qu’il en soit, il n’y a qu’un seul but : la recherche du plaisir. 

  -Je crois Chloé que je n’ai plus envie de fuir devant moi, plus jamais.

J’ai besoin de toi, j’ai envie d’écouter. Parle-moi. J’aime tout ce que tu me dis.

Ce que j’apprécie c’est quand même ce que l’on appelle du masochisme.

  -Bien sur. C’est le terme employée dans la littérature, selon le nom d’un écrivain qui revisite les coutumes ancestrales qu’il mélange avec ses propres fantasmes : le chevalier Sacher-Masoch. Un exploit littéraire pour l’époque. Jusque là personne ne c’était arrêté sur le côté jouissif de la chose ou plutôt personne n’avait eu le courage d’en parler en termes clairs. Même Rousseau dans ses confessions n’ose pas à aborder ce sujet tabou directement. Il ne fait que des allusions.

Pourtant la chanson est bien connue. La littérature moyenâgeuse en déborde utilisant la croyance religieuse comme prétexte pour des châtiments corporels. Ne mélange-t-on pas à cette époque l’extase religieuse avec un acte jouissif qui amène certain saints et saintes, tant admirés aujourd’hui, à leur visions ? Elles leurs ont même values la béatification.

Pourquoi cette hypocrisie ? On revient une fois de plus à la feuille du figuier. Eprouver du plaisir est mal. Alors il faut trouver une manière détournée, un prétexte pour passer à l’acte, se punir pour s’absolution de ses péchés. Une pure contradiction : absoudre le mal par le plaisir ou peut-être, on pensait que la flagellation soit un moindre mal que l’acte sexuel.

Un illuminé te dirait que la douleur entraîne une modification de l’esprit, une autre manière de voir les choses et de les ressentir.

Un médecin généraliste te parlerait d’un ébranlement des nerfs. La circulation du sang est stimulé donc l’afflux dans les fesses entraîne une suralimentation sanguine des organes génitaux, définition même de l’excitation. Sauf que dans notre cas, l’excitation ne vient pas d’une stimulation classique, mais d’une simple coïncidence naturelle produisant un résultat identique. Douleur et plaisir cohabitent et se mélangent malgré nous. Rien ne nous empêche de profiter de cette aubaine de la nature qui fait - comme tout le monde sait   - bien les choses. Pourquoi lier toujours la notion du plaisir à la procréation ? Manger aussi est un plaisir, alors on nous a créé le fruit défendu. Dans certaines croyances il y a des boissons prohibées.

Chaque fois et pour chaque chose qui nous procure des sensations agréables on essaye de nous fixer des limites. Quel dommage pour ceux qui l’acceptent.  

Le terme masochisme en soi n’est pas péjoratif en exprimant simplement une forme de passivité et une attirance pour la douleur.

Les choses se compliquent uniquement quand on fait entrer en jeu la morale.

Toute l’histoire de l’être humain est liée à la douleur. Pourquoi la douleur ? Parce qu’elle rappelle à l’homme sa mortalité. De l’autre côté les rapports humains sont très souvent basés sur les rapports de forces. Le fort gouverne le faible. Dans des civilisations dites primitives le pouvoir se gagne dans un combat de vie et de mort. Si le faible veut survivre il doit se soumettre au plus fort. S’il se révolte, le fort lui fait comprendre par la douleur de rester à sa place. 

Pour rendre le mot soumission comestible l’évolution des mœurs le remplace par le terme respect. Rien de plus naturel. Le fort ne reste pas éternellement fort, les années font leur travail. Ils rongent sa force. S’il arrive à convaincre la jeune génération que sa place à lui soit dû au respect envers les aînées et non à cause de son potentiel physique, il peut continuer à exercer son pouvoir malgré sa vieillesse.

Et voila le fondement de toute civilisation.

Mais attention, il y a des douleurs que notre corps interprète comme agréables, d’autres non. Mis à part la fessée qui est un quasi automatisme, chaque être peut aussi trouver son compte ailleurs. Il y a des femmes et hommes qui aiment par exemple les pincements des tétons. En ce qui me concerne je suis trop sensible et douillette à cet endroit. Une bonne fessée me suffit. Je ne cherche pas d’autres douleurs.

 Je me sens en confiance. Chloé a bien su choisir des mots pour me rassurer de mes propres fantasmes. Malgré le bon climat qui règne sur la terrasse je n’ose pas aborder mes délires qui m’ont amenés à me fesser. Aujourd’hui ce n’est pas le jour. Il me faut encore du temps. J’ai la certitude d’arriver bientôt grâce à mon amie. Un sentiment de gratitude m’envahit ; Chloé, soleil de mes jours, étoile de mes nuits. J’ai envie de me noyer dans sa voix. Chloé ne me pose jamais des questions indiscrètes, embarrassantes, me laisse toujours le temps de réfléchir et de m’adapter, ne me bouscule jamais, mais me donne ce petit coup de pousse nécessaire qui me fait tant de bien. Je veux encore entendre sa voix apaisante, son aspect de légèreté qui survole ses discours. 

  -Alors tu aimes être fessée Chloé ?

  -Oui je l’avoue, sinon je n’aurais pas une cravache sur mon chevet.

  -Le fais-tu souvent ?

  -Manges-tu souvent des pâtes Bella. Je suppose que tu en mange quand tu en as envie. Moi c’est pareil. Je me fais fesser quand j’ai envie, sans en abuser. L’habitude est le début de la lassitude. Quand on mange trop souvent le même plat on s’en dégoûte. Ce serait dommage, n’est-ce pas ?

Par contre j’adore déguster un bon plat en bonne compagnie avec des connaisseurs. La fessée est un plat difficile à préparer et réussir. Il faut des excellents ingrédients, sinon c’est raté.

On doit toujours commencer par une ambiance érotique et par une stimulation préalable des zones érogènes et surtout des fesses. Au début les coups doivent être légers comme des caresses.

Ils doivent être suffisamment espacés pour laisser le temps au corps de s’habituer et de réagir. Le plaisir de la douleur est un oiseau rare qui s’effraye et s’envole au moindre mouvement brusque.

Quand l’excitation s’installe et surtout ne pas avant, on peut augmenter doucement l’intensité des coups.

Les fesses sont un endroit du corps où on ne risque pas de blesser. Mais il faut aussi savoir les écouter. Tout d’abord on évite les côtés qui sont trop sensibles et on se limite sur le bas des fesses et le haut des cuisses. Au contraire de ce qu’on peut imaginer c’est celui qui reçoit qui mène la danse. La cadence est déterminée par le rythme avec lequel on soulève et baisse son postérieur. À chaque mouvement correspond un coup. La manière de tendre ses fesses vers la cravache et l’augmentation des gémissements de plaisir indique qu’on souhaite plus de sensations.

Un fesseur expérimenté finit toujours par un bouquet final. J’aime les bouquets très sonores et peut douloureux. Simple question de changer l’instrument, par exemple un martinet très doux.

Chloé me regarde attentivement. Un regard tout en douceur, tellement désarmant que je me permets une dernière question :

  -Pourquoi prend-on autant de plaisir à ce jeu ?

  -Va savoir Bella. Pour ma part c’est la sensation procurée que j’aime, l’ambiance, la complicité.

En ce qui te concerne, à toi de trouver la bonne réponse.

 

suite

Par isabelle183 - Publié dans : La fille aux cheveux noirs - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Samedi 16 août 6 16 /08 /Août 14:40

 

 

                         La fête foraine

 

La question à qui se fier dans la vie est un pas important sur le chemin de la maturité. Tant que nous ne fassions pas de mauvaises expériences, nous ne nous sentons pas concernés. Lucie témoignait de cette règle en faisant aveuglement confiance à Camille.

Cette amie n’avait pas un fond mauvais, mais l’incident de la boom aurait du lui ouvrir les yeux. Le germe de la perfidie naît parfois de circonstances propices et il suffit de peu qu’il se développe à grande allure, surtout dans un petit village. L’éducation stricte que recevaient les filles était un sujet quasi tabou entre elles. Elles en parlaient peu et chacune se faisait un point d’honneur de trouver des parades pour prouver aux autres qu’elle fût la glorieuse exception qui échappait à la discipline.

 

La curiosité de savoir comment se passait l’éducation chez les copines hantait les jeunes esprits.

Dans le cas de Camille se rajoutait en plus cette troublante attirance envers Lucie et l’amer regret que la dernière eût refusé de joindre son ménage.

Camille s’était jurée de faire regretter ce mauvais choix par tout moyen pour appâter Lucie de changer une fois de plus de tutrice.

 

Tous les ans pour la rentrée, les élèves attendaient avec impatience la fête foraine. Elle n’était pas énorme, mais amplement suffisante pour déchaîner les rêves des filles. Elles adoraient y aller entre amies, s'y promener, s'y pavaner dans des vêtements qui leurs paraissaient les plus jolis ou plus sexy. Histoire d'attirer les regards des autres bandes dans un mélange d'admiration et de jalousie.

Pour Lucie il était hors de question d'y aller « fagotée comme une fifille première de classe ». La tentation de se montrer belle comme elle était, dans une tenue hors commun fut trop forte.

Elle avait prévu l’événement de longue date. Avec son bel honoraire de modèle elle s’acheta en toute discrétion un jean dernier cris qui restait planqué chez Camille. Elle ne se doutait pas à quel point ce vêtement suscitait la convoitise de ses amies. En son absence elles essayèrent une par une ce magnifique attrape l’œil. Elles s’imaginèrent déjà à la grande foire dans ce genre d’habit, mais malheureusement il n’était pas le leur. Élément non négligeable pour faire déborder le vase et concocter un petit complot.

 

Le grand jour venu, Lucie avait le droit de sortie. Bien que Nadège se montrât toujours stricte au quotidien, elle partait du principe que la distraction judicieusement employée contribuât beaucoup à l’équilibre d’une jeune fille. Elle ne vit donc aucune raison de priver sa protégée. Toutefois en précisant qu’il s’agissait d’une exception.

 

Le rassemblement des troupes eut lieu chez Camille.

L’accueil de Lucie fut étrangement chaleureux, mais elle ne remarqua rien, trop occupée à l’idée de mettre enfin son nouveau achat.

Elle se débarrassa des horribles frusques qui marquaient son quotidien pour se glisser sous les regards envieuses des copines dans une peau de coupe époustouflante. Elle se regarda dans la glace et arrangeait le petit haut qui complétait sa belle tenue de fête ; sûre de ne pas passer inaperçue et en se languissait du concours de Miss Mode.

Quant à l’étrange lueur dans le regard de Camille, elle ne tint pas compte comme elle aurait dû faire. Elle n’essaya pas non plus de s’expliquer les gloussements de ses amies qui semblèrent partager un secret entre elles et dont elle fut exclue.

Ainsi parée, tout le monde s’apprêtait à rejoindre les festivités. Les amies poussèrent leur jeu à l’apologie :

 

« En fait, qu’en penserait Nadège, si elle te voyait dans ce jean ? »

 

« Elle ne sort jamais pour la fête foraine. C’est pas son truc », répliqua Lucie en prenant l’avertissement à la légère.

 

« Tu fais comme tu le sens. Mais moi à ta place j’y réfléchirais deux fois. T'es vraiment sûre que ce n’est pas risqué ? Et si quelqu'un en parlait à Nadège ? "

 

« Pour l’instant personne n’est au courrant ! »

 

Pensait Lucie…

 

Mais catastrophe, a peine être sortie de chez Camille, avec son beau jeans moulant, Lucie tomba, elle et ses quatre copines, nez a nez sur Nadège ; comme par hasard.

 

C’est à ce moment-là qu’elle comprit le traquenard finement manigancé. La réaction de Nadège ne tarda point.

 

« Lucie, il me semble que tu t’y croies tout permis. Ce ne sont pas les habits qui font de toi une grande et qui t’aideront à échapper à ta juste correction. »

 

« On lui avait pourtant dit Nadège de ne pas faire ça! Elle n'a pas voulu nous écouter! »

 

« Je sais les filles. Vous êtes de bonne fois et pour rien dans cette affaire. Ah, si Lucie était aussi sage que vous.

Mais pour que mes louanges ne vous montent pas trop à la tête, je vais vous montrer ce qui arrive aux filles qui ne veulent pas obéir. Que ma leçon serve à tout le monde.

Approche Lucie. Nous allons régler cette embarrassante affaire sur le champs. »

 

Lucie n’osa pas protester. Elle connaissait trop bien Nadège pour savoir que toute résistance ne faisait qu’aggraver sa punition.

 

« Prépare toi. Montre nous comment une grande devient à nouveau une petite. »

 

« Est-il vraiment nécessaire de me punir ici, dans la rue, devant mes amies ? », pleurnicha Lucie avec une toute petite voix, en faisant un dernier essai maladroit d’échapper à l’inévitable pendant qu’elle déboutonna son pantalon elle-même et le descendit aux chevilles.

 

« Tu aurais dû penser avant de contourner nos petits accords. Tu as fauté en public, tu seras punie en public », répondit l’éducatrice en glissant un doigt dans le slip de Lucie pour le tirer à l’hauteur des genoux, l’élastique juste au dessus pour qu’il ne tombât pas.

 

Les copines ne purent s’empêcher de pouffer de joie et de ravissement en découvrant les lisses étendues de l’intimité de Lucie qui serrait bien ses cuisses pour dévoiler le moins possible.

 

« Mais elle n’a plus un seul poil au cul ! Elle n’est pas malade au moins ? »

 

« Vous n’êtes pas au courrant de cette nouvelle hygiène pour jeunes filles ? », répliqua Nadège étonnée et ajouta avec un clin d’œil qui ne promettait rien de bon :

« Faudrait alors que je souffle mot à vos éducatrices. »

 

Ensuite elle se tourna vers Lucie qui attendait son tour, les fesses en l’air. Nadège préférait les instruments, mais Lucie se souvenait bien des rares déculottés à la main qui trahissaient une écriture affirmée et une grande expérience.

 

 

Au beau milieu du trottoir Nadège la courbe sous son bras. Lucie contracte ses fesses ce qui donne une jolie allure bombée à son derrière.

 

« Quel cul serré », dit une de  ses amies.

 

 « Je trouve aussi », dit Nadège. « Nous allons faire comme à la maison Lucie. Ecarte bien tes jambes. Tu sais bien dans quelle posture nous passons à l’acte.

 

Lucie Pleure à haute voix. L’humiliation est trop forte. Elle ouvre son entrejambe autant que le slip lui permet. Son allure devient de plus en plus ridicule. Son entrejambe devient visible de partout.

 

« On dirait qu’elle s’installe pour faire pipi », rajoute une bonne amie.

 

Nadège applique une belle fessée cul nu en crescendo.

Lucie maudit ses copines en silence en supportant le mieux qu'elle peut les claques qui lui sont administrées en plein air.

La fessée semble interminable. Lucie implore pardon, promet des se tenir à carreau désormais ; tente de corrompre Nadège en promettant d’offrir l’objet de discorde à Camille.

Elle se débat entre douleur et stimulation. Il faut arriver au bout de la punition avant que son entrejambe la trahisse par la luisance caractéristique qui va de paire avec la rougeur du visage chez les filles « bien éduquées ».

 

« Heureusement la rue est déserte à part mes amies», se dit-elle, « vivement que cette fessée se termine et que l'on rentre à la maison ».

 

Enfin, juste à temps, Nadège décide de mettre terme à sa honte.

 

« J’espère que tu as bien retenue ta leçon. Maintenant tu vas enlever ton jean et l’offrir comme promis à Camille en guise de repentie. Puis tu me donnes ta culotte. »

 

« Ouf », pense Lucie, « nous ne sommes qu’à deux minutes de la maison. Il ne reste que le mauvais souvenir dans quelques instants. »

 

Mais c'est oublié que Nadège ne pardonne pas facilement et elle l'entend dire avec effroi:

 

« Tu as envie de te faire remarquer ? De montrer que tu as de bien jolies formes ? Et bien tu vas être servie »,

avant de l'emmener, jeans et culotte enlevé faire le tour de la petite fête foraine sous les regards brillants, troublés et amusés des autres filles venus s'y promener. Nadège, d'habitude très stricte, sur l'argent à dépenser en amusements, se fait un devoir de s'arrêter devant presque chaque roulotte et envoie Lucie à faire un tour.

L’ambiance générale est au beau fixe. On dirait un village enchanté.

 

Plus tard dans l’après-midi, tandis que Camille emporte le titre de Miss Mode pour la plus belle tenue, Lucie récolte une décoration douteuse, spécialement conçue pour elle : « Miss Popotin Rouge », pour consacrer la fille qui reçoit l’éducation la plus intransigeante du village, preuve à l’appui.

Malgré ces suppliques, elle se voit obligée de « s’amuser » avec une culotte sur la tête en guise de distinction pour son titre pour sa plus grande honte et pour le plus grand plaisir de toutes...Lucie n’a plus jamais osé retourner a la fête cette année-là, et pourtant quand elle y repense, des frissons de plaisirs viennent lui torturer le bas du ventre.


Suite :  Proposition de stage


Par isabelle183 - Publié dans : Les mémoires de Lucie
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