Mes récits

Jeudi 9 avril 4 09 /04 /Avr 23:13

 

 

Suite de : Fessée artistique (récit d’un fantasme) 3


Monsieur me fait écarter les jambes, puis me penche en avant. Mes mains encerclent mes chevilles.

Il ne parle pas, il me guide dans mes mouvements avec le bout de la canne.

 

Cette fessée que j’imagine est un monde d’images, sons et lumières dépourvue de réalité, mais riche en émotions.

Mon corps réagit aux éléments que je me crée. Se traduisant par un émoustillement dans mon bassin.

 

Chaque détail possède des pouvoirs magiques et je dose l’intensité de mes émois en brodant le fil de mon histoire. Ici priment plus les éléments de honte comme générateur de jouissance que la douleur qui est particulier à la fessée réelle que je traiterais plus tard dans mon récit.

 

Il n’est pas évident de décrire sa forme de honte favorite, particulier à chacun de nous, mais j’aimerais essayer quand même pour partager la mienne.

 

Pour moi la honte est lié à un étrange pouvoir de stimulation.

 

Avouer mon statut de « fessée », même temporairement au cours d’un jeu, n’est jamais un acte anodin pour moi.

J’adore admettre que j’éprouve du plaisir en soumettant ma volonté à celle d’un autre. C’est l’autre qui décide à ma place de ce qu’on fait et de se qui est bien ou pas bien, convenable ou non convenable, en me convertissant ludiquement à son échelle de valeur.

 

Tout est là !

 

Mon plaisir se construit autour du fait de ne pas être libre dans mes décisions et la punition devient un moyen de soulager mon malaise dans une telle situation par un acte excitant et jouissif. La pure sexualité disparaît souvent pendant les rituels et se substitue par d’autres troubles plus intenses.

 

La position pour recevoir mon baptême de canne se confond avec certaines bandes dessinées qui ont stimulées mon imaginaire. En « bonne allemande » comme prévoient les caricatures,  j’ai un goût prononcé pour la discipline corporelle qui me parait dans mes fantasmes comme indispensable à la « bonne conduite ». J’entends par cette expression une façon de me comporter selon les appétences de mon compagnon, plus dans un sens érotico sexuel que dans un sens moral. D’ailleurs vu ma vie je me moque pas mal de la morale en vigueur. Je suis une fervente adepte de la discipline conjugale. Mais ceci n’engage que moi. Je ne veux ni généraliser, ni faire du prosélytisme.  C’est une préférence érotique qui ne devrait surtout pas se confondre avec mon idée sur le « rôle de la femme ». Je ne suis pas primaire sur ce sujet, même pas au deuxième degré. L’égalité entre l’homme et la femme m’est trop précieuse et elle s’exprime justement dans le droit d’une sexualité librement consentie.

 

Mes fesses sont bien tendues et mes parties intimes exposées au regard scrutant de mon compagnon. Aucun détail de mon anatomie ne lui échappe dans cette position. Il me le fait sentir par un passage sensuel avec le bout de la canne le long de mon entrejambe en insistant sur les points stratégiques. Il s’y prend avec savoir faire et des petits gémissements de plaisir m’échappent.

 

De l’autre côté du rideau, à quelques centimètres de moi j’entends la respiration des témoins de la scène. Ils doivent être en train d’imaginer de ce qui se passe.

 

Puis arrive un premier coup. Court, sec, assez fort et bruyant. Je pousse un cri de surprise et de douleur à la fois.

 

« Enfin ça déménage entre monsieur et madame dans ce cabinet privé. »

 

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : La fessée
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 21:31


Suite de :


Fessée artistique (récit d’un fantasme) 2

 

 

Nous verrons ça dans quelques instants. 

 

Là, c’est la voix de Monsieur.

 

Pour rendre notre petite mise en scène plus crédible, je vais préparer le fessier d’Isabelle préalablement. Je me sens particulièrement inspiré aujourd’hui. 

 

Les yeux des garçons se mettent à briller, trop contents d’assister à un spectacle gratuit qui semble les ravir.

Des regards complices s’échangent dans la pure tradition des gauloiseries.

 

Monsieur prend son temps en examinant les traits sur les visages.

 

Parfait! J’espère que vous seriez capable de reproduire vos expressions tout à l’heure dans l’atelier.

Vos airs réjouis en attente d’un beau spectacle, l’absence de compassion mélangée à la moquerie et le mépris pour Isabelle me vont à la merveille.

 

Mais ne comptez pas trop d’observer comment je prépare le terrain. C’est une affaire entre Isabelle et moi ! Secret d’artiste.

 

Il pointe son doigt pour me signaler de retourner dans ma cabine.

 

Rideau !

 

Je suis troublée de vivre un instant fort de honte. Ce qui m’excité ce n’est pas la causalité, mais le climat de la situation, son atmosphère pesante, la mélodie du déshonneur. La contradiction entre l’envie de me révolter et le désir de rajouter une nouvelle épaisseur à mes émotions. Faire du déraisonnable en ignorant les contraintes sociales. Merveilleux monde du fantasme qui sait si bien me combler par ses possibilités illimitées.

 

C’est marée haute dans l’océan de mes troubles et le flux émotionnel déferle par vagues dangereuses.

 

A suivre...

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 21:30


J’ai une certaine expérience de poser nue pour des photos ou tableaux. Ceci n’a rien d’excitant pour moi. C’est un travail très dur qui fait vite passer la moindre allusion érotique. Il faut du temps, surtout dans la peinture, pour apprendre à rester sans bouger. Le mental  y joue pour beaucoup. Et garder une expression de visage est encore plus difficile.

 

Néanmoins il y a parfois un petit piquant, je trouve. Le peintre ou photographe ne voit plus en moi la personne, mais le modèle ou encore un corps. Ceci met à rude épreuve l’amour propre et donne d’envies de séduction. Parfois aussi l’envie de le déranger pour tester jusqu’à quel point va son « professionnalisme » et sa concentration.

 

Etre prise pour modèle par un peintre aussi génial que Picasso devait être une expérience bien singulière à l’époque dont peu de femmes ont eues le privilège.

 

J’imagine ses yeux parcourir mon corps à mi dénudé. Pas pour détecter les imperfections. Non pour découvrir ce qui me rend unique dans ce vaste monde. Le brut de la rue monte à mes oreilles. Peut-être aussi une petite fraîcheur se glisse au travers de la fenêtre. Une pénétrante odeur de cigare dont j’ai horreur. Il m’expliqué ma pose à prendre et reste calme quand cela ne lui convient pas. Chaque détail est bien prévu et je dois m’y appliquer avec soin. Ca prend un bon moment pour me tenir à sa convenance.

 

Ne bouge plus, isabelle, sinon on sortira la canne comme au début quand tu n’arrêtais pas de gigoter.Ca t’as bien appris de tenir ta pose.

 

Bon là, ce n’est plus Picasso. C’est un Autre qui parle, celui avec le grand A dans mon échelle affective. Il ne plaisante pas dans le travail. Il m’aime disciplinée et appliquée et s’en charge que je le sois.

 

J’adore les situations dans lesquelles je suis habillée d’une manière assez conventionnelle, mais où je suis nue du nombril jusqu’au cuisses. Cela peut aussi comporter des bas et porte-jarretelles sans culotte.

Dans une telle tenue dans l’intimité à la longueur d’une journée, la nudité partielle et le jeu de la séduction prennent une autre dimension.

 

L’érotisme se mêle au quotidien et l’absence de contexte sexuel prévu donne une saveur étrange à chaque acte qu’on accomplit d’ordinaire sans se poser des questions. Il y a bien une très forte prise de conscience qu’on existe. Autrement que dans la plupart des couples. Peut-être plus intensément.

 

 

A suivre


Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Jeudi 26 mars 4 26 /03 /Mars 21:27

Le regard de l’Autre ne sert pas que simplement à m’observer. L’Autre m’attribue des taches à accomplir comme le ménage qui demandent mouvement du corps. Il est inévitable au cours de cette activité que mes parties intimes se dévoilent de temps en temps. Comment vit-il ces aperçus coquins, parfois involontairement vulgaires. Qu’est-ce la vulgarité en fait ?

 

Puis, piment supplémentaire. Il n’y a pas simplement acte de voyeurisme coquin. Il y a surveillance de mes actes. Ils sont jugés subjectivement sur leur qualité par Monsieur parce que je lui ai transféré le droit.  Mon travail doit être  acquitté à sa convenance. Et gare à moi si je dévie de la ligne de bonne conduite. Ma nudité partielle me rappelle à chaque instant son côté pratique. Elle m’expose à toute sorte de châtiment. C’est du instantané, car il n’y pas de barrage protecteur.

En cas de faute la phrase : Vas chercher le martinet sous-entend d’autres significations.

 

Tu fais encore trop de bêtises. Même en te surveillant. Alors c’est  vraiment plus pratique pour moi que tu te promènes d’entrée les fesses à l’air !

 

Ou alors de réflexion du style : Ah les intellectuelle et le ménage. Tout un poème. Ca sait résoudre une équation différentielle, mais quand il s’agit de mettre les mains à quelque chose de concret, c’est la cata.

 

Ce genre de remarque me fait rire de bon cœur. Notre mise en scène bien très réaliste, n’abouti rarement à la grosse fessée. Ca reste plutôt ludico-instructif. Puis j’aime vraiment apprendre par le biais d’une telle structure qui met la fessée à l’honneur.

 

Elle sera seulement bien sonore pour marquer l’autorité de Monsieur. Etre maladroite est une particularité de ma personne. J’aime être punie pour cela, mais sans grande conviction d’un mieux un jours.

Mais la recherche ne vise ni forte douleur, ni larmes. Qui concernent uniquement mes grandes fautes, surtout répitives que je saurais en bonne partie éviter en faisant un peu plus d’attention à ce qui est convenu, à ce que je fais et aussi à ce que je dis.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Mercredi 25 mars 3 25 /03 /Mars 12:29


Suite de : Fessée artistique (récit d’un fantasme) 1

 

Dans mon imagination j’entends les hommes dans les cabines à côté de moi qui mettent leurs costumes. Elles se connaissent bien.

 

T’as le beau rôle ? 

 

Oui. Je tiens la fille. 

 

Et c’est moi qui manie la baguette. Aurais-tu une idée qui joue la victime ?  

 

Oui. C’est la petite brune, la nouvelle compagne de notre cher maître. Il parait qu’elle reçoit de déculottées pas possibles, en vrai.

 

Bien fait pour elle. Je la trouve tellement arrogante  cette femme. 

 

J’ai entendu dire qu’elle adore se faire botter les fesses. 

 

J’aimerais bien voir ça. 

 

Je ne me sens pas très bien en enlevant mes vêtements. Les voix des mes collègues ne m’inspirent pas confiance. Nous sommes ici pour travailler, pas pour se moquer des unes des autres. Il m’arrive souvent de me faire passer pour l’idiote du service en y prenant un plaisir troublant, mais pas en toutes circonstances.

 

Au travers du rideau, j’entends Monsieur qui rentre au vestiaire.

 

Etes-vous prêts ? 

 

J’ai un penchant pour le cabaret érotique, mais ici, même au cours d’un fantasme, la levée du rideau ne me rassure pas. Il ne s’agit moins de la honte de me présenter nue, mais de l’instant de faire faire connaissance avec ces deux hommes. La première impression compte souvent beaucoup et je tiens de mauvaises cartes.

 

S’afficher publiquement en « fessée » correspond à se vêtir d’un nouveau statut social, de s’enfermer dans un univers parallèle à la norme et de le montrer fièrement ou avec honte selon le mécanisme d’excitation personnelle.

 

En quelque sorte je me présente en objet devant ces hommes, leur propose, leur offre mon statut en cadeau de bienvenue.

 

N’auraient-ils pas tendance de me regarder de haut à cause des conditions particulières de notre rencontre et à cause de rumeurs qui courent sur moi?

 

De me mépriser, car je leur paraît immorale, malléable et soumise, inférieure à eux par ma conduite ?

 

Indigne d’une femme conçue selon les règles en vigueur de notre société ?

 

Rideau !

 

Devant moi se tiennent deux jeunes hommes qui m’impressionnent par leur taille.

J’adore me sentir petite, mais là, je me sens dépassé.

Leurs regards mêlent curiosité et moquerie non dissimulée.

 

Je me tourne vers Monsieur qui tient entre ses mains la fameuse canne qui jouera un rôle principal par la suite.

Les garçons aussi sont intrigués par l’instrument qu’ils examinent soigneusement. Un petit essai vers une cible invisible qui fait comprendre qu’il ne s’agit d’un jouet. Le sifflement dans l’air me procure un frisson et mon corps se couvre de chair de poule. Ce qui n’échappe à personne.

 

Superbe cette canne ! 

 

Ca doit faire un mal de chien pour la personne qui la subit. 

 

Un autre frisson de ma part. Je rougie en liant cette remarque à mes convoitises.

 

A suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Lundi 23 mars 1 23 /03 /Mars 13:56

Depuis que j’ai commencé à poser pour Monsieur, il a levé l’interdiction de pénétrer son atelier en son absence.

C’est la plus belle preuve d’amour qu’il puisse me donner. Son atelier me parle plus de lui que ses mots.

 

Monsieur n’est pas un homme bavard qui comble ce manque par une qualité d’écoute que je n’ai jamais trouvée auparavant chez une autre personne. Il sait lire entre les mots et les lignes en saisissant l’essentiel qui se cache dernière mon discours : le langage de mon désir qui nécessite autrui pour s’accomplir. Il sait que je me languis d’un metteur en scène habile pour me découvrir et il construit notre vie commune comme un jeu de piste en activant d’abord mon imaginaire avant de passer à l’acte. Anxieuse de nature, j’ai besoin de temps pour me familiariser avec une situation. Pour concrétiser mes fantasmes il me faut d’abord les vivre dans mon  imagination. Je suis lente pour prendre une décision et Monsieur respecte cette particularité de ma personnalité.

 

Hier soir j’avais été odieuse avec lui pour provoquer sa colère. J’avais eu envie, une fois de plus de l’entraîner avec moi dans l’univers de la fessée.

 

Comme d’habitude il est resté calme devant mes assauts. Perçant mon jeu il m’a regardée de son air moquer qui me donne toujours des frissons.

 

Puis une phrase pour sonder la profondeur de mes désirs :

 

Il me semble que le martinet te suffit plus, Isabelle. On devrait essayer la canne. T’arrêtes pas d’en parler dernièrement. 

 

Tu sais bien que cela me fait trop peur.

 

T’es une grande fille, Isa. J’aimerais te traiter en tant que telle, en femme.

 

 

Son atelier représente pour moi son jardin secret où les impossibilités de mon enfance prennent une existence réelle au travers de multiples tableaux.

 

Pour accéder à l’atelier il faut passer par le vestiaire. Je ne suis ni pieuse, ni croyante tout court, mais en accèdent à cette pièce j’ai l’impression de rentrer dans un confessionnal. Ici certains mots acquièrent une signification concrète pour moi : péché et ses quasi synonymes transgression et désobéissance.

 

Le vestiaire est joliment aménagé avec plusieurs cabines pour se changer. Monsieur a même prévue des petits rideaux, une attention assez inutile dans ce contexte, mais touchante à la fois. Il a l’habitude d’exposer le sujet par des petits dessins dans chaque cabine ; traits noir pour les autres, traits rouges pour la personne concerné. Il m’a parlé hier vaguement d’un nouveau tableau, une scène de trois personnes. Je n’ai jamais posé en groupe et l’idée de la nudité ne me gêne pas.

 

En tirant le rideau de ma cabine attitrée, je découvre le sujet : une scène de fessée entre deux hommes et une femme. Les hommes sont habillés dans un style campagnard des années cinquante, la troisième personne qui sera moi se présente dans son plus simple appareil. Je suis allongée sur les genoux d’un homme assis qui me retient fermement en position, tandis que l’autre, muni d’une belle canne en bambous se charge de m’administrer de la discipline anglaise. On se trouve au beau milieu de la scène, jugeant les rougeurs stylisées sur mes fesses.

 

Il ne s’agit qu’une esquisse ne dévoilant aucun trait de visages. Tout reste à imaginer. Je me trouve devant une image qui fait partie de mes désirs inavouables.

Tout y est : l’émotion, le trouble qui se propage en moi et cette inévitable honte qui donne justification, explication et raison d’être aux fantasmes.

Ce ne pas vraiment la scène représentée qui me bouleverse le plus, mais le fait que Monsieur divine mes pensées intimes, les accueille avec complicité et m’aide à les réaliser ; cette acceptation totale de ma personne avec mes qualités, défauts et insuffisances qui m’est nécessaire pour m’épanouir en toute confiance.

 

Inspirée par cette attention de sa part je ne résiste pas à me laisser aller et mes pensées prennent d’allure érotique.

 

Rideau !

 

A suivre

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits
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Samedi 21 février 6 21 /02 /Fév 00:10

En cette saison, si tôt le matin, le soleil vient juste de se lever. L’atelier de Monsieur est plongé dans une brume de feu qui rend ce lieu presque initiatique. Il en joue toujours sur le mystère de son jardin secret. Pas uniquement avec moi. Ici c’est la tenue imposée selon le bon gré de l’artiste. Le plus souvent la nudité intégrale. J’ai un grand respect pour le travail de mon compagnon et je ne m’avise jamais de pénétrer son intimité en me cachant sous des vêtements. Ce n’est pas une règle établie, mais une initiative de ma part. Pour rien au monde je voudrais gâcher le charme de cet endroit.

 

Quand je rentre ici dans mon plus simple appareil, son regard sur moi est différent. Il semble chercher l’inspiration. Souvent il ne dit rien. Un long silence s’installe entre nous.

 

Suis-je encore la femme de sa vie ? Me trouve-t-il toujours aussi attirante qu’au premier jour ? Est-il encore heureux avec moi ? Pense-t-il à d’autres femmes ? A tous ces modèles qui se succèdent au fil des semaines ?   Arrive-je encore d’accomplir mon rôle de muse ? C’est aspect de ma personnalité qu’il préfère avant tout ?

 

Mets tes mains derrière  ta tête et retourne toi lentement, isabelle. J’ai eu une petite idée cette nuit.

 

Je prends un réel plaisir à me mettre à la disposition de mon compagnon. Je ne connais pas trop la mauvaise humeur.  Comme disent mes parents, je suis née avec un sourire sur mon visage. Je ne discute jamais les instructions de Monsieur. Dans ma vie de couple je suis très sage, une vraie fille modèle. Enfin, il ne faut pas trop me chercher non plus. Sinon je réagis.

 

Je m’applique en silence. J’aime quand le regard de mon compagnon devient concentré, quand il pénètre ce monde parallèle qui n’est accessible qu’aux artistes. Il n’y a plus question de séduction entre un homme et une femme, ni de complicité d’un couple de longue date. Je ne suis plus sa compagne. Seulement un modèle dont il évalue le physique et la capacité d’expression en toute objectivité. Il est facile de flatter une femme avec des compliments sur son physique, mais le doute persiste toujours. Ici, dans cette situation, c’est différent. Il ne manque pas de modèles et son choix n’est jamais influencé par ses sentiments. S’il fait ce casting avec moi, je dois correspondre au mieux à son idée.

 

Tu feras l’affaire, isabelle !

 

Ce sont des mots dépourvus de tout romantisme, mais dans son langage cela veut dire beaucoup. Je me sens extrêmement flattée. Il me trouve toujours esthétique et gracieuse. Je me souviens encore de notre première rencontre où il n’arrêtait pas de s’extasier devant ma symétrie. Un discours étrange qu’aucun homme avant lui n’avait tenu devant moi.

 

Approche isabelle!

 

Sur la table de travail, je vois une multitude d’instruments de punition. Des cravaches avec des bouts de formes différentes : ronds, carrés, triangulaires, rectangulaires. Puis quelques badines d’épaisseurs diverses. Je n’ai aucun mal à deviner ses intentions. La vue du programme m’inquiète au point de perdre mon assurance habituelle.

 

 

A suivre...


Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Vendredi 20 février 5 20 /02 /Fév 23:49

Puis, Monsieur sort de sa poche un bandeau en velours noir.

Ma peau se couvre de chair de poule. Je n’ai jamais joué à ce jeu.

 

Le velours est une douce sensation sur la peau. Le monde autour de moi s’efface et je plonge dans une noirceur totale.

En temps normal j’aime beaucoup la noirceur pour me reposer. L’absence de toute lumière me berce et m’aide à m’évader dans des mondes imaginaires. Je me sens bien protégée.

 

La caresse du velours est contrecarrée par le silence de l’attente. Le plateau de dégustation que je venais de voir s’est imprégné dans ma mémoire, m’a impressionnée. J’essaye d’imaginer la multitude de sensations diverses. Il est facile de se préparer mentalement à la fessée quand le choix de l’instrument est connu. Le trop par contre ne s’apprivoise pas. Il multiplie l’appréhension, lui donne de visages différents. Il me met devant l’incertitude d’une situation qui échappe totalement à mon contrôle. Je ne suis pas actrice dans ce jeu.  Uniquement cible d’une action que je ne puis prévoir.

 

Le bandeau change mon approche au monde, m’éloigne de la vie sociale et me permet de n’exister que pour cette fessée en attente.

Un premier coup tombe. Je suis surprise par la douceur. Le bruit de l’impacte est étrange. La sensation de cuir contre cuir m’est familiere. Mais quelque chose me semble différent. Je ne suis pas capable de le définir.

Puis une nouvelle longue attente. Le plaisir imposé exerce une fascination insolite sur moi. Il me permet un laisser aller en brisant mes inhibitions. Le désir de me mettre sous les ordres de mon compagnon me hante.

Chercher une autre forme de liberté en abdiquant la liberté conventionnelle.

Un sifflement. Bois contre cuir de mes fesses. Vibrante brûlure d’une badine souple. Un gémissement dû à la surprise. La douleur est à nouveau légère. Elle s’estompe vite. L’arrière goût est indéfinissable. Je suis déroutée. Je n’arrive pas à saisir les intentions de Monsieur.

L’effet du bandeau me fascine. Vivre c’est aussi évoluer sous les regards des autres. S’y retrouver, être approuvé, lire les émotions qu’on évoque. Parfois c’est lourd à supporter. Le besoin de vérifier mon impact dans le regard des autres m’obsède. Etant plus jeune j’ai multiplié mes expériences dans ce sens, vérifier et revérifier comment mes désirs charnels étaient perçus.

Chercher en permanence une justification de soi-même. Au point de perdre de vue ma propre jouissance.

Les intervalles entre les coups ne sont pas réguliers. L’intensité non plus. L’instrument change à chaque impacte.

 

L’idée de fessée artistique qui crée un tableau par des marques différentes sur mon postérieur me trouble.

La peur de la souffrance s’est envolée. Elle a laisse place à la confiance entre deux personnes.

La société nous contraint à une double vie. Une qui est officielle, nos interventions sur ce monde, l’autre qui tient compte du désir de notre corps.

Le plaisir et la jouissance doivent se pratiquer en cachette. Depuis l’enfance nous apprenons que notre entourage est une menace de la jouissance en créant des interdits.

Encore quelques impactes. Nous n’avons pas l’habitude de déterminer un nombre de coups. Nous concevons la fessée comme un acte qui nous procure mutuellement du plaisir. Les chiffres n’ont pas de place dans notre univers.

Nous marchons au feeling, à l’excitation procurée. Chacun doit trouver son compte. Fesser pour échanger un trouble commun.

Le bandeau me révèle ses secrets. Retour en enfance en étant adulte. Plaisir d’être « pas sage » en cachette, marquer sa différence par une pratique peu commune. Peur de la découverte, envie de la découverte, être vue, être grondée, être punie. Punie pour aimer d’être punie. Fantasmes érotiques tournant autour de la punition.

Mon derrière brûle de plus en plus. Il ne s’agit pas de douleur, mais d’une agréable sensation tant recherchée.
Mon corps trahit son excitation par ses mouvements. S’exprimer par son corps, langage le plus vieux, langage archaïque. Vision troublante pour mon fesseur. Vision stimulante pour son excitation. But et raison de me fesser.

Mystère de jouissance qui se vit et ne s’explique pas. Qui est en nous et qui demande de passer à l’acte.

Le bandeau me parle de mes irrationalités et de mes envies. Besoin d’émotions de plus en plus intenses.
La peur de la sanction qui se transforme en désir de sanction. La punition à sa base est conçue pour mettre fin à un plaisir interdit. Empêcher pour ne pas recommencer. L’efficacité de la méthode est douteuse.
La punition est devenue mon plaisir. La jouissance s’est déplacée. La transgression a perdu sa saveur. Elle continue à exister comme élément d’un jeu.

La fessée n’a pas besoin de prétexte. Elle trouble par le simple fait qu’elle existe.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Jeudi 19 février 4 19 /02 /Fév 21:23

J’ai une passion pour les brosses à cheveux. Non pour la fessée, mais - comme c’est surprenant ! - pour me brosser les cheveux. Je ne sais pas qui est le plus fétichiste à ce sujet dans notre couple. Je pense que c’est mon homme. Mon fétichisme va plutôt dans la direction différentes coupes et couleurs, tandis que monsieur est un adepte de la longueur. Ce n’est jamais assez long. Je suis même passée par les extensions, il y a quelques années. Là c’était vraiment très, très long.

 

Les cheveux longs c’est beau à voir. Je l’admets. Mais ce n’est pas pratique du tout. Alors je les attache toujours, du matin au soir. Puis si je sortais avec mes cheveux flottants du dos je ressemblerai à une ado, vu ma morphologie.

 

C’est Monsieur qui a le sens pratique chez nous. Il m’a crée un petit espace soin de cheveux dans la salle de bain où sont accrochés mes différentes brosses. Je n’ai jamais fait un lien entre ce petit sanctuaire et la fessée.

 

Puis je me suis faite une nouvelle copine qui partage ma futilité, mon goût de musique (je n’y croyais pas), le culte du corps, ma passion pour la lingerie etc. D’ailleurs nous nous sommes rencontrées dans la salle d’attente d’un cabinet d’esthéticiennes.

 

Petit à petit nous nous sommes rapprochées et les sujets de papotage devenaient plus intimes. Un jour, ma nouvelle copine, intriguée depuis pas mal de temps par toutes ses brosses, m’avait demandée à quoi ça servait cette collection. Et quand je lui ai répondu :

 

A brosser mes cheveux !

 

elle m’a regardée stupéfaite en lâchant déçue un petit :

 

C’est tout ?

 

Je n’ai pas fait le lien tout de suite. Tellement l’idée de me faire fesser avec une brosse à cheveux m’est étrange. Puis elle m’a parlé des son adolescence, de sa mère et patati et patata…et d’un autre emplois des brosses en me demandant enfin clairement :

 

Et ta collection de brosses ne sert qu’à tes cheveux ?

 

J’ai poussé un cri de cœur :

 

Ah non, jamais avec une brosse. Nous avons un martinet pour cela.

 

C’était spontané. Exprimée sans arrière pensée. Comme une évidence. Une gaffe de plus dans une interminable série de gaffes. Parfois je me dis que je ne quitte que rarement mon mode intellectuelle, car je me connais trop. Dès que je m’engage sur le terrain vécu, expériences, sens pratique etc ça dérape vite. Heureusement ma copine ne remarqua rien. Elle aussi prit ma confidence involontaire comme une évidence. Puis nous avons discuté fessée. Sérieusement. Entre femmes.

 

Franchement ça fait plaisir. Bref nous sommes devenues amies.

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Jeudi 19 février 4 19 /02 /Fév 21:10

Deux bonnes copines qui exaspèrent leurs hommes par un grand retard à cause d’un shopping sont attendues à la maison. Les hommes, confortablement installés dans leurs fauteuils, en train de discuter. Le martinet négligemment posé sur la table. C’est une situation qui se passe des mots et qui me donne l’impression de retrouver mes culottes d’antan en coton. L’époque où les relations entre hommes et femmes sont encore voilées de mystère par absence d’expérience. L’époque où s’échangent des petits détails entre amies sur ce qui pourrait être, accompagnés de gloussements. L’âge bête dans toute sa splendeur sur lequel se porte une partie de ma nostalgie.

 

Ma copine rive ses yeux sur le martinet. Elle me semble un peu déstabilisée. Elle sait très bien à quoi cela sert. Mais elle ne s’y attendait pas. Puis la complicité entre les hommes et leur bonne humeur lui parait suspecte. Que se passe-t-il dans cette maison ?

 

Un regard fugace vers moi. Je hausse mes épaules. Ca fait neuneu et ça agace parfois bien mon homme. Zut, espère qu’il n’en tiendra pas compte.

 

Le martinet sur la table, mon martinet à moi. Cette situation m’est familière. Elle se distingue bien d’un autre qui s’annonce par les mots :

 

Va chercher le martinet !

 

C’est la variante bien plus vicieuse à mon goût:

 

Tu vois ce qui t’attend. Tu l’as bien cherchée, isabelle.

 

Le mari de ma copine à l’air joyeux. Je devine le sujet de discussion entre hommes. Si Monsieur trahit notre petit secret, il y a de la DD en l’air.

Nous aussi, entre femmes nous avons abordé le sujet à quelques reprises. Ma copine est intriguée par ce mode de vie. L’envie de passer à l’acte ne lui manque pas. Mais comment parler à son homme d’un tel désir sans passer pour une illuminée.

 

Visiblement elle n’a plus de souci à se faire. Son homme semble même prendre l’initiative. Peut-être cela va un peu trop vite pour elle. Elle se colle à moi. Deux filles adultes prises en flagrant délit. Ce n’est pas le petit grand retard insignifiant, mais la proximité du fantasme. C’est ce non-dit qui cause la rougeur sur nos joues.

 

J’ai l’impression de lire dans ses pensées qui ressemblent étrangement aux miennes concernant mon homme :

 

Va-t-il ou ne va-t-il pas sévir devant un public ?

 

La situation m’émoustille beaucoup. Bien que je n’aime pas la fessée punitive, tous les ingrédients y sont pour une belle mise en scène. Et ça, ça ne me laisse pas indifférente. Ce n’est pas la situation en soi qui me procure une gêne. Plutôt l’idée d’affronter le regard de ma copine par la suite. De devoir répondre à certaines questions, à ses éventuelles moqueries.

 

Approche !

 

Je crois attendre le battement du cœur de ma copine. Elle hésite un bref instant, puis elle se lance vers un nouveau futur.

 

Pas bavard son homme. Il rend hommage à la mentalité de la montagne. On parle peu, on agit. Pourtant je me trompe pour aujourd’hui. Il commence à la sermonner. Un peu maladroitement. Son fort accent du sud rajouté une touche campagnarde à la scène. Ca sent le jambon du pays et le saucisson. J’ai presque envie de rigoler.

Quand tombe le verdict je suis terriblement déçue.

 

On verra pour la suite à la maison. Désormais tes petites caprices ne se passeront plus comme avant !

 

Et sans attendre mon homme prend la relève :

 

A nous deux, isabelle. Pas de raison de retarder ta punition. On va montrer à nos amis comment on règle ce genre de retards. Prépare toi.

 

Je suis presque en colère. Ma copine a échappé au pire. Un discours idiot et voila tout. Peut-être son mari ne va même passer à l’acte plus tard. Peut-être il se rétractera de son propre courage. Possible aussi que je ne saurais jamais ce qui c’est passera plus tard chez eux. Elle va me dire que tout était seulement une blague. Et moi je passe à la casserole devant tout le monde. C’est injuste. J’ai envie de trépigner.

 

Maintenant tout le monde me fixe. Monsieur prend très mal quand je me montre désobéissante. Il vaut mieux pour moi de m’y applique sagement.

Je baisse mon beau jean de sortie. Il est super moulant et pour me démouler ce n’est pas mince affaire. Ca donne lieu à des mouvements assez comiques à voir. Je n‘ai rien à reprocher à mon physique, mais là j’ai l’impression de passer pour le boudin de service. J’essaye de me consoler par le fait que ma copine soit bien plus enrobée que moi. Ca m’aide un peu.

 

La culotte aussi, isabelle !

 

Ben voyons. Pour une fois que je porte un string. Je ne vois pas trop l’intérêt de l’enlever. C’est conçu pour avoir les fesses en l’air. Ce n’est pas la petite ficelle entre les hémisphères qui va changer quoique ce soit à la fessée. Bon, je ne rouspète pas. Je m’exécute.

Avoir un jean et le string baissé aux chevilles donne une dégaine d’enfer.

Ca fait franchement ridicule. Mon entourage partage mon ressentir. Et cette « saleté de copine » se pare de son plus beau sourire du dimanche. Ah si je la tenais entre mes mains. Je ferais revivre mes expériences entre femmes à ce niveau avec le plus grand plaisir.

 

Une fois allongée sur les genoux de Monsieur celui-ci ne fait semblant. Comme d‘hab c’est la vraie fessée qui sait si bien me remettre à ma place. Je n’ai aucune dignité à ce niveau. Je commence vite à me tortiller, car le jean m’empêche de pédaler avec mes jambes. Le martinet ça fait rapidement très mal. Ce n’est pas la torture, mais je suis d’un tempérament expressif et on m’entend crier haut et fort, surtout de colère au début.


 

Je profite même pour pousser quelques mots peu gentils. Ce qui est tout au contraire de ce que je suis d’habitude. La fessée me sert comme défouloir et je ne me prive pas de l’exprimer. J’oublie la présence de nos amis. Je fais « comme chez moi ».

Puis la fessée entame son action de bienfaisance. Le sincère regret pour mon faut pas s’impose à moi. La douleur commence à créer cette gratitude que je recherche dans cet acte. Etre prise en main, me voir imposée des limites à ne pas franchir. Pouvoir compter aussi sur la fermeté et intransigeance de mon homme. Son absence de corruption quand il me punit. Aucune promesse de coquinerie ne l’arrêterait dans son action.

Puis arrive le moment tant entendu. Perdue dans une sentimentalité sans borne, je fonds en larmes. Larmes d’une émotion tellement intense qui m’envahit de la tête aux pieds. Monsieur est en symbiose avec mon ressentir. Il profite d’un bouquet sonore pour conclure l’acte. Ceci au cas que je n’aurais pas bien retenue ma leçon.

Puis il me glisse la main sur ma tête, quelques attentions de tendresse et un bisou sur mes fesses.

 

 

Quand j’ai le droit de me relever, je suis une autre personne. Plus le moindre signe de colère. Seulement un profond sentiment d’amour envers mon homme.

 

Plus tard dans la cuisine ma copine m’aide à préparer le repas. Elle est assez curieuse envers ce qui vient de m’arriver. Elle pose des questions de filles. Ca se passe très bien. Entre les mots je vois bien qu’elle aimerait que la même chose lui arrive un jour.

 

 

Ca te dit une petite bouffe chez nous la semaine prochain, isabelle. On pourrait aussi faire avant les magasins comme aujourd’hui.

 

 

J’ai toujours très mal aux fesses. Ca brûle terriblement dans mon jean étroit.

 

Sans façon ! Pas envie de renouveler cette expérience.

 

Elle le lance un petit regard, visiblement déçue…

 

Et ça oser s’appeler une bonne amie. J’ai envie de lui balancer :

 

La prochaine fois tu t’occuperas toute seule de tes affaires de fessée. Je ne ferai pas le pitre une deuxième fois pour toi.

 

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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