Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 16:30

Un texte envoûtant d’Altec-art avec son aimable autorisation

 

Un jour Mathilde nous quitta brusquement. Ce jour là il vint me sortir de ma cachette en pleurant, mais me remit vite en place : l'appartement bruissait de pas feutrés et il ne voulu pas être surpris.

 

Les mois, les années passèrent, la vie s'écoula lentement. Il vivait seul désormais. Ses enfants, englués dans leur propre vie, ne venaient pas souvent le voir, sans jamais vraiment l'abandonner pourtant. Il venait me prendre souvent, me racontant sa solitude, ses petits enfants qui grandissaient, ses souvenirs, Et surtout Mathilde. Mathilde... Sa

Mathilde!

 

J'étais devenu le lien qui le reliait à elle, la rampe qui lui permettait de s'agripper à leurs souvenirs communs. Je le sentais décliner. Je savais qu'il n'avait plus envie de rester encore loin d'elle.

 

Arriva un jour où je l'attendis en vain et je restais quelques temps ainsi. Puis je sentis le tiroir s'ouvrir, d'un mouvement peu sûr que je ne reconnaissais pas. Je sentis mon étui se déplacer et deux mains peu habiles essayer de l'ouvrir.

 

La première chose que je vis fut deux yeux étonnés. Le jeune homme me pris maladroitement, et me manipula. Il comprit assez vite mon usage. Un sourire se dessina sur son visage. « Sacré grand-père ! » dit-il.

 

Une belle jeune fille fit irruption dans la pièce. Il me cacha précipitamment au fond du tiroir qui était resté ouvert.

 

« Et alors François, qu'est-ce que tu fais là tout seul ? Viens, il faut y aller, on emporte ton grand-père ! ».

 

Il répondit d'un « Oui chérie » automatique, et la suivit, Encore dans ses pensées, son regard se posa sur la nuque de sa jeune épouse, suivi machinalement la fermeture éclair de sa petite robe noire. Il se posa sur le creux de ses reins puis sur ce qu'il devinait un peu plus bas sous l'étoffe.

 

Il s'arrêta brusquement et revint précipitamment sur ses pas, me récupéra au fond du tiroir, me remit dans mon étui et le cacha au creux de son manteau. Il sortit alors de la pièce d'un pas rapide en répétant presque joyeux : « Quand même ! Sacré grand-père ! »

 

Je sus alors que j'allais reprendre du service.

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : Ecritures Sensuelles
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