Samedi 9 octobre 6 09 /10 /Oct 18:38

Début de l’histoire

 

 

Quelle bougeotte cette jeunesse. Elle  ne tient pas en place,

 

décrit-elle fidèlement, je dois l’admettre, l’impression que lui donne. Sans oublier de se renseigne un peu sur tout. Comment je m’y plais dans le coin. Comment je fais pour marcher sur mes hauts talons au jardin. Pourquoi je ne mets jamais de jeans

 

comme les autres filles de votre âge.

 

A quel point il est rare de trouver une si jeune femme qui est toujours bien coiffée. Sur le joli vernis de mes ongles. Si cela ne me gêne pas pour faire la vaisselle.

 

Et moi je déplace mon poids à chaque question d’une fesse sur l’autre, car j’ai vraiment très mal. Je me jure de ne plus recommencer à embêter mon homme qui est sous toutes ses facettes un être adorable. Avec des avis volontairement tranchés sur bon nombre de questions, certes, mais je sais que c’est lui, l’homme que j’ai cherché depuis mon adolescence. Il a ressenti mon besoin vital de discipline au quotidien et se charge de mon programme éducatif de rattrapage. Objectif fille modèle en tout circonstance.

 

En fait partie bien évidement un comportement irréprochable envers le voisinage et en particulier …

 

…envers la vielle dame d’en face. Une isabelle prévenue en vaut deux !

 

Me voila donc dans une situation délicate. Surtout quand la voisine prend visiblement beaucoup de plaisir à me questionner en long et en large. Avant, je l’aurais envoyée sur les rose. Vite fait, bien fait.

 

Pour montrer bonne conduite je réponds à ses questions avec le sourire forcé. Je sais que cela me donne une allure niaise, un peu attardée. C’est un effet secondaire d’une éducation hyper stricte au martinet qui commence à porter ses fruits. Visiblement il n’y a pas d’âge pour s’y faire. Je constate depuis quelque temps que me dérapages en public se font rares. La bonne mémoire de mon fessier emporte sur mes impulsions. Comme remarque mon homme :

 

Le martinet t’a rendue plus aimable envers tes prochains, isabelle.

 

Incontestablement. Je m’entends avouer :

 

Depuis que je vis avec mon homme je suis pomponnée dès sept heures du matin. Il a su me rendre matinale.

Se lever tôt est  une hygiène de vie très saine

 

, confirme notre voisine.

 

Votre mari respire le sérieux. Vous pouvez être fière de lui.

 

Certes, je suis fière de mon homme. Seulement mes pauvres fesses n’en peuvent plus sur ce banc si étroit et si dur. Il y a un petit soupir qui m’échappe, accompagné de gigotements en conséquence. La voisine n’est pas dupe.

 

On dirait, que vous avez encore mal au  postérieur, isabelle !

 

Elle me sort cette petite pique d’un air triomphant en mettant joyeusement l’accent sur le mot encore.

 

A suivre… Un dimanche, une promenade, une fessée devant les voisines 4 (Petit feuilleton fantaisie)

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : La fessée
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