Vendredi 27 février 5 27 /02 /Fév 14:09

Devant ou derrière ?

 

Je ne me considère pas comme particulièrement pudique. Mais dans le temps, avant mon épilation définitive, en période de repousse entre deux séances de bonne cire, je ne me sentais pas bien à l'aise. Je me trouvais négligée et je n'avais aucune envie de partager cet état « nature » avec de regards indiscrets. Il m'arrivait même d'être odieuse avec mon homme, car ma broussaille me gênait pour le petit câlin du soir.

 

Alors, mise à cette époque devant le choix de devoir dévoiler mon derrière fraîchement châtié ou mon pubis envahi de poils, j'aurais préféré sans hésiter cacher ce dernier.

 

Heureusement, grâce à la technique moderne, que je suis toute lisse depuis de nombreux années. Depuis ce temps, étrangement ma pudeur s'est déplacée. Peut-être parce que mon postérieur, mis à l'honneur dans nos divers rituels punitifs, n'a pas le moindre droit à la pudeur. Selon les positions, on voit plus ou moins bien. Par exemple quand la canne fait son apparition et je me retrouve penchée en avant, les mains autour de mes chevilles et les jambes écartées, il en va de soi que la pudeur se fait discrète. Surtout quand j'entends mon homme proclamer :

 

En position, isabelle, la discipline passe avant la pudeur !

 

Il arrive parfois que malgré la délicatesse de ma position que je me trouve encore un agréable air d'insolence en pensant pouvoir garder la face en ne montrant que ma lune. Mais mon chéri semble lire sur mes fesses.

 

Commence à faire des clin d’œil à la canne, isabelle !

 

Pas besoin de faire un dessin pour montrer de quel œil il parle. Il faudrait un esprit bien naïf pour imaginer que tout ce petit ménage s'effectue exclusivement en vu de réaliser de désirs érotiques. Personnellement je pense, notamment pour déclencher des phénomènes de honte qui font intégralement partie de punition, il faut chercher un peu plus loin. N'oublions pas que l'impulsion d'un fantasme n'est pas uniquement le désir charnel. Très souvent (peut-être c'est plutôt un truc de filles ?) les impulsions de base sont plutôt de l'ordre narcissiques et concernent un désir ambitieux pour exalter sa personnalité. Seulement comme prouve ma situation :

 

La roche Tarpéienne est proche du Capitole !

 

Librement traduit par : La disgrâce n'est jamais loin des honneurs. Et se retrouver après un envol d'orgueil en position de pénitente qui est invitée d'apprendre par la peau des ses fesses, n'est peut-être pas ce que je considère comme une exaltation de la personnalité. C'est un prix à payer pour obtenir un pardon ou du moins une réhabilitation. Ce qui montre que considérer seulement la composante de l'interdit et de sa transgression dans le désir, s'apparente à se mettre des œillères pour cacher l'aspect obscène du désir qui crée toute une panoplie de riches émotions.

 

Toutefois la mise à l'épreuve de ma pudeur est de courte durée. Il suffit une première application de notre canne pour que mes préoccupations changent de cible.

 

La séance punitive est souvent courte, mais intense et calme plaisamment mon besoin de punition ainsi que le besoin de punir de mon homme.

 

A chacun sa place, à chacun sa position dans une mécanisme bien rodé. Nous avons naturellement le reflex fessée quand la situation s'y prête. Mon chéri, il tient beaucoup que je montre du respect pour les instruments. Pratique fort utile comme j'ai pu comprendre très vite au début de notre relation. En fait, la méchante c'est canne et toute ma haine se porte envers elle. Il suffit de me voir, une fois ma sanction finie, coin y compris, quand je suis priée de la rapporter à sa place. Cela prend parfois des allures d'un petit dialogue, rempli de méchancetés. Et je suis certainement loin de me soucier de ma pudeur pour mes fesses striées et toujours en l'air. Mais une fois posé l'objet qui est censée parfaire mon éducation, je me blottis de bon cœur dans les bras de mon chéri qui ne se prive pas de me monter par ses mots doux et ses caresses mon entière réhabilitation. Il arrive très souvent que mon corps, à un moment ou un autre après ma punition, produise cette moiteur qui fait tant briller un entrejambe tout glabre. C'est le signe visible que la punition a atteint son but, apaiser efficacement mon besoin de punition, parce qu'effectivement j'ai payé le juste prix pour ma faute ou pour mon écart de comportement et apparaissent les signes dans le langage du corps qui réclame une tendre réconciliation sur l'oreiller. Loin de pratiques extravagantes dans un tel instant, mes aspirations se portent plutôt vers la vanille pure.

Par isabelle183
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Commentaires

Voyons. Pour un homme le "devant" est proéminent dans le maillot de bain, et avantageux à montrer à une amante. C'est plutôt un objet de fierté que de honte. Par contre le "derrière"... Tandis qu'une femme montre parfois son sexe au médecin et y subit le speculum ou le doigt, il est rare pour un homme jeune de subir l'indignité semblable par l'arrière. C'est pourquoi la première fois que ma future épouse m'a écarté les fesses j'ai ressenti un moment assez curieux, de même que quand elle a pour la premiere fois violé cet orifice d'un doigt ganté et lubrifié; dans les deux cas je n'avais pas subi cela depuis l'enfance. Donc pour moi la honte c'est par derrière. Sauf pour une chose... la honte d'avoir l'érection qui monte quand on subit un traitement indigne par derrière, et d'être ensuite qualifié de "petit pervers". Ma femme, quant a elle, avait assez honte de son sexe et de son odeur. Aussi cela a été une sorte de "discipline sexuelle" bénéfique pour elle (me dit-elle) que je lui demande de me le montrer franchement, que je la lave, que je taille ou rase ses poils. Nous avons même envisagé l'utilisation d'un spéculum (mais l'acte d'achat nous bloque), car il lui semble curieux de montrer le fond de son intimité à un médecin et pas à son mari. Chez elle aussi il y a la honte de l'humidité lorsque celle-ci survient par la fessée.
commentaire n° :1 posté par : Pecan nutjob le: 06/03/2015 à 23h21

Je me retrouve assez bien dans votre expression du « petit pervers ». D'ailleurs cette notion, d'être perverse en cachette, me procure beaucoup d'émois. Par contre la poésie du spéculum n'opère pas avec moi !

 

 

réponse de : isabelle183 le: 09/03/2015 à 12h27
Parmi les actes impudiques: l'inspection de propreté et la toilette. Avoir le sexe décalotté à fond pour vérification, avant d'avoir les fesses écartées et le petit papier passé pour voir si le vilain garçon a bien été propre... quel embarras!
commentaire n° :2 posté par : Pecan nutjob le: 06/03/2015 à 23h28

Le propre/sale nous importe beaucoup. Mais vu que nous sommes épilés intégralement dans l'entrejambe, je trouve que les soins de propreté sont particulièrement faciles à effectuer et surtout plus rapidement...

 

 

réponse de : isabelle183 le: 09/03/2015 à 15h22
La punition qui a je crois le plus porté atteinte à ma pudeur dans les relations avec mon épouse a été de devoir aller à la selle devant elle, avec ou sans lavement à rendre. La pose n'est déjà pas fière sur le "trône commun à tous les hommes", mais elle l'est encore moins avec madame qui regarde, les bras croisés et un éventuel petit sourire aux lèvres.
commentaire n° :3 posté par : Pecan nutjob le: 07/03/2015 à 08h30
Pour vous donner des exemples de madame qui me qualifie de petit pervers: - Madame me susurre à l'oreille "prends garde à tes fesses" quand j'ai été un peu agaçant, me provoquant une émotion. Elle me passe ensuite la main devant et commente "naughty boy". - Pareil après deux claques sur les fesses... ou un guili-guili. - M'entendant tousser, madame me glisse "toi ça va être suppos matin et soir". Même réaction, même vérification, même remarque. - Méforme, rhume ou mal de tête: je me retrouve les fesses à l'air en travers des genoux de madame et un thermomètre dans le derrière. Celle-ci l'agite et ensuite me taquine parce que cela provoque un réflexe érectile. "Petit pervers!" - Pareil si elle décide d'un "examen" ou "traitement" et que je la vois ramener le matériel.
commentaire n° :4 posté par : Pecan nutjob le: 26/03/2015 à 09h49

Il en va de soi que moi aussi j'aime m'amuser avec ce qui fait la différence entre garçons et filles. J'aime quand mon homme me traite de vicieuse et j'aime le traiter de petit pervers quand après une bonne correction il prend visiblment plaisir de voir me fesses rouges. Je trouve votre dame très attentive. Voila qui fait plaisir de voir des personnes comme vous qui profitent pleinement de la vie en couple! 

réponse de : isabelle183 le: 27/03/2015 à 20h34
Chez nous le propre/sale est l'occasion de petits rituels. La toilette intime peut être valorisante ("je te lave parce que je compte bien honorer ta féminité avec ma langue") ou infantilisante ("tu es une petite pisseuse qui mérite qu'on la lave")...
commentaire n° :5 posté par : Pecan nutjob le: 26/03/2015 à 11h32

C'est tout mignon. Mon homme aime bien la formule: "Une grande fille toute lisse et toute propre".

réponse de : isabelle183 le: 26/03/2015 à 12h17

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