Mercredi 26 décembre 3 26 /12 /Déc 11:34

discipliner son mari

 

(Voila, encore une joli dessin de l'ami Georges)

 

 

Mais après tout pourquoi cacher honteusement ce qui peut se vivre au grand jour ?

 

Alors ayant le sens pratique j'ai aussitôt exigé de la part de mon mari pour se faire pardonner et comme preuve d'amour de m'offrir un tel bijoux et par dessus du marché je lui ai parlé de séances régulières de véritable adoration devant mon élégance si peu commune.

Inutile de dire non seulement que mon mari est un homme de parole, mais aussi que l'emplacement de ce bijoux est devenu un lieu de culte pour ses yeux et pour sa langue et un lieu de pèlerinage pour son attribut viril quand il s'agit de récompenser son obéissance et ses bonnes manières.

 

La confession partie de bonne allure je m'attendais enfin à des confidences détaillés sur ce que j'avais trouvé dans sa poche. Mais hélas pas un seul mot sur son pêché que l'on dit mortel, la gourmandise. Et à la place - comme s'il essayait de se moquer de moi - une luxurieuse fantaisie d'examen médical par une de mes amies qui est gynécologue. Rien donc pour apaiser ma colère.

 

Lassée de cette comédie et pour lui montrer le bon chemin, je l'ai fait alors monter sur la balance. Et là, il craqué en m'avouant une terrible addiction au Haribo et plus particulièrement à la variété Polka.

 

J'ai aussitôt pris des mesures adéquates :

 

Georges-Henry va me chercher mes gants en latex et le pot de vaseline. Nous allons procéder à une purge salutaire pour ta santé.

 

Oh comme il sait se montrer réticent envers la médecine naturelle. Je comprend parfaitement l'aspect gênant de ce procédé, notamment pour un homme, mais il a dû prendre l'habitude de se plier littéralement à mes exigences. Il y a droit essentiellement quand je le sens de mauvaise humeur parce qu'on attend la visite de ma mère. Comportement qui m'irrite et qui se soigne parfaitement par un simple ou double emploi de l'eau glycérinée sans nécessiter le martinet. Et voila un Georges-Henry débarrassé d'une terrible pression... psychologique et ainsi toujours souriant devant sa belle mère. Elle pour sa part n'est pas avare de compliments et me félicite pour ses bonnes manières pendant qu'il nous porte le gâteaux et nous sert le café. Un bijoux cet homme...

 

...mais malheureusement pas ce jour-là !

 

Quand j'ai vu à quelle allure mon cher et tendre est revenu avec mes gants, j'ai commencé à me poser des questions. Et en observant son petit sourire en coin, le pot de vaseline en main, je m’attendais à une surprise de taille. Et effectivement, une fois dans la salle de bain je me suis trouvée devant un odieux acte de sabotage concernant notre matériel de lavement.

 

C'est à coup de martinet sur ses fesses que Georges-Henry a du rejoindre l'accoudoir du fauteuil sur lequel il a l'habitude de se pencher quand nous travaillons sur sa discipline. Un fauteuil soigneusement choisi au début de notre mariage par Monsieur, destiné à être le trône de son futur royaume du machisme. Sans compter toutefois sur mon caractère bien trempé. Alors ce trône est devenu vite le symbole de son déshonneur où il paye ses inconvenances. Et à lui de me faire une proposition pour se racheter.

 

Ayant un faible pour les maths, il se perds souvent dans des comptes les plus complexes. Tandis que moi j'ai plus tendance d'aller au feeling en observant la couleur des ses fesses et aussi en tâtant leur température.

 

J'aime beaucoup les coups de soleil sur la lune qui mettent longtemps pour s'éclipser.

 

Temps fort utile que George-Henry aime occuper pour atteindre son quota de participation au ménage. Enfin je lui suggère ce que j'attends et lui fraîchement puni s'applique sans discuter.

 

Ce jour-là son système de calcul s’avéra particulièrement astucieux. Un coup de martinet par tranche de cent grammes de prise de poids. Voila de quoi – rien qu'à l'idée - pour me donner mal au bras. De plus un rituel compliqué , commençant par une claque par fesse et montant en nombre à chaque changement de côté. Et patati et patata. Moi, j'en avais vite marre de le voir essayer de gagner du temps précieux.

J'ai compris, il y a déjà pas mal de temps que je suis au fond plus perverse que sadique. Alors avec moi la douleur vient en secours pour souligner mes autres actions éducatives. Mais quand j'administre une fessée c'est pour que l'on se souvienne.

 

Exaspérée par la mauvaise fois, j'ai alors posé le martinet et je suis allée chercher la canne que j'ai présentée devant un pale Georges-Henry. Instrument quelque peu rustre et peu glamour, mais d'une efficacité redoutable. Douze coups, enfin je crois, j'étais vraiment en colère, et voilà un beau spécimen de mâle, bientôt en rûte par les effets secondaires de sa correction, paré de superbes stries pour attiser le désir de sa femelle. Et comme je suis convaincue que l'alliance entre sévérité et tendresse livre les meilleurs résultats sur le grands garçons en manque de bonnes manières, je ne suis pas contre une troisième mi-temps le soir, pour reprendre l'ancien vocabulaire de mon mari.

 

En attendant et pendant que Georges-Henry prenne un bain de siège dans de l'eau froide, je profite pour ainsi finir cette histoire.

 

 

 

 

Par isabelle183 - Publié dans : Dessins de Georges - Communauté : La fessée
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