Vendredi 31 juillet 5 31 /07 /Juil 10:43



Pour lire l’histoire dans ordre chronologique suivez les liens


CHAPITRE 2 (3)

Il se mit à lui expliquer que l'internet n'est qu'un un miroir déformant, surtout lorsqu'il traite de pratiques sexuelles marginales. Oui, ça, quand même, elle s'en doutait !! La conversation s'engagea alors entre eux d'une façon très naturelle et roula sur les fantasmeurs et les pratiquants sincères, ceux qui acceptent et assument leurs désirs et leur plaisir tel qu'ils se présentent et ceux qui les refoulent. Tient, il fait allusion à moi, là ?

Mais quand même, frapper une femme, même consentante ! Elle essayait de se raccrocher aux quelques certitudes qui lui restaient. Il lui parla respect, choix, limites, abandon et plaisir. Toute à la conversation, elle s'aperçut qu'il ne s'interrompait même pas lorsque le serveur venait officier. Il s'amusait visiblement des supplications muettes qu’elle lui lançait. D’ailleurs, le serveur venait s'occuper de leur table plus souvent que nécessaire. Elle en fut gênée.

Elle se rendit compte également qu'il parlait volontairement assez fort pour que les voisins de table entendent. Et ceux-ci ne se privaient pas d'écouter. Elle surprit même l'un d'eux disant quelque chose à l'oreille d'un convive en riant et en la désignant du regard. Elle eut honte. Mais une honte qu'elle trouva grisante. Elle ressentit une sorte de tension dans le bas-ventre qui ne la quitta plus.

A la fin du repas, après avoir longuement parlé, il la raccompagna en voiture. Le chemin se fit en silence, lui détendu, elle plongée dans ses pensées. Ils se séparèrent cordialement. Il n'esquissa même pas l'amorce d'une bise, ils ne se serrèrent pas la main. Elle n’aurait pu dire si elle en était étonnée ou rassurée.

Rentrée chez elle, elle se mit directement au lit et se libéra du désir qui n'avait jamais cessée de croître et qui était devenu presque douloureux sur le chemin du retour.


Elle ferma la porte sans bruit. Elle resta un moment adossée au chambranle, les yeux fermés.
« Comment ai-je pu en arriver là ? », se demanda-t-elle... Puis elle retourna dans le séjour les jambes un peu flageolantes et s'assit sur son canapé. Ce geste instinctif raviva la douleur lancinante que lui avait laissée cette fin d'après-midi. Etait-ce réellement une douleur, au fond ? Elle se leva, enleva le peignoir qui la couvrait et s'allongea sur le ventre sur son canapé. Nue.
Au bout d'un long moment elle eut la tentation d'aller chercher une crème pour se masser. Mais elle résista et voulu prolonger l'instant en conservant le plus longtemps possible cette sensation de douce brûlure. Elle finit par s'endormir, toute au bonheur de la découverte de cette nouvelle source de plaisir.



Les jours suivants, ils discutèrent de nombreuses fois, souvent à l'occasion de ses visites un dossier sous le bras. Elle avançait dans son exploration. Mais surtout elle découvrait un sentiment nouveau pour elle, qu'elle trouvait merveilleux : elle faisait confiance. Mieux : elle pouvait se reposer sur quelqu'un sans aucun sentiment de crainte. Elle s'abandonnait peu à peu.

Un vendredi arriva. Il venait clore une période d'une richesse inconnue pour elle, faite d'un abandon progressif de ses certitudes. Elle avait même renoncé à faire semblant de mettre de l'ordre dans son appartement. Elle avait réussi à faire voler en éclat le sempiternel rituel qui l'engonçait tellement.

En fin d'après-midi, elle alla le voir pour lui demander s'ils pouvaient de rencontrer en dehors du bureau. « J'aimerais bien vous parler de quelque chose d'important ». Bien sûr qu'il pouvait, surtout si c'était important. Ils décidèrent de prendre un verre le lendemain en début d'après midi dans le dernier lieu à la mode. L'équipe de foot locale avait ouvert un bar chic, derrière une fontaine monumentale qui trônait sur la place publique proche de leur bureau.

- « J'aimerai essayer », lui dit-elle à peine assise à sa table. Il ne demanda même pas « essayer quoi ? » Son sourire montra qu'il savait déjà ce qu'elle venait lui dire avant même qu'elle n'ouvre la bouche.
- « Avec moi, vous êtes sûre ? » se contenta-t-il de répondre.
- « Avec qui d'autre ? » Un petit silence. « Mais vous m'avez expliqué que si la fessée était un acte sexuel, elle pouvait aussi se pratiquer sans sexe. » Seul un sourire lui répondit. Elle dut poursuivre sans aide de sa part.
- « J'aimerais que vous compreniez que si ma curiosité me pousse à essayer, elle ne va pas au delà. »
- « C'est à dire ? »

Cette façon qu'il avait de ne jamais lui faciliter la tâche et de toujours lui faire exprimer ce qu'elle voulait qu'il comprenne l'agaçait parfois. Mais elle finissait par se laisser faire.

- « Ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Je ne veux pas coucher avec vous. Je ne suis pas prête. »
- « Ne dites pas n'importe quoi. Il ne s'agit pas pour vous d'être prête ou non. Il s'agit de savoir si vous en avez envie ou non. »

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net - Communauté : La fessée
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Présentation

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés