Lundi 23 mars 1 23 /03 /Mars 15:37

Dessous Noirs. Pour Cuir Noir.


 (Récit d'une histoire authentiquement vraie)


                                                                                  Par Docteur Watson


Suite de: Dessous Noirs. Pour Cuir Noir 2


A Isabelle.

 

 

3. Où Sherlock Holmes punit Noémie.

                                                 

 

- Tu rêves Noémie. Je répète : tu es prête, Noémie.

 

Sa réponse ne se fait guère attendre.

- Oui,  Monsieur.

 

Quelques fois elle tenterait bien un :

- Si Monsieur veut bien me ménager, comme le fait le bon Docteur WATSON.

 

Cette demande irrite Sherlock au plus au point, surtout quand il vous en dira davantage sur la manière officie Watson.

(Même si vous avez un faible pour l’humanité de Watson, Isabelle, sur ce point précis je connais votre religion et ne doute pas que vous vous rallierez à mon point de vue).

 

Alors, la réponse du détective, tombe invariablement :

- Si tu préfères la grande Strape Noémie, tu peux aller tout de suite la chercher.

 

Une seule fois, par défi notre petite garce y est allée.

Le mot n’est pas péjoratif. C’est ainsi qu’on nomme à l’époque les amoureuses.

Elle y est allée prendre la grande Strape. Oh, une seule fois, je vous l’affirme. Et il lui en a cuit.

Mais c’est tout un récit que je vous conterai plus tard si vous le souhaitez.

 

- Merci Monsieur. La petite me conviendra fort bien.

 

- Soit Noémie, alors commençons immédiatement.


 

C’est donc fesses nues Noémie frémissante que la fessée commence.

 

Point de mise en scène de déculotage, opération menée depuis belle lurette par notre impénitente elle même. Aucune distraction.

 

Pas non plus le moindre frôlements suspect avec la Strape.

Rien de ce qui pourrait avoir l’ambiguïté d’une caresse.

Pas de progression dans l’intensité de la punition.

Une intensité invariablement identique, toujours la même manière de battre la lanière. Appuyée mais sans plus!

 

C’est la répétition qui fait la force d’un supplice maîtrisé.

Sherlock se fait un point fort de fesser avec la régularité d’un métronome, sur rythme lent qui lui sied bien et laisse entre chaque impact du temps pour la méditation.

 

Car l’art de la fessée « éducative voire domestique comme ici »  (car Noémie fait partie de la « domus »).

Et là : pas de fantaisie ! surtout pas comme cet épicurien de Watson, qui n’en maîtrise pas le savoir, se disperse, se laisse gagner par les sentiments bien qu’il s’en défende vigoureusement!

 

Et petit a petit, lentement, irrémédiablement, le beau postérieur pâle de Noémie s’encolorie. Il va petit à petit du pastel au ton franchement soutenu.

Il devient brûlant et cramoisi comme les joues d’une ingénue lorsque le rouge lui monte au front après une réflexion bien sentie.

 

Le détail, instant pas instant de la fessée de Noémie, seconde par seconde, selon un scénario invariable conçu par le Maître des lieux, cette partition si savamment chorégraphiée, comme l’art du théâtre, où les acteurs doivent, soir après soir, tenir une interprétation identique, Sherlock en a fait le récit.

 

Un récit dans lequel Noémie reste bien sûr anonyme. Un ouvrage de 177 pages. Presque achevé et que le détective va publier sur souscription. Un récit qu’il destine aux membres de son club.

Cent exemplaires sur Vélin d’Arche illustrés de douze eaux fortes.

 

 Noemie et Watson, chacun de leur côté l’ont naturellement lu en secret pendant que Sherlock voyageait.

La première avec délectation car elle s’en sait l’inspiratrice. Est fort reconnaissante envers l’auteur dont elle sait qu’il n’agit que pour le bienfait de son éducation.

Le second avec rage.

- Cet ouvrage j’en ferai un meilleur, rapportera WATSON dans ses mémoires à propos de la genèse de son livre.

 

C’est un Watson qui à cet époque l’envisage avec rage et jalousie. Jurant qu’il publiera à sa manière à lui. Un essai sur « L’art de la flagellation des Saintes ». Car toute Dame qui expose ses fesses au fouet est une Sainte en puissance. Un ouvrage de chair et de sang. Et scientifique s’il vous plait. Autrement plus populaire que celui de l’austère redingoté à la pipe. Bien plus à même de trouver un  public.

 

suivre )

 

Par isabelle183 - Publié dans : Récits de fessée par mes amis du net
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