Samedi 10 janvier 6 10 /01 /Jan 16:57

La journée avait mal commencé. J’avais été odieuse avec Monsieur pendant le petit déjeuner. Il avait osé de se perdre dans ces pensées autour d’un bricolage compliqué qui lui prenait la tête depuis quelques jours. Il s’agissait d’une amélioration concernant mon confort personnel. Cela va de soi. J’avais insisté de faire faire les travaux par une entreprise. Lui, son truc c’est le bricolage. C’est toujours extrêmement bien fait, mais parfois ça lui prend un peu trop de temps à mon goût.

Il restait calme. Il reste toujours calme. Ca m’énerve encore plus. Irritée devant son insensibilité manifeste à mes propos, je n’arrêtais pas d’en rajouter jusqu’au débordement.

 

Tu as grand besoin aujourd’hui que je m’occupe de tes fesses, isabelle ! Tu te sentiras bien mieux après.

 

J’ai horreur de cette réflexion. Je la trouve particulièrement vexante, car elle s’attaque là où je suis la plus sensible : à mon amour propre. Je m’en tape un peu de mon derrière. J’ai l’habitude de recevoir la fessée « cul nu » comme dit Monsieur depuis des années. Ca fait partie de ma vie comme dormir ou travailler. Et je me porte très bien. J’ai dû mal à imaginer une vie sans corrections corporelles. Quand il y a trop d’espace entre mes punitions je deviens infernale. Pourtant je déteste la douleur liée à cet acte. C’est après que je trouve mon compte.

 

Ne pas savoir de m’occuper toute seule de mes fesses met en relief mes insuffisances qui m’incommodent moi la première.  Que j’aie besoin que lui le fasse renforce encore la pique. Et le « tu te sentira bien mieux après » c’est la cerise sur le gâteau.

Je ne puis lui cacher cette évidence. C’est mon corps qui me trahit quand je passe mon temps au coin et la fessée entame son bienfait en se transformant en sensation plaisante. Mélange entre intense brûlure qui me rappelle ce que je viens de recevoir et émoustillement traître et bientôt incontrôlable qui envahit mon bassin. Cette luisance naturelle qui indique clairement à mon homme que la fessée représente plus pour moi qu’un moyen purement éducatif. Dans ces moments l’envie de me toucher ne me manque pas. L’envie que ce soit lui qui me touche est encore plus forte. C’est le contre coup de l’éducation anglaise. Ca amuse beaucoup mon homme. Autant que cela m’amuse de constater l’effet de mon corps, de certaines de mes comportements ou tenues sur lui. J’aime que son corps se charge à sa place de répondre. Une tenue par exemple qu’il qualifie d’habitude de ridicule, excentrique ou encore comme un peu démodée se transforme soudainement en emballage miracle.

 

Et ça te fait rire, isabelle…

 

Alors il ne se prive pas de me rendre la pareille quand je fais du coin.

 

Madame va mieux ? Madame s’excite dans son coin ? Madame désire que je me occupe autrement de ses fesses ?

 

Ca me fait bouillonner. Je haïs le coin après la fessée. Pour moi c’est une exhibition imposée de mes émois les plus intimes. Certaines positions m’incommodent particulièrement.

 

Mais nous ne sommes pas encore là. Ce jour ne sera pas comme les autres.

 

A suivre…

Par isabelle183 - Publié dans : Mes récits - Communauté : Ecritures Sensuelles
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