Mardi 1 juillet 2 01 /07 /Juil 20:00

DISCIPLINE DOMESTIQUE OU L’ART DE RECEVOIR ET DE DONNER LA FESSEE

 

Au cours de ma relation avec Chloé je me suis aperçue de deux choses : son besoin de faire de l’amour est sans limite et en matière d’absence de sommeil elle semble inépuisable. Une nuit blanche ne laisse pas la moindre trace sur elle. Elle paraît calme et reposée comme si elle sortait d’un long sommeil. D’ailleurs, peu importe de l’activité, elle ne s’essouffle jamais. Chloé déborde toujours de vitalité, elle est infatigable. Serait-ce l’amour qui me donne à voir Chloé remplie de tant de qualités ? En fait n’est-ce pas de l’admiration, ce genre de sentiments qui mêle l’envie de lui ressembler, le besoin viscéral de la posséder à mes côtés, et plus que tout cette angoisse qui prend mon ventre quand elle n’est pas là ? Oui, cette indéfinissable peur de ne plus la voir, ne plus sentir son odeur. . . j’ai besoin d’elle comme un enfant a besoin de sa mère pour grandir, pour vivre, pour se dépasser, puis pour partir. C’est ainsi. Et cela n’est pas de l’amour. Ainsi perdu dans des réflexions matinales, je suis allée prendre sur la promenade un café viennois avec deux pains au chocolat. Dans ce petit bistro, où l’on voit la mer, je devine l’horizon. La pâte de mon petit pain au chocolat craque dans ma bouche, fond sous ma langue, descend le long de mon tube digestif. J’ai faim, j’ai faim de vie, j’ai faim d’elle, j’ai soif de son corps.

 

En rentrant à la maison un étrange instrument attire ma curiosité. À côté du lit de Chloé sur le meuble de chevet se trouve une cravache en cuir rouge vif. Elle est assez courte et le manche est soigneusement tressé avec une hanse pour l’accrocher. La tige est gainée de cuir lisse avec un bout triangulaire, également en cuir. Je viens de la campagne. Ce n’est pas une cravache pour chevaux. Un soupçon bizarre me traverse. Autant plus que le manche est aussi luisant que l’embout et trahit un usage fréquent. La guêpière en vinyle noire que j’ai vue dans la le dressing de Chloé, me revient à l’esprit. Pourtant elle n’a rien d’une dominatrice. J’ai du mal à l’imaginer en femme sévère. Sa voix est trop douce, ses gestes trop tendres. Comment expliquer alors cette cravache ? Simple oublie d’un amant fugace ? L’idée de partager l’intimité de Chloé avec une autre personne me rend folle. Encore cette maudite jalousie.

 

J’imagine Chloé, sa robe relevée, son slip baissé, dévoilant son splendide fessier, inévitablement gainé d’un porte-jarretelles et ses éternels bas coutures. Elle est allongée sur mes genoux, me présentant ses fesses nues. Elle attend sa punition bien méritée pour ses infidélités envers moi. Elle l’a bien cherchée. Je sens ses jarretelles à travers de mon jean. Ma main gauche est posée sur son dos et retient la robe pour ne pas me gâcher la vue.

 

-Chloé, ton comportement est inadmissible. Tu as agi comme une petite fille. Pourtant je t’ai interdit de fréquenter des hommes. Qu’as-tu à me dire ?

 

-Je te demande pardon Bella. J’étais vilaine. Corrige-moi sévèrement.

 

Ce n’est pas elle qui parle, c’est moi.

 

Ma main droite tiens fermement le manche de la cravache. Le contact avec le cuir m’excite énormément. Je me sens toute puissante. Je veux savourer cet instant jusqu’au moindre détail. Les fesses de Chloé sont blanc nacres, sans la moindre imperfection. On distingue bien la naissance de son sexe imberbe qui hante mon esprit depuis des jours.

 

Doucement je glisse le bout de la cravache entre ses jambes. Elle pousse un gémissement de plaisir. Je ne connais plus la honte. Je suis en plein délire. Chloé reçoit un massage intense. Son gémissement devient plus fort. Pas suffisant pour moi. J’aime les cries de désir. Ma voix devient autoritaire.

 

-Chloé quand je te masturbe je veux t’entendre hurler de plaisir.

 

Elle crie plus fort, pas assez à mon goût. Si elle ne veut pas hurler de plaisir, elle hurlera de douleur.

 

Je retire la cravache. Son embout montre une tache humide sur le cuir.

 

Mes coups sont doux. Je me familiarise avec l’instrument. Les chocs sont très précis. Je me contente du bas des fesses et du haut des cuisses. Ses fesses deviennent légèrement roses et je m’amuse à égaliser le ton.

 

-Tu n’as pas obéi à mes ordres Chloé et en plus tu n’as pas voulu hurler plus fort. Désormais tu seras punie à chaque désobéissance jusqu’au jour ou tu aura des poils sur le sexe comme une vraie femme.

 

-Je suis épilée et fier de l’être, me répond-elle avec une arrogance sans pareille.

 

-Tu vas voir, c’est moi qui tiens le manche.

 

Je suis en colère. Je frappe de plus en plus fort. Je transpire à grosses goûtes en face de ses fesses qui virent au écarlate. J’entends Chloé hurler. Je ne sais pas si c’est par douleur ou par plaisir. En tout cas, elle n’essaye pas à s’échapper. Ses fesses vibrent au rythme de la cravache.

 

Je suis en extase. J’arrête la punition et embrasse violemment le derrière de Chloé. Mes doigts exploitent son sexe lisse tant convoité par moi.

 

J’entends la voix de Chloé :

 

-Bella, ma chérie je suis prête à me prosterner devant toi, pour le plaisir que tu me procure. 

 

Et me voila, debout devant Chloé, sans string et pantalon. Elle est agenouillée devant moi, en train de me gratifier d’une cascade de bisous intimes. 

 

Le réveil est brusque. Je suis terrorisée par mes propres fantasmes. Je suis allée un peu trop loin. Bouleversée des effets de ma rencontre avec Chloé, j’ai du mal à me reconnaître. J’ai peur soudainement de mes propres fantasmes libérés de toute retenue et honte. Je me suis trop vite engagée dans une escalade de sensualité et de perversité qui risque de m’engloutir et qui m’effraye par ses sensations voluptueuses que je ne voudrais manquer pour rien au monde.

 

Subitement j’ai peur aussi que je perde la maîtrise de moi et que l’on puisse lire mes fantasmes sur mon visage à la bibliothèque. C’est moi la gamine et non Chloé. J’ai envie de me cacher sous le lit en forme de cœur, l’idée de devenir introuvable m’obsède.

 

Je n’arrive plus à arrêter ces pensées bien plus fortes que moi. C’est moi, Bella, la bibliothécaire qui mérite une punition. N’y a-t-il personne pour me punir, de me corriger pour mes audaces. Je me croyais libre de toutes mes inhibitions et subitement elles reviennent en force pour me harceler.  

 

Ma main tient ferment la cravache. D’un coup sec je l’abats sur mes fesses, protégées par mon jean épais. Je sens une sensation vive qui s’évanouie vite et laisse place à une chaleur agréable. Douleur et excitation se mêlent. Je suis passée une fois de plus du rêve éveillé à la réalité. J’essaye un autre coup un peu plus fort. L’effet est le même. D’abord la douleur et quelques instants plus tard une excitation encore plus forte. J’ai envie de sentir la cravache sur ma peau nue. Je dégrafe mon pantalon et le baisse en même temps que le string. Sur le cul nu le son du coup est différent. Je serais tentée de dire que la sonorité soit belle. Elle vibre dans mes oreilles et entre mes jambes. Je me tourne vers le miroir de la chambre. Je vois une tache rouge qui correspond au triangle de l’embout.

 

Je suis béate d’admixtion devant cette marque.

 

-Que fais-tu Bella, expérimentes-tu des nouvelles sensations ?

 

J’entends la voix de Chloé.

 

-Il me semble que tu as compris à la merveille l’usage de ma cravache.

 

Chloé est entrée sans que je m’aperçoive. Son visage reflète curiosité et amusement à la fois.

 

Je suis confuse. Je me sens mal à l’aise comme si on m’avait prise en flagrant délit, piégée, cernée, figée devant mon propre acte. Une femme fixée pour l’éternité sur une toile.

 

La fille à la cravache rouge, exposée en musée, admirée par des milliers des gens, qui défilent devant moi. Des gens amusés, choqués, des remarques moqueurs, des remarques mal placées, parfois blessantes. Une institutrice explique le tableau devant ses élevés qui sont pliés de rire. Mais non, on ne s’arrête pas avec des enfants devant une telle toile, on accélère le pas, mais les rires dans le dos de l’institutrice persistent. Elle s’en fiche. Mais pas moi. Je ne peux pas m’échapper, je fais partie de la toile.

 

Comment Chloé vit le fait que des innombrables personnes connaissent chaque détail intime de son anatomie. Est-elle est si forte parce qu’elle arrive à soutenir son propre regard sur les tableaux ?

 

De l’autre côté quel effet ça lui fait de se revoir si jeune tandis qu’elle a vieillie depuis. Elle est toujours une très belle femme. Moi personnellement, je la trouves plus attirante qu’à l’époque ou elle posait si candide, le regard si songeur comme si elle pensait déjà aux années à venir.

 

Je me sens rougir de l’intérieur, quoi faire, fuir ? Oui fuir à toutes jambes, fuir mes drôles d’idées. Nier ce bonheur fugace que je viens de me procurer, fuir le beau regard de Chloé, ses si beaux yeux grands ouverts. Des yeux de chat, non inquisiteur. Des yeux simplement là, posés dans ce magnifique visage ; ce corps, cette femme, Chloé, debout devant moi. . .

 

Tellement de pensées me fusillent l’esprit en même temp. Et là, Chloé me délivré en me parlant. Oh oui, elle me parle, elle fait le premier pas. Sait-elle qu’à ce moment là, elle me sauve. Comment a-t-elle su, que c’était à elle de parler.

 

Ses mots sont simples :

 

-N’aie pas peur de tes secrets intimes. Tu en crevé d’envie de les partager.

 

Lentement elle me déshabille. Docilement sans qu’elle me le demande, je me plie sur son genou.

 

-J’ai fait tellement de bêtises cette semaine, Chloé. Je regrette sincèrement et voudrais payer la note. Corrige-moi.

 

-Bella, tu mérites en effet une sanction extrêmement sévère et ne compte pas sur moi pour alléger la sentence. Tu ne seras pas punie pour tes actes qui ne sont pas critiquables ni réprimandables parce que tu exprimes par eux librement tes désirs. Tu seras punie pour ta mauvaise conscience, ta culpabilité, mal placée et ridicule.

 

Chloé est particulièrement habile avec sa cravache. Elle sait ce que j’attends d’elle et la fessée prend une allure qui me rappelle mon enfance et adolescence. Je ne peux pas m’empêcher de gigoter, de me débattre, d’implore son pardon.

 

Elle reste intraitable

 

-Arrête de bouger Bella, sinon je recommencerai à zéro.

 

J’ai le postérieur en feu et j’en redemande, puis mon stress accumulé se libère tout d’un coup. Je fonds en larmes comme une gamine.

 

Chloé me prend dans ses bras et me console tendrement

 

-Sois plus souvent sévère avec moi Chloé, cela me fait tellement de bien.

 

 

suite

 

Par isabelle183 - Publié dans : La fille aux cheveux noirs
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