Lundi 28 avril
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« Les mémoires de Lucie » (Titre original : Besoin d’évasion) est un petit roman feuilleton autour de la fessée comportant une trentaine de
chapitres. Il est publié en épisodes depuis le printemps dernier sur le blog de JPC, lapin à lunettes
noires, plus connu dans le monde des amateurs de la fessée sous le pseudo Escobar.
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, Jpc c’est tout un univers de dessins mettant en scène
la fessée entre filles. L’atmosphère reflète particulièrement bien ce que l’artiste appelle l’âge d’or de la fessée. Je trouve ces dessins
magiques, car ils réveillent en moi mes émotions d’adolescente. Je pense il en est de même pour beaucoup d’autres femmes qui ont développées comme moi un goût pour cette pratique érotique qui est
la fessée.
Cet avatar lapin me fait toujours penser à Alice aux pays de merveilles. J’ai su préserver entièrement mon côté candide de jeune fille que je réserve
uniquement pour mon entourage proche et qui fait beaucoup rire. J’ai pas mal bagages qui me servent dans ma vie sociale, mais en privé prime mon côté naïf et
je le cultive. Je suis très fleur bleue et rien de surprenant que ma fleur préférée soit le bleuet des champs. Il reflète à la merveille mes
contradictions : pur produit des villes, plus à l’aise sur des hauts talons en chemin bien tracée qu’on pleine nature, plutôt maladroite que débrouillarde et rêveuse d’une vie d’antan proche
de la nature et réglementée par une discipline traditionnelle très stricte version « belle des
champs » à ma façon.
Rien d’étonnant donc qu’il ne m’ait suffit que d’un seul dessin pour que je suive le lapin blanc pour faire un
tour dans son village.
Il est rare que je me sente « chez moi » quelque part, mais là ce fut instantané. Un sentiment d’être
comprise au plus profond de ce qui est en moi.
J’aime particulièrement dans les dessins d’Escobar qu’il s’agit d’une mise en scène de fantasmes. Je pratique la fessée érotique et la disciplinaire en couple. La vie sociale nous impose une
séparation entre fantasme et réalité. Les frontières sont modifiables à petite échelle uniquement dans l’intimité et j’essaye en privé de concilier les deux aspects en créant un cocon « hors
du temps » et quelque peu anachronique. Mais le village d’Escobar restera à jamais du domaine du fantasme.
Dans ce petit roman sans prétention « Les mémoires de Lucie » j’ai essayé de retracer au plus juste mes
fantasmes d’adolescente. Un authentique témoigne de ce qui s’est passé dans ma tête au niveau des rêveries d’une ado qui n’a jamais reçue de fessée réelle et qui n’ose pas encore imaginer que
cette partie de ses fantasmes peut en partie être réalisée.
Lucie n’est pas une adolescente ce qui correspondait aussi à mes « créations » de jeune fille. Avoir 20
ans, voir 22 me paraissait tellement enviable que je me projetais dans ce futur si lointain.
J’ai donc fait des concessions envers des critères qui rendent un récit érotique
« excitant » aux yeux d’un lecteur en privilégiant la naïveté de Lucie. « Les mémoires » ne sont pas pour moi un roman érotique, mais un roman
d’initiation.
Je considère « Lucie » comme une sorte de « conte de fée aux pays de la
fessée ». Pour les amateurs de ce genre qui ont su préserver une âme d’ado qui appréhende avec incertitude et craintes la vraie vie sexuelle, j’ajoute ici deux
épisodes de Lucie, illustrés avec des dessins de JPC qui est en quelque sorte le papa de Lucie. Sans ses dessins et sans ses encouragements je n’aurais jamais
écrit cette histoire.
Je vous laisse découvrir le monde de Lucie et je vous souhaite bonne lecture.