Dessins de Zerte

Vendredi 1 octobre 5 01 /10 /Oct 21:18

Petite intro du roman-dessin de mon ami Zerte.

 

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Suite

 

Par isabelle183 - Publié dans : Dessins de Zerte - Communauté : La fessée
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Lundi 20 septembre 1 20 /09 /Sep 20:41

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Dessin : ©Zerte

 

Je n’ai malheureusement pas d’aussi jolies bottines comme la dame sur ce dessin. Tiens, petite idée de cadeau à me faire offrir par mon homme. Comme moi, il adore le retro…sur moi.

 

Juste, en ce qui concerne l’attribution d’une punition, il ne peut toutefois s’empêcher de petites piques qui l’accompagnant. C’est un mélange de joie maligne (tiens j’en connais une qui passera dans quelques instants un mauvais moment)  et de plaisir pur (Je vais te faire la fête à tes fesses, isabelle !) de m’appliquer mon châtiment.

 

Je ne lui connais pas l’attitude du mari peiné qui hante parfois les écrits sérieux sur la discipline domestique. Celui qui semble souffrir de devoir encore sévir et qui se dit gravement déçu par le comportement de sa dame. Qui va chercher la canne avec un air de morgue et qui insiste à quel point cela lui coûte de recourir encore à la dure pour un comportement qu’il croyait éradiqué. Ma foi, chacun son truc. Mais je ne supporterais pas d’être prise à ce point pour une idiote. Comme si le monsieur agissait lui-même sous l’emprise d’une force majeure qui lui dicte la suite des événements. S’il était un peu plus « humble », au lieu de lever les yeux vers le ciel, il lui suffira de les baisser au niveau de son caleçon oui slip qui lui aussi est un endroit de prédilection où se cache parfois la vérité humaine.

 

Bref pas de litanies de bonne morale à la maison. La lecture de ma faute se fait dans un contexte de moquerie. Ce qui me semble bien adapté à la DD telle que je la conçois. Cette pratique exprime des incohérences humaines à l’état pur. Pourquoi pas alors que chacun se laisse aller à la manière qui correspond le mieux à son ressentir.

 

You can leave your hat on !(Tu peux garder ton chapeau avec le non-dit : par contre déculotte toi ; au cas que je porte un chapeau)

 

Ces petites phrases, accompagnant un acte très désagréable pour moi et très agréable pour mon homme, canalisent le flux des émotions. Elles permettent de garder la distance critique nécessaire pour que la punition ne se transforme pas dans un acte qui explore les limites du soutenable. Mon homme n’est pas là pour tester mes résistances. Il est là pour me punir à la hauteur de mon méfait. Ce n’est pas par une douleur insensée que l’on apprend le mieux sa leçon, mais par une action qui marque une limite à ne plus franchir. Le dosage de la douleur doit donc atteindre un juste milieu.

 

A vous deux !  Cambre bien ton dos isabelle et mets ton popotin en valeur.

 

L’autre dont fait allusion Monsieur, c’est dans ce cas notre tonton jaune, la canne.

 

Mieux encore. Faut donner envie au tonton jaune. Aguiche le bien avec tes fesses, isa.

 

Il est surprenant dans un tel contexte à quel point le langage véhicule et déplace bien les émotions. Combien de fois je me suis prise de colère contre le tonton jaune. Qui lui seul était responsable à mes yeux pour des heures de brûlure intense dans mes fesses.

 

Je me souviens une fois, demandée par une copine, pourquoi je ne tenais pas assise en place deux secondes, d’avoir répondue sérieusement :

 

Je me suis disputée avec mon oncle !

 

Evidement, je sais à quel point il est vicieux ce tonton. Et je n’ai pas vraiment envie de l’aguicher.

 

Monsieur ne me donne pas beaucoup de coups avec la canne. Plutôt ancré dans la tradition continentale que britannique avec un peu de chance je m’en tire parfois avec cinq coups sensés et des chaudes larmes. Il n’y a pas un truc spécial qui provoque à coup sûr des larmes. Chaque fessée est unique. Mais la douleur n’y est pas pour grand-chose. Dans les longues pauses entre chaque impacte mon fessier frétille de manière involontaire.

 

Voila qui est mieux pour aguicher le tonton !

 

J’entends son contentement par des sifflements à blanc dans l’air.

 

Quand ma punition est finie, je passe un long moment à me masser mes fesses. Surtout quand je fais du coin. La magie de la fessée commence à opérer. La brûlure qui devient sensation plaisante et je ne regrette plus d’avoir aguiché le tonton jaune. Il m’a bien rendu la pareille. Dommage qu’on ne puisse pas se passer de la fessée elle-même pour éprouver de la même manière. Encore un de ses secrets. Non pas psychologique, mais purement physiologique.

 

Une bonne fessée fait du bien à celle qui la reçoit !

 

C’est tout-à-fait cela, elle mérite pleinement le qualificatif « bonne » à cause du « bien » qu’elle me procure à tout niveaux.

Par isabelle183 - Publié dans : Dessins de Zerte - Communauté : La fessée
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Lundi 13 septembre 1 13 /09 /Sep 22:52

 

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Dessin : ©Zerte

 

Les dessins de Monsieur Zertes, j’adore.

 

Ils mettent aussitôt mon imagination en route. Rien d’étonnant quand on connait un peu mon univers. Mon faible pour les uniformes, les chapeaux et casquettes, les bas et les porte-jarretelles, le martinet comme ici. La discipline qui s’érotise quelque part en arrière fond sans tomber dans l’explicite et qui joue sur l’ambigüité de la situation.

 

Puis, celle qui est sensée d’imposer de la discipline à autrui par ses gallons, tombe sous la main d’un plus haut gradé pour être rappelée pour sa part à l’ordre. Peut-être se montre-t-elle d’habitude odieuse ou intraitable quand elle instruit des nouveaux recrus ?

 

La collègue s’étonne, en même temps qu’elle est prévenue.

 

Zut, ne  fallait pas m’engager dans ce truc. Ils ne plaisantent pas ici avec la discipline. Faudrait que je me tienne bien au carreau.

 

J’ai montré les dessins de Zerte à quelques personnes de mon entourage proche (qui n’est en aucun cas représentatif !) et pour le moins qu’on puisse dire, il y a un « truc » qui se passe. Même chez ceux et celles qui ne sont pas adeptes de la fessée. Simplement curieux ou curieuses. Phénomène surprenant. J’ai creusé un peu pour mieux comprendre.

 

La thématique de base est simple :

 

Une fessée pour faute professionnelle !

 

Fantasme politiquement incorrect, mais ô combien inspirant pour bien de personnes.

 

Pas étonnant qu’on trouve des récits dans ce sens en abondance sur le net. Seulement, à moins que l’auteur soit extrêmement habile et en ayant du recours à l’humour, ce genre de textes ne passe pas. Avec moi non plus dans la majeure partie. Ni sur les forums de fessée, pourtant dotés de personnes potentiellement susceptibles d’y éprouver du plaisir. A quelques exceptions près peut-être, personne n’a envie de vivre cela en vrai. Plus que le récit est réaliste, le plus il froisse. Pourtant dans un fantasme le contraire semble le cas. Plus que la construction devient réaliste, plus l’émoustillement monte. Tout un art alors d’aborder ce sujet…techniquement !

 

Je passe sur l’aspect juridique d’une telle fessée en vrai.

 

L’argument est indispensable dans l’absolu, mais n’apporte aucune information supplémentaire quand on aborde le monde des fantasmes. Des discussions stériles qui ne font pas une certaine abstraction du réel quand on aborde le fantasmatique ne manquent pas.

 

Chez Zertes, le fantasme passe bien. Pourquoi ?

 

Je précise qu’il y a certains dessins d’autres illustrateurs qui passent également très bien devant un public non initié. Par contre il vaut mieux éviter des images ou clips (hors grand cinéma) pour recueillir des confidences.

 

Je serais surpris/surprise moi aussi dans une telle situation!

 

Voila, l’ancrage avec la réalité dans ce dessin. C’est la spectatrice sur la droite qui établit le lien. Tout le monde peut se retrouver (comme première réaction) dans sa surprise. Adepte de fessée ou pas.

 

Apparaissent à la suite des notions de curiosité et d’amusement. A mon avis, un dessin plus qu’une photo, incite pour se projeter. L’abstraction avec la réalité est déjà faite. Pour en savoir plus, il a suffit de ma part d’un petit :

 

Alors tu trouves rigolo que cette pauvre dame se chope une fessée par son supérieur ?

 

Mais, ce n’est qu’un dessin, isa !

 

Ben, voyons.

 

Voila un ou une, non seulement troublé (e) par sa propre réaction envers ce dessin, mais qui doutera désormais sérieusement sur le politiquement correct de sa propre profondeur.

 

Prédisposition d’un fantasme de fessée ?

 

Pas systématiquement. Et dans l’affirmative, pas évident qu’il soit érotisé ou qu’il s’érotisera un jour. L’inconscient humain ne me semble pas comme une bombe à retardement, mais plutôt la belle au bois dormant. Il faut savoir réveiller la princesse au bon moment comme sait si bien faire le prince charmant…

Par isabelle183 - Publié dans : Dessins de Zerte - Communauté : La fessée
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