Discipline Domestique Romantique

Voici quelques définitions de la perversion et des petits trucs autours, trouvés dans la littérature. Sans commentaire.

La disposition à la perversion est la disposition originelle de la pulsion sexuelle

Perversion : philo de la jouissance.

Pervers : identifié la différence entre homme et femme, mais nie la différence sexuelle

La perversion est le négatif de la névrose.

Etymologiquement, pervertere indique tout simplement un mouvement de retournement et de renversement; pourtant, n'importe quel dictionnaire nous informe qu'il s'agit toujours d'un détournement vers le « mal ». Il est mal de ne pas faire l'amour comme tout le monde.

La perversion n'est rien d'autre qu'une route différente (dé-via) pour atteindre le même but que la sexualité dite normale (orgasme).

La « solution » perverse de la sexualité humaine est bel et bien une tentative (mais parmi d'autres visées) pour contourner l'angoisse de castration et maintenir, sous le couvert de l'acte, les liens incestueux de la sexualité infantile.

La mère interne, idéalisée et intacte dans l’inconscient, joue un rôle essentiel dans l'imaginaire de tous ceux qui créent des perversions.

La conception freudienne pose la sexualité humaine comme « pervertie » dans son fond, et cela dans la perspective du concept d'étayage, c'est-à-dire le gain de plaisir que l'enfant tire de l'accomplissement d'autres fonctions, notamment des pulsions d'autoconservation.

Un enfant destiné â une solution perverse de la sexualité a rarement connu dans l'enfance la masturbation normale.

Lacan faisait du mal au sens sadien un équivalent du bien au sens kantien pour montrer que la structure perverse se caractérise par la volonté du sujet de se transformer en objet de jouissance offert à dieu et tournant la loi en dérision, et par un désir inconscient de s’annuler dans le mal absolu et dans l’anéantissement de soi.
La perversion sort ainsi de la perversion sexuelle

On ne peut définir un être par un acte, démarche forcément artificielle qui nous oblige à laisser dans l'ombre tout le reste de la personnalité.

La sexualité adulte, non névrotique et non perverse, est néanmoins profondément polymorphe.

Jeu 16 jui 2009 Aucun commentaire