Discipline Domestique Romantique
Avertissement: Vu la délicatesse du sujet, je préfère une publication sous forme de récit "fictif". Je ne cautionne en aucun cas la violence conjugale. Je parle ici seulement d'une pratique par consentement.
Emotions et ressentir pendant la fessée
Je parlerai ici uniquement de mes émotions et de mon ressentie pendant une fessée punitive. Pas besoin de savoir quelle faute mon inconscient retient exactement pour me sentir coupable. Il suffit de considérer ici l’effet qui s’impose à ma conscience comme un désir ou besoin punition. Mais compte tenu que la nudité pendant la correction devient enjeu de négociation et de honte, la « faute » s’apparente visiblement à un contexte de l’ordre sexuel. Nous somme donc en quelque sorte dans le péché originel qui réconforte la théorie que le besoin de punition soit issu de notre culture judéo chrétienne. C’est l’explication rationnelle par excellence.
Je pense que sans recours à la psychanalyse on ne peut trouver mieux. Puis des explications plus profondes sur la culpabilité n’apportent pas un surplus à ce sujet qui se nourrit essentiellement de non-dits troublants.
Les préparatifs de la fessée punitive se servent des non-dits et les mettent en scène de façon théâtrale. Elles poussent la tension nerveuse à vif et augmentent considérablement l’intensité des émotions. Le moindre détail parait exagérément fort. La pudeur est constamment ébranlée. Le contexte punitif ne tient pas compte de la gêne, éprouvée à vaquer nue à sa correction, mais il s’en sert. Ou il pousse encore plus loin. Par l’obligation de chercher moi-même mon instrument de punition. De manière parfois ridicule.
La mise en scène me semble comparable à orage qui se prépare. Des nuages sombres se forment en créant une atmosphère lourde et pesante qui demande une décharge.
La fessée à venir ne se présente plus seulement comme une menace douloureuse, mais aussi comme une échappatoire salutaire à une situation insoutenable.
Mon vécu à ce moment est tellement dense et immergé par un tourbillon d’appréhension qu’il n’y ait pas place pour un ressenti voluptueux. Je me sens extrêmement stressée et il me tarde de passer au plus vite possible sur les genoux de monsieur.
Pour moi désirer ardemment une punition corporelle n’implique pas forcement d’y prendre un plaisir physique. Tout dépend de la personne. Personnellement je situerais mon plaisir comme un espoir placé dans le avenir, dans le moment où la punition se termine.
Ma seule pensée est donc très simple :
Pourvu que cela soit déjà fini.
Pour rendre mes punitions efficaces que je retienne la leçon au mieux et que mon comportement s’améliore, nous avons essayé pas mal de techniques. Comme annoncer la punition pour le soir ou méditions prosternées devant l’instrument.
Le résultat n'était pas concluant. Je n’aime pas la douleur, mais elle ne fait pas peur. Il m’arrive d’éprouver la peur de l’inconnu devant un instrument que je ne connais pas. Mais ça s’arrête là. Je considère la douleur seulement comme une sensation très désagréable à laquelle je sais bien résister. Me laisser le temps de me préparer mentalement à ma sentence est une erreur fatale sur un plan éducatif. J’adopte un « approche de sport extrême » et nous entrons dans une autre catégorie loin d’un contexte punitif. Mon ambition se réveille et elle emporte sur la douleur.
Puis ma pensée est toujours très concrète. Elle reste dans l’instant sans se projeter trop dans l’avenir. J’anticipe rarement. Ce qui est une chance inouïe dans la vie sociale et professionnelle. Je suis presque exempte de stress au quotidien. Même devant une situation très importante, je ne me sens par harcelée. J’ai confiance en moi de manière réaliste, sachant que je ferai au mieux de mes possibilités.
Je vais donc profiter de l’instant pour autre chose. Soit je divague vers mes études, mes écrits ou des pensées complexes que j’aimerais cerner, soit je me m’adonne à mes fantasmes inspirés par la vue de l’instrument et dont la nature du contenu devient visible par une réaction physiologique de mon entrejambe. Cela amuse beaucoup mon homme qui aime en moi, mon non sérieux et ma futilité. Malgré mes apparences sérieuses.
Il me punit donc presque toujours sur le champ. Quand cela est possible. En préparant suffisamment le terrain pour que je tire un bénéfice de ma correction.
Quand je passe sur ses genoux ou quand je dois adopter une posture impeccable de punition, par exemple penchée en avant, jambes écartées et mes mains autour de mes chevilles, Monsieur arrive par une mise en scène habile de me mener presque au bord d’une crise de nerfs.
Une punition très sévère commence souvent par un échauffement de mes fesses. Bien que la notion d’obéissance n’interfère pas dans ma vie professionnelle et sociale, elle devient enjeu essentiel dans ma punition.
Dans l’échauffement se confrontent en moi révolte contre un traitement indigne d’une femme adulte, acquise par l’éducation dans mon enfance et désir d’être traitée ainsi en immature qui a besoin d’une main ferme pour filer droit.
Je sais que par le biais de la fessée je deviens entre les mains de mon homme une femme malléable et docile. Donc prédisposée à être éduquée selon son échelle de valeurs. Mon acceptation exprime mes penchants profonds, le désir d’être ce que personne ne veut être : immature, perverse, bêtasse, futile et j’en passe.
L’échauffement permet d’augmenter encore ma tension nerveuse qui devient binaire : me révolter ou obéir.
Puis commence la véritable punition qui fait très mal. Elle m’apprend que ma révolte n’est que superficielle et motivée par ma fierté. Elle se base sur les règles sociales qui permettent et entretiennent cette fierté. Ce que je ne critique pas du tout. Mais nous ne sommes pas dans le social, mais dans une microstructure de couple et qui permet d’établir ses propres règles entre adultes consentants selon le désir des deux partenaires.
Ce n’est pas la douleur en soi qui provoque mes larmes. Elle procure un effondrement rapide de ma fierté et mon penchant d’obéissance emporte sur le politiquement correct. Cette reconversion rapide se manifeste par des sanglots et le sentiment d’impuissance devant mes désirs. Ce sont des pleurs de rage envers moi-même et nous entrons dans une phase cruciale de la fessée punitive.
Comme chez un bébé mon homme sait interpréter mes pleurs. Il s’applique selon un dicton adapté à notre situation :
Mal aux fesses fait oublier rage aux dents.
Il est intéressant de considérer que le symbolisme du dicton s’apparente à un désir sexuel. Essentiellement dans le sens de la masturbation (rêves de perte de dents etc).
Nous sommes dans un acte purement éducatif. C’est la libido qui pousse à la faute envers la personne d’autorité et ses règles. La punition désexualise les énergies en jeu et les oriente vers d’autres buts :
L’obéissance qui seule permet un rapport éducatif efficace.
C’est par la punition que l’obéissance envers mon homme entre dans ma peau. Je ne me soucis plus du politiquement correct et je laisse parler mon désir profond : de marcher au pas sous ses ordres.
Il y a un consensus qui se crée par la punition et qui nous rapproche au plus profond. Je suis prête à accepter pleinement son autorité que mon inconscient traite en synonyme avec un acte viril de pénétration.
L’insoutenable tension se dissout sous l’insistance de la fessée et ma rage s’en va. Elle laisse place à un sentiment profond de gratitude de m’avoir remise sur le bon chemin.
Cet effet est appelé par les auteurs anglophones : stress relief (évacuation du stress).
Mes pleurs changent de sonorité et m’indiquent en fille prête à être sage et heureuse de pouvoir l’être. Je me sens libérée de ma fierté mal place, libérée des contraintes sociales qui interfèrent dans ma vie sexuelle. Je suis préparée à résexualiser ma vie selon d’autres critères et mettre le droit sur ma jouissance entre les mains de mon homme.
Je me sens pleinement femme dans ces conditions.
Il me parait futile d’évaluer si ce sentiment soit naturel ou une suite d’un syndrome de « stockholm ». J’utilise cette allusion dans un sens bien précis. Il n’est pas rare que les jeunes filles rêvent d’un enlèvement par un prince charmant.
En cette phase de la punition se montre pour moi la distinction entre éducation anglaise et discipline domestique.
L’éducation anglaise articule sur le libre droit à la jouissance et ses modes de satisfaction, la discipline domestique articule sur le libre droit à la décision dans le couple, dans la vie sociale ou encore dans la vie professionnelle selon les conceptions diverses.
Je trouve très intéressant de lire des blogs sur la discipline domestique des auteurs anglais et de considérer leurs argumentations. Je lis sans approche morale ce qui convient le mieux à ce genre de lecture. Ce que je retiens c’est le désir d’être heureux dans son couple. Je trouve ce but justifiant les moyens. S’il y a consensus entre un homme et une femme.
Et ceci me parait une affaire privée qui ne regarde personne.
Malheureusement la vie en couple a grand besoin d’être réglementée par la loi. Il y a enfin prise de conscience de la violence conjugale qui est inacceptable et qui n’a rien avoir avec la discipline domestique qui se base sur un consentement amoureux.
Je finis mon exposé : Je suis fervente adepte qu’une fessée punitive se finisse par un bouquet final sonore et particulièrement sévère.
C’est comme des cloches qui sonnent l’arrivée d’une ère nouvelle de pardon et de guimauve, la reconquête du bonheur « bisounours » où tout est rose et le temps au beau fixe.
La douleur finale sert de prévention. A éviter dans l’avenir les mauvais comportements.
Quand mon homme cesse ma punition je suis repentie et lavée de mes fautes. Avec la ferme intension de rester sage et de lui plaire autant que cela soit possible.
Malgré une douleur stridente dans mes fesses j’ai appris à ne plus trépigner les instruments de discipline comme à mes débuts, mais de les embrasser avec gratitude pour le bien qu’ils me font dans ma quête de devenir une compagne exemplaire pour mon homme.
Puis j’embrasse la main qui tient l’instrument et qui ne manque jamais à me mettre à ma place quand il le faut.
Il me parait humainement compréhensible que mon éducation procure des tensions dans le caleçon de mon homme.
En fait ça me rassure même de constater qu’il prenne autant de plaisir à m’éduquer.
Pour moi c’est une magnifique preuve d’amour. On peut mentir avec les mots, mais le langage du corps ne connaît pas le mensonge. Puis quand le corps prend plaisir, le bonheur n’est jamais loin.
Quand je me blottis dans les bras de mon homme après ma punition, je suis très heureuse et mes larmes sont des larmes de bonheur. Je suis prête à mettre mon obéissance à l’épreuve et les rituels après la punition servent à ce but. Ils comportent d’autres formes émotions qui restent à considérer dans le autre volet de cette série.