Discipline Domestique Romantique
http://www.youtube.com/watch?v=xSdFfO120pM
Ce lien contient une scène culte qui a bercée mon enfance. Remettons nous dans le contexte de l’époque. Nous sommes au début des années 80 en Allemagne. L’unisexe bat son plein. Je n’ai jamais vu ma maman en jupe ou robe. Ses sous-vêtements se résument à des (horribles) soutien gorges sans la moindre dentelle avec des culottes assorties (au moins ça !). Et par dessus des jeans moulants et des gros pulls péruviens. Elle porte ses cheveux très courts à la manière des féministes allemandes et il y avait même une phase henné. Quand aux pieds c’est le fameux « Birkenstock », chaussure d’un érotisme torride.
Heureusement elle a un très beau visage et un corps joli corps de poupée qu’elle a su de me transmettre. Malgré son apparence unisexe elle ne peut nier ses origines toscanes. Elle sait faire les pâtes maison et plein d’autres plats typiques pour cette région, mais méconnus en Allemagne ou France. Elle est théâtrale et exubérante. Elle aime rire, danser et faire la fête.
Et puis un jour pour le carnaval, je tombe de mes nuages. Elle s’est déguisée en Sophia Loren avec corset et bas, une magnifique robe et un chapeau délirant. Qu’elle est belle ma maman. Les gens dans la rue se retournent sur elle. Je suis si fière d’elle. Mais c’est rêve d’un jour.
La tenue sombre dans son placard. Il m’arrive de la sortir, de la toucher et admirer. Bien sur aussi de la mettre, mais c’est beaucoup trop grand et je n’ai pas encore un corps de femme.
Moi c’est des culottes rigolotes en coton ou encore imprimées avec des dessins romantiques. Ma maman insiste très tôt que j’ai le droit de choisir moi-même les vêtements qui me plaisent. C’est toujours une fête pour moi de faire les magasins avec elle. Je suis encore en phase d’imiter ma maman. Les cheveux courts, les jeans, les Birkenstock et toute la panoplie. Mais sa tenue de Sophia s’est incrustée dans mes rêveries. Moi aussi, adulte je veux qu’on se retourne sur moi.
Puis arrive l’adolescence, le changement du corps. J’hérite le bassin peu large et le fessier bien rebondi ma maman, mais malheureusement pas sa poitrine généreuse.
Les premières boums se passent à la merveille. Les garçons sont très gentils avec moi.
Et encore pour un carnaval, vers mes seize ans je voudrais porter le costume de ma maman pour une boum. Je ne suis pas complexe du tout et me parer d’un exotisme d’antan ne me dérange pas. Mes copines me déconseillent, trouvent ce genre de vêtements ridicule. Nous somme déjà à l’époque des dim-up (et oui ça date de si longtemps !), mais tout de même. Un corset ça craint. Personne ne se doute encore qu’un jour cela reviendra à la mode.
Je ne me laisse pas décourager. Je ne suis pas imbue de ma petite personne, mais je ne manque ni d’audace, ni de confiance en moi.
Ma tenue est un succès mitigé auprès des garçons. La plupart entre eux se moquent de moi en me disant que je fais encore « l’italienne ». En même temps ils sont intrigués, surtout par l’effet de ma taille serrée. Les allusions pour ce qui se devine facilement en dessous de ma robe ne manque pas. Puis rien que le mots « bas » ou encore « corset » s’utilise comme synonyme d’un tabou (merci les féministes allemandes) ou du moins comme malfamé.
Pour éviter la confusion avec le titre de ce sujet je n’ai pas fait de strip-tease à la boum. Par contre je me suis trouvée devant un choix considérable de garçons.
Ce soir là, après m’avoir choisi un amoureux, j’ai fait une découverte fascinante. L’effet du vêtement de la fille sur un garçon. Cette sensation de se présenter en paquet cadeaux qui fait briller les yeux du garçon, qui réveille sa curiosité et son sens de découverte. La main qui glisse le long de la cuisse sous la robe et qui découvre les bas et leurs attaches. Qui explore l’inconnu avec une joie inouï, comparant par des caresse la différence du toucher entre la peau couverte du bas et la douceur de la peau d’une cuisse de fille.
Je ne connaissais pas encore la chanson de Gainsbourg qui parle de la pudeur des sentiments. J’ai découvert sur moi-même la signification profonde.
En fait la plupart des garçons sont trop pressés avec les filles. Là où nous attendons des gestes lents et langoureux, nous nous trouvons devant « monsieur trop pressé » qui semble vouloir gagner une course de rapidité.
En se parant de la belle lingerie d’antan nous arrivons facilement à mettre le garçon sur notre longueur d’onde. Il ralentit et apprend à savourer la découverte à tout petits pas. Chaque détail l’intrigue et réveille son sens d’explorateur. La lingerie l’impressionne autant qu’elle l’excite. Il est un peu perdu enter une multitude de choix de sensations différents et il n’en veux rater aucune. Le paquet cadeau l’empêche de se précipiter, lui impose le respect pour le ressentie de la fille. Par le biais de sa tenue, elle le met au pas, à son rythme à elle. Elle le synchronise et harmonise à la façon d’être des filles.
Quand il aborde enfin les endroits stratégiques, le jardin secret de la fille est largement préparé et couvert de rosée pour accueillir un conquérant digne de ce nom.
Dans ce sens un grand merci à la lingerie coquine.
Inutile de dire que je me méfis un peu des messieurs qui n’aiment pas...