Discipline Domestique Romantique
Suite de : Neige (feuilleton fessée dans un chalet de montagne ; par Pcvert) 9
Bertrand prend Isabelle sur ses genoux. Il fait sauter le porte-jarretelles. Il se veut aussi plus doux, et se propose de fesser de la main gauche.
- Je suis pas gaucher, tu vois, je fais un effort!
Mais la main gauche reste une main de bûcheron. Il est cependant attentif à mieux espacer les claques. Puis il s'empare de la lanière. Isabelle se met à trembler. Elle sait qu'elle ne doit pas réagir comme ça. Mathias serait vexé de le savoir. Bertrand, tout sourire, s'adresse pourtant à Carole.
- Dis moi, si je lui fais goûter du cuir comme ça, ça compte aussi pour ce que tu as dit ?
Il laisse la lanière filer sur les fesses d'Isabelle, puis sur ses reins, son dos, ses cheveux, redescend sur les épaules, retourne vers la croupe, fais semblant de lever le bras d'un geste vif. La lanière glisse sans quitter la peau d'Isabelle. Doucement.
- Bien sûr que cela compte. Tu es bien aimable de m'avoir prévenue.
Encore un éclat de rire de Carole. Celle-ci avance son corps vers la croupe d'Elise, appuie bien ses cuisses contre les fesses. Elle observe avec amusement les jambes d'Elise essayant de se dérober.
- Ma belle, dis moi, cette histoire de météo, elle est vraie ?
Décidément, Isabelle s'en sort bien, et c'est Elise qui se voit contrainte de raconter sa journée. Le rythme des claques données par Carole est alors calé sur les fessées racontées par Elise. Isabelle et Bertrand n'en perdent pas une miette, au point que Bertrand oublie qu'il continue à caresser tendrement Isabelle du bout de la lanière. De temps en temps, l'un ou l'autre se plait à demander à Elise de préciser un point du récit, de revenir sur un autre, de s'enquérir de la façon avec laquelle elle a pu goûter la fessée de Paul, puis celle de Mathias. Carole sait fort bien contraindre Elise à s'acquitter de sa tâche de belle manière. Hésitante, une salve douloureuse résonne. Haletante, au mot fessée, une claque magnifique vient ponctuer la victoire.
Ne manque que le sifflement de la lanière. Isabelle hésite, elle aimerait en voir l'effet, sur Elise de préférence! Mais à l'évoquer, elle prendrait le risque d'en être destinataire, et lui reviendrait aussitôt la douleur de la fessée de l'escalier. Ce soir, elle n'est pas sure de supporter l'instrument. Et si elle pousse Bertrand à s'en séparer et à le donner à Carole, Elise trouvera cela déloyal, et elle aura raison.
Puis, submergée par le récit d'Elise, enivrée par le plaisir du spectacle et du son, Isabelle lâche:
- La lanière, pourquoi pas sur Elise.
Elle pensait peut-être que Carole la prendrait sur ses genoux, pour une douce fessée réparatrice!
Stupéfaction de Bertrand, qui lance à Carole:
- Carole, Isabelle veut faire plaisir à Elise!
Et Carole, en prenant bien soin de ponctuer sa phrase par une gifle magistrale sur le corps qu'elle enserre:
- Très bien. Offre à Isabelle ce qu'elle veut offrir à Elise.
La lanière siffle cinq fois. D'instinct, Bertrand donne la pleine mesure de sa force. Les fesses d'Isabelle sont vivement cinglées. Un gémissement, puis un autre. Et Bertrand de reprendre:
- Isabelle, ou je continue, ou tu offres immédiatement à Elise ce que je viens de te donner.
Isabelle ne bouge pas. Elle s'apprête à se mordre les lèvres. Cinq sifflements reprennent, alternant avec cinq gémissements supplémentaires.
Bertrand fait une pause. Isabelle se lève. Carole se propose de compter. Elle maintient Elise qui tente de se soulever. Isabelle ne peut plus reculer. La lanière à la main, elle fait face à Carole. Etonnée de se retrouver là, un duo de femmes improbables sous les yeux, qui attendent. Elise risque une ruade. Carole claque, augmentant la tension. Puis la lanière libératrice est brandie. Elise s'accroche aux chevilles de
Carole. Carole s'accroche aux poignets d'Elise, en se décalant pour laisser les fesses libres pour l'assaut. Elise tente de jeter un regard vers Isabelle.
- Isabelle, je t'en prie, n'attends plus, vas y.
A travers la fenêtre, la lampe tempête fait naître une pluie d'étoiles. Les flocons cinglent la fenêtre, rendant à leur manière un bel hommage à celle qui, pour les avoir oubliés, sait pourtant si bien les apprécier. Elise ouvre les yeux.
Sentiment de bien-être. La neige lui va si bien.
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Le bonheur c'est d'être cerné de mille désirs, d'entendre autour de soi craquer les branches.
(Avec l’aimable autorisation de l’auteur)