Discipline Domestique Romantique
Les mots entre guillemets de ce texte ont pour objectif d’imager mes propos et ne sont pas à prendre au premier degré.
Lorsque l’on a gouté au SM et aux jeux de soumission, (Ds) c’est un peu comme une drogue, il n’est pas impossible de s’en passer mais il réside toujours en envie, un désir, de pratiquer et surtout de « s’offrir ». Nous sommes un couple reconstitué très joueurs. Nous avons connu tous deux la soumission et le SM pendant des années. Nous nous amusons follement « l’un de l’autre », je « martyrise » madame de temps en temps qui se plait également à se « venger ». Etant polyvalents et bi tous les deux, récemment, il nous est apparu « utile » d’avoir un soumis à nous mettre sous la « dent ».
Pourquoi ?
Parce que nous nous aimons tellement que nous avons souvent du mal à nous mettre dans l’ambiance d’une séance autant désirée que fantasmée, nous rigolons parfois pendant nos sessions dites de longue durée ce qui casse l’ambiance. Nous ne sommes pas absolument pas capable d’instaurer la DD alors lorsque nous ne nous martyrisons pas mutuellement, nous nous amusons à dominer tous les deux avec une grande complicité les « pauvres soumis » qui viennent à notre logis.
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Revenons au sujet qui justifie une publication ici, sur ce blog que j’apprécie beaucoup pour la qualité des textes publiés par Isabelle, la fessée !
Nous en sommes adeptes tous les deux. Quelques mots sur nos pratiques ? Bien volontiers.
Lorsque Madame s’étend d’elle-même sur mes genoux pour offrir à mes yeux gourmands ses petites et délicates rondeurs pour que je les rudoie, je me plais alors à y déposer quelques baisers doux puis à les caresser avec douceur pour les préparer à la « claque ». Elle ne sait jamais à ce moment là, si la fessée sera longue et cuisante ou juste un petit prélude à d’autres agacements du Maître de la soirée.
Après avoir caressé plus que fessée, cela évolue progressivement comme un dialogue qui s’enflamme. Le ton monte entre le charmant joufflu et la giroflée virile à cinq branches. Suivant ses réticences ou mes inspirations, il m’arrive d’entraver la belle pour qu’elle ne se libère que mieux en tirant sur ses liens. Et là, mesdames et messieurs les jurés de la bonne conscience, une irrépressible envie de faire chanter les cravaches titille parfois le musicien que je suis. Sur une mélodie bien rythmée, tel un batteur faisant un solo, je me laisse aller à ma passion du duo de cravaches sur le fessier exposé. La liturgie des « ah » et souffles s’associe à merveille aux claquements secs. La montée progressive en douleur est un piège, la belle planant sur les nuages de son masochisme s’offre que plus en cambrant ses reins et m’entraîne parfois loin…..
Suivant la position, cette délicieuse cambrure dévoile à mon regard au creux de son pertuis délicat l’humidité charmante qui me fait fondre, humidité causée par l'incroyable désir de toujours plus de ma douce moitié que j’aime à la folie. L’action énergique des instruments de nos plaisirs nous conduit régulièrement à quelques excès qui sonnent ensuite en nos cervelles embrumées pendant les étreintes gourmandes pour ne pas dire « sauvages ».
La masculinité n’étant point située au bas de mes reins, c’est avec grand plaisir que l’homme que je suis offre ses fesses à la belle sirène comblant de bonheur ses nuits et ses jours. La sirène en question est menue sans être maigre mais des années de labeur se sont chargées de forger la musculature de ses bras fins et gracieux dont les soumis que nous avons reçu ne se sont pas méfiés la première fois qu’ils sont venus en notre logis ! Comme les leurs, si mes fesses pouvaient parler, elles vous diraient que la belle a la main leste et parfois « lourde » voire même qu’il leur arrive d’y préférer le martinet ou la cravache.
Qu’il est doux de s’étendre sur les genoux de ma douce pouvant se transformer en un rien de temps en sévère Maîtresse. Bien que cela soit cuisant, elle sait à merveille me faire grimper aux rideaux en ne s’occupant que de mon siège….. C’est dans ces instants de folie et d’égarement que j’ai eu l’idée aussi saugrenue qu’inconsciente de lui offrir un fouet. Un vrai de vrai, un comme dans les films de la télé. Oh là, là, quel fou allez-vous penser. Détrompez-vous, le fouet est un instrument magique, il peut être redoutable et à la fois sublime lorsque qu’il est donné par une main experte désireuse de dispenser de cuisants plaisirs. La seule problématique est que sa pointe s’égare parfois pour venir finir sa course sur votre devant et là, « maman bobo » crie le garnement déculotté.
Cette sirène devenue Maîtresse sait par expérience qu'il n'est de bonne fessée qu’une fessée dosée, longue et maîtrisée. Qu'il convient également d'empaumer un temps, de lisser d’un autre l’épiderme rougi puis de laisser ses doigts fins s’enrouler sur la turgescence, du dessous…. Vous comprenez pourquoi je m’étends bien volontiers sur les genoux de celle qui maîtrise cet Art que de rougir l’épiderme en donnant de l’Amour pour me pousser au paroxysme de l’excitation.
Pour conclure, je dirai que nous n’avons jamais pratiqué entre-nous la DD mais seulement des jeux Ds d’une après-midi ou d’une nuit entière et SM. Les textes et romans que je publie sont parfois cruels et violents, mais cette violence n’a jamais dépassé le cadre de la plume du malade mental qui réside en moi, lorsque l’envie de jouer avec les mots me vient.
Actuellement je publie sur mon blog « L'île de la tentation » un roman sur portant sur le ponyplay activité que j’ai également connu et bien apprécié contrairement à l’héroïne de la plume de TSM. Pour moi, le pony play est une compilation de pratiques comme l’exhibition, la soumission, le SM, le bondage, le naturisme, autant dire que la somme des barrières de la pudeur à franchir est proportionnelle aux émotions et sensations.
Si l’idée de découvrir ce monde par le côté extrême romancé vous séduit, ou de suivre les aventures réelles d’un couple joueur, n’hésitez pas à cliquer sur le lien ci-dessous
Merci pour ton gentil compliment François
Il m’arrive de penser à faire une démarche en vu d’une publication. Cela me passe par la tête, mais sans plus. Je vois cela un peu comme un métier à part entière avec un suivi commercial. Sans le moindre romantisme. Je viens tout juste à m’habituer à mon nouveau statut de femme au foyer et n’ai pas envie tout de suite de me lancer dans autre chose.
Puis il faut trouver un éditeur aussi.
Je pense comme toi que la fessée est en effet une pulsion bien répandue qui gagne de plus en plus de sympathisants. Je suis parfois étonnée qui me lit quand je reçois du courrier privé.
isabelle