Discipline Domestique Romantique

Il raccroche.

 

A nous deux, jeune dame !

 

La formulation contient déjà un vague aperçu de ma punition. C’est plus un suspense émoustillant qu’une angoisse ou crainte. Un suspense qui déforme le temps pour se cristalliser dans une action imposé.

Puis cette détermination dans sa voix qui ne laisse aucun doute planer sur l’inévitable qui se prépare devant moi.

Je me suis comportée en gamine. Pour mieux prendre conscience de mes actes et travailler sur ce comportement inacceptable, il me coincera là où j’ai le plus de fierté. Dans mes belles tenues de femme. Il sait bien à quel point je tiens à une allure bien féminine. Hors de question de me transformer en patapouf. Plutôt une régression vestimentaire à un âge révolue.

 

Jamais deux sans trois. On va essayer de prouver le contraire, isabelle. Deux fois la même bêtise est largement suffisant. On a du travail sur la planche.

 

Le mot travail me fait frémir. Ce n’est pas une petite punition qui m’attend. Et punition ne veut pas forcement dire un acte particulièrement douloureux. Il est sur que la fessée sera de taille, mais seulement un élément dans une mesure éducative qui vise une réelle amélioration de mon comportement.

 

Le mot travail implique aussi que j’exprime mon consentement de ce qui va suivre par un acte. Le non-dit est pesant. Il attend de moi que je me déshabille entièrement. Ca n’a rien d’érotique pour moi. C’est très gênant dans ces conditions qui dépassent le cadre d’un jeu de séduction. Se déshabiller veut dire, de recommencer mon éducation à la base. Ca risque de durer pendant une semaine. Des journées réglées du matin au soir, des devoirs à faire, des exercices physiques…

 

Il n’y aura aucune notion de cruauté dans ce qu’il me demandera. Pas d’abus sexuel non plus si j’ose dire. Travailler est utilisé dans son sens primaire, mettre l’accent sur des attitudes à acquérir, à réacquérir. Privation aussi. Interdiction aussi de me procurer du plaisir moi-même après une longue et épuisante journée. Par exemple quand je prendrai mon bain. Quand je dois me coucher à une heure fixe. Petites caresses pour faire le vide dans ma tête, par exemple. Pour enlever la tension nerveuse qui s’accumule.

Mais je sais aussi que le travail bien fait ne manquera pas de récompense. De la tendresse vanille qui guète la bonne élève comme appât suprême.

 

Pour l’instant j’en suis loin. J’ai le droit de me déshabiller en lui tournant le dos. Puis tombe ma culotte, dernier rempart de ma pudeur. Je suis toute nue. Je suis à lui. J’ai confiance en lui.

 

A suivre

Jeu 4 déc 2008 Aucun commentaire