Discipline Domestique Romantique

Isabelle 183 prit une toute petite clochette avec un manche en argent, posée sur la table et la secoua. Elle tinta avec un tout petit bruit, très aigu. Une minute plus tard, une porte s'ouvrit et un homme entra. Il avait une cinquantaine d'années et beaucoup de prestance. Isabelle 183 ne nous le présenta pas et il sembla n'accorder aucune attention à notre présence, comme si nous n'existions pas.



Elle lui fit une courbette et lui remit la baguette, qu'elle avait gardée en main.

Isabelle 183 enleva sa jupe et son chemisier, qu'elle plia et rangea avec soin sur le dossier d'une chaise. Elle portait des sous-vêtements rouges, dont elle se débarrassa aussi.  Pour la première fois, j'appréciai son physique. Ses seins ne sont pas très gros mais très jolis et ses hanches sont assez prononcées, ses fesses sont assez larges, un tour  de plus que ne le réclameraient peut-être ces stupides canons de la beauté féminine. Mais son corps respire la jeunesse, la santé, la volupté. Surtout, elle est totalement femme, de la racine des cheveux blonds jusqu'au bout des ongles vernis. La femme resplendit, en elle. Sa féminité est éclatante. C'est quelque chose qui ne s'explique pas mais que je ressentis très profondément. Ce n'était pas simplement découvrir nue une autre femme que la sienne. Cela allait au-delà. Cela me fit au choc émotionnel. Mon coeur battit la chamade. Le sang me monta au visage; j'en fus gêné, avec mon épouse à côté. Isabelle 183 ne resta pas nue longtemps. Elle attrapa dans une panière un tee-shirt noir, tout simple et une culotte blanche, un peu trop large pour elle, et les passa. Elle ramena ses longs cheveux blonds en un chignon, en s'aidant d'un grand miroir à proximité.


Je profitais de cette invitation pour satisfaire ma curiosité.





Il se retourna vers son épouse.



Elle lui sauta au cou et l'embrassa passionnément sur la bouche.

La jeune femme gagna un espace dégagé, au centre de la pièce, juste en face du canapé où nous étions assis, Isabelle 3 et moi. D'un regard circulaire, Isabelle 183 inspecta le périmètre, pour vérifier qu'aucun objet ne risqua de gêner les évolutions de son homme. Elle jugea une chaise trop près. Elle la souleva et l'éloigna. Puis elle se replaça au centre, légèrement de profil par rapport à nous; disons, on la voyait de trois quarts dos. Elle nous offrait peut-être le meilleur angle de vision sur sa silhouette. Elle était là, debout, simplement vêtue de ce tee-shirt noir et de cette culotte blanche, banale, un peu lâche. Isabelle 183 glissa ses pouces dans l'élastique de son slip et le fit descendre jusqu'au dessus de ses genoux. L'ampleur de ses fesses m'apparut alors, dans toute leur splendeur. J'y perçus un appel pour son homme, elles appellent vraiment la fessée. Isabelle 183 se pencha en avant et passa sa main gauche le long de sa cuisse gauche, à l'intérieur de son slip. Puis elle replia sa main vers le haut et la fit repasser dans son slip. Retournée, la bande de tissu formait ainsi un anneau, autour de son poignet, qui l'enserrait et l'emprisonnait tout à la fois, le rendait solidaire de sa jambe gauche et fixé à elle. Elle en fit autant avec son poignet droit et sa jambe droite. Elle s'était ainsi elle-même menottée. A gauche comme à droite, le slip tordu formait un 8 reliant le poignet et le bas de sa cuisse; l'écartement de ses cuisses était lui réglé par le slip. Je compris qu'elle l'avait choisi assez lâche et souple, pour rendre possible toutes ces contorsions. Ce double anneau coulissait le long de ses cuisses. Elle le fit remonter un peu, de manière à pouvoir poser ses mains et à les caler sur le haut de ses genoux. C'était un système de contention, mais destiné surtout à favoriser sa stabilité, dans une position pas évidente à tenir.


Son homme avait la baguette en main. Il vint à deux pas derrière elle, un peu décalé. Il fit un essai. De son bras droit, qui tenait la canne, il fit le  mouvement au ralenti, pour s'assurer qu'il était à bonne distance et que le rotin couvrirait bien les deux fesses, dans toute leur largeur. La baguette se posa doucement sur la peau. Satisfait, il éloigna son bras, au maximum.


La jeune femme redressa au mieux son bassin, autant que le lui permettait sa position.


Il la satisfit. Avec la rapidité d'un serpent et toute la force de son bras à pleine vitesse, la baguette cingla le travers des fesses offertes. Schlaff! L'espace d'un éclair, je vis la chair se creuser et reprendre aussitôt sa forme. La jeune femme meurtrie poussa un cri, trépigna, se redressa, tirant sur ses menottes de tissu, comme pour se libérer, en vain. Elle semblait un peu perdue, hagarde, elle était haletante.


La jeune femme ne protesta pas. Elle respira profondément, inspirant puis soufflant longuement, se calma.


La femme penchée à côté de lui poursuivait ses exercices de respiration. Je distinguai un premier trait rouge en travers de ses fesses. L'homme reprit la parole.


Schlaff! Dès qu'il eut prononcé ce dernier mot, il la battit à nouveau. Elle serra les dents, trépigna, mais un peu moins. Ne cria pas. Ils ne prononcèrent plus un mot, firent comme si nous n'existions plus. Dès qu'elle sentait la douleur du précédent coup décroître un peu, Isabelle 183 creusait à nouveau les reins, tortillant un peu ses fesses, très joliment, se calait bien sur ses jambes et sur ses mains aux genoux, et attendait le prochain coup. Elle sursauta à nouveau quand il visa la jointure entre ses fesses et le haut de ses cuisses. Les poignets tirèrent à nouveau pour s'évader de leurs menottes de tissu. Parfois, elle tournait la tête, pour regarder son mari la cingler et le coup venir. Parfois, elle restait paupières closes. Des larmes se mirent à perler, puis à couler doucement. Schlaff! A chaque nouveau coup, son corps partait un peu vers l'avant. Son fessier devint un entrelacs de traits rouges.


Isabelle 183 se débarrassa de ses menottes de tissu, se redressa et massa doucement ses fesses.


Isabelle 183 alla chercher la chaise qu'elle avait écartée, la mit au centre. Elle s'agenouilla sur le siège en travers de la chaise, plongea vers l'avant et attrapa avec ses mains le barreau inférieur, puis redressa sa croupe. Je me levai et allai à elle. Son mari me tendit la baguette.


Il me désigna avec ses mains la zone à viser.


Schlaff! Schlaff! Je donnais les deux coups, assez vite, trop rapprochés, intimidé par cette responsabilité.

Isabelle 183 se releva et me remercia. Pourtant, peut-être insensibilisée par la précédente salve, elle avait semblé de rien éprouver lors de mes coups timides. Elle remit son slip, sa jupe rouge, se débarrassa du tee-shirt noir, remplacé par le chemisier vert. Elle sécha soigneusement ses larmes avec un mouchoir et embrassa son homme sur la bouche, dans un baiser fugace mais charmant. Toute son espièglerie était revenue.

Elle me tendit la main, pour nous dire au-revoir..


Elle s'approcha vers ma femme pour lui faire la bise, mais Isabelle 3 s'écria:


Surpris, je me retournai vers elle. Isabelle 3 ne s'adressait pas à moi, mais au mari d'Isabelle 183.




Déjà, elle caressait ses fesses avec ses mains, par dessus sa robe. Elle anticipait sa fessée à venir.


L'homme parut sceptique.








La voix de l'homme était dure. Il voulait faire prendre conscience à son interlocutrice de la gravité de la décision qu'elle allait prendre. Il se voulait pédagogique.



Comme hébété, l'esprit ankylosé, je restais à l'écart de la conversation. Tout s'éclaira soudain. Les mises en garde d'Henri me revinrent en mémoire. J'avais posé la question de trop « comment on se sert de la baguette » et la fée avait ensorcelé ma femme et moi aussi, puisque ma volonté était anihilée, anesthésiée. Non seulement, je ne parvenais à proférer aucun son pour m'opposer, mais je ressentais une excitation croissante, à la pensée de voir fesser ma femme.






Ainsi, je compris aussi la raison de l'amical conseil d'Henri, préconisant une robe ou une jupe pour ma femme.





Un très grand bureau, sur un côté du salon, se voyait à peine, encombré par un fatras de livres, de journaux et de papiers.


à suivre


Mar 16 sep 2008 Aucun commentaire