Discipline Domestique Romantique
Proposition de stage
Il y avait des soirs où Nadège envoyait Lucie très tôt au lit pour sanctionner certaines fautes en différant la trempé au lendemain matin pour laisser le temps à son élève de bien y réfléchir. Elle partait du principe que la fessée au réveil sur une peau reposée par le sommeil se retenait plus facilement pendant une longue journée.
Elle lui enlevait sa ceinture et son bouchon médical, mais jamais la chemise de nuit avant de passer à l’action.
Ces petits concerts matinaux se passaient dans la chambre de Lucie avec le magnifique martinet impression jean dont la teinte commençait à montrer l’usure tant recherchée par les jeunes filles dans d’autres circonstances. Nadège se révélait énergique dès la première heure et les cris de Lucie concurrençaient aisément le chant du coq.
Ces jours-là Lucie descendait à la cuisine avec un fessier aussi rouge que le soleil levant et prit place sur une dure chaise qui n’arrangeait pas ses démangeaisons.
Des larmes de regret coulaient pour teinter son entourage dans une atmosphère arc-en-ciel.
Elle était encore en train de prendre son petit déjeuner quand quelqu’un frappa à la porte. Intriguée par une visité si matinale, Nadège se leva pour aller ouvrir.
À sa grande surprise elle vit débarquer Bérénice, esthéticienne du village.
Lucie se serait volontiers passée de cette femme et eut le sentiment d’être espionnée dans son intimité surtout à une heure où elle se trouvait encore en chemise de nuit et dans un état lamentable.
Elle avait bien pris l’habitude en présence de sa tutrice de ce court t-shirt qui s’arrêtait au dessus des fesses. Cela faisait partie du son quotidien et elle n’y réfléchissait même plus. Mais l’idée d’être ainsi découverte - surtout avec des fesses écarlates et des yeux rougis- par une tierce personne lui déplaisait fortement.
Toutefois elle se leva de sa chaise comme il le faillait et attendit au garde à vous pour saluer une autre tutrice avec le respect nécessaire qu’exigeait Nadège. Après cette formalité désagréable elle eut l’autorisation de s’asseoir à nouveau et continuer son petit dej (pain complet, fromage fort, fruits et tisane en rêvant de confiture et croissants). Il en va de soi que le droit de parler à table sans permission en présence de tutrices ne faisait pas partie des siens.
Bérénice survola l’assiette de Lucie avec un sourire tartuffien et complimenta la vertu de la nourriture saine sans pouvoir s’empêcher de faire la moue.
Ensuite elle posa quelques questions indiscrètes sur les filles qui débutent la journée avec des bêtises avant d’enchaîner sur le but de sa visite.
« Depuis ma démonstration de l’autre semaine, mon cabinet ne désemplie plus. Il y a une véritable révolution qui se met en place dans les culottes de nos élèves. Je suis aux anges.
Mais je constate également une prise de conscience de nos tutrices pour les avantages de ces soins »
Elle lança un clin d’œil à Nadège qui rougit aussitôt ce qui n’échappa pas à notre héroïne et qui aurait voulu en savoir plus. Jamais avant elle eut observé une telle expression d’embrassement sur le visage de son éducatrice.
« Bref, ce qui marche bien sur les jeunes filles, séduit de plus en plus le monde d’adultes. Et ce justement à ce niveau que je rencontre une légère difficulté. La plupart des titrices n’osent pas franchir le pas. »
« Il faudrait les mettre à l’aise », suggéra Nadège en se reprenant, mais signalant clairement par l’intonation de sa voix à Bérénice d’éviter toute allusion à son sujet.
« Pour changer efficacement les habitudes, j’ai ma petite idée. Elle concerne Lucie et j’aurais besoin de son aide. Elle me paraît une jeune fille sérieuse avec un bon sens de subordination et je voudrais te proposer de me la confier comme stagiaire. Elle apprendra un métier intéressant sous ma surveillance. »
Nadège se montra enchantée par cette perspective. Et demanda de plus amples renseignements.
« J’aimerais créer un accueil en toute quiétude et une approche plus décontractée envers mes soins. J’envisage une tenue particulière pour Lucie qui met en valeur un corps glabre. Imagine une petit coiffe dans ses cheveux avec mon enseigne, un petit haut très courts à bretelles en un tissue lisse et brillant, ainsi que des longues cuissardes qui orientant les regard sur les zones à traiter.
Et pour parfaire l’attrait visuel je lui appliquerai une luisante crème de corps à longue tenue. Crois-tu que mes clientes se sentiraient plus à l’aise devant moi quand je leur appliquerai mes soins qui demandent –je l’admet- de surmonter sa pudeur pour une petite heure ? »
« Sans aucun doute, admit Nadège, mais il me semble indispensable que toi aussi tu donnes bon exemple en adoptant la même uniforme dans la salle de soin. »
« Ceci est prévu. J’opérerai sans blouse sur les tutrices. Quand aux élèves ce genre de coup publicitaire n’est pas nécessaire. Il serait même indécent car il mine le respect et l’autorité. Puis, je compte bien à la longue d’affecter Lucie à ce genre de soin. »
« Il ne reste que les modalités à discuter », accepta Nadège.
Lucie fut surprise avec quelle ténacité sa tutrice défendait ses intérêts et se vit attribuer après de longues négociations un salaire dépassant toutes ses espérances.
Son nouveau travail ne la charma pas uniquement sur le fait que la moitié de son salaire était promis à sa libre disposition. Elle appréciait trop la possibilité de rendre l’appareil à toutes les filles qui s’étaient fendues la poire sur son compte lors de la fête foraine. Son cœur avait crié vengeance et l’heure s’approchait de savourer ce délicieux plat froid.
Pendant que Bérénice buvait son thé, Nadège donnait le bain matinal à Lucie.
« Elle ne sait pas se laver toute seule, cette petite ? », dit l’esthéticienne en voyant Lucie de faire savonner copieusement les parties délicates.
« Elle n’a pas encore le droit », répondit Nadège sans arrêter les douces caresses. « J’aimerais quelle se fie entièrement à moi et qu’elle apprenne bien que ce soit ma main qui lui inflige ses punitions et qui lui procure des agréments en cas de mérite.
Depuis que ma petite Lucie est épilée, je trouve qu’elle est devenue encore plus sensible à mes méthodes. »
Et en s’adressant à celle-ci :
« Que penserais-tu ma chérie si nous allions revoir Bérénice quand ça aura repoussé un peu ? »
Nadège continuait le massage et Lucie se tordait et soupirait sous ses mains. Elle avait pris fermement la décision de retrouver un peu pilosité et de se rebeller contre une nouvelle tentative du « tout lisse ».
Mais les arguments de sa tutrice furent trop persuasifs et elle ne put résister de lui donner raison.
Un aveu soufflé à peine audible sortit timidement de ces lèvres :
« Je me sens si bien sans mes poils. Je trouve l’épilation intégrale étrangement stimulante. »
Quelques minutes plus tard, Bérénice avait compris quel genre de récompenses motivaient profondément les rebelles comme Lucie pour devenir sages.