Discipline Domestique Romantique
Visite médicale
Un matin Lucie se réveilla avec l’index coloré d’un vert flashant. Elle ne comprenait pas ce que lui arrivait. Elle essaya dans la sale de bain d’enlever cette couleur qui s’avérait trop tenace malgré des efforts intenses. Elle dut se résigner à descendre pour le petit déjeuner avec cette marque disgracieuse pour être à l’heure et ne pas provoquer une réprimande cuisante. Elle tenta de cacher son doigt devant Nadège, mais quelque chose lui dit que sa tutrice occupait une place de choix dans cette étrange affaire. Ses soupçons se confirmèrent vite.
« Montre moi tes mains, Lucie », dit Nadège après le bisou de bonjour. Puis rajouta suite à la vérification :
« C’est bien ce qui me semblait. »
Lucie ne comprit rien, mais se sentit instinctivement coupable d’une bêtise de taille.
« Je ne tolère pas de cachotteries dans notre maison. Tu étais prévenue, mais visiblement tu cherches à te moquer de moi. Qu’à tu à me dire ? »
« Je ne sais pas ce qui m’arrive », répondit Lucie en ignorant la cause.
« Je vais t’aider à comprendre. Il s’agit de mauvaises habitudes. Je voulais en avoir le cœur net avec toi. J’ai donc enduit ton suppositoire hier soir avec un colorant inoffensif pour l’organisme, mais résistant en tenue. Devrions nous avoir un entretien entre femmes ? »
Lucie prise en flagrant délit devint si rouge que la réponse faisait défaut.
Elle se dirigea sans ordre préalable vers le coin pour décrocher le martinet. Elle avait gagné ce privilège pour le sérieux de son travail en perspective de la qualification aux « oiseux bleus ». Nadège considérait une anticipation comme une circonstance atténuante et allégeait parfois la correction.
Inutile de dire que ce ne fut pas le cas ce matin. Bientôt il semblait que Lucie souhaita la bienvenue à la journée naissante par une incantation particulièrement ardente. Elle ne se souvint point d’une fessée aussi douloureuse depuis son arrivée. Les claques ses suivaient avec la régularité d’un métronome sans épargner aucune partie de son postérieur et elle regagna le coin en pleurant à haute voix pendant qu’elle accrocha l’instrument de discipline à sa place pour des utilisations à venir.
« J’aimerais consulter un médecin avec toi », dit Nadège. « Ton entêtement me cause trop de soucis. Puis nous avons besoin d’un certificat d’aptitude pour ton nouveau loisir. Nous allons essayer de regrouper. »
Encore une fois, Lucie se réjouit du bienfait de se lever tôt. La salle d’attente était déserte et la secrétaire médicale, une fille plus jeune que Lucie, sembla s’ennuyer. Elle demanda Nadège le motif de la visite en préparant une fiche.
La tutrice fit montrer le doigt du malheur et expliqua en quelques mots ses soupçons.
La fille se donna un air d’adulte et important en regardant Lucie avec un sourire narquois avant de répondre :
« Oh, je vois bien. Motif : mauvaise habitude. Nous allons procéder à un examen complet. Il est indispensable que votre élève se déshabille entièrement.
Lucie, si tu veux bien me suivre au vestiaire. »
La fille surveilla le déshabillage avec grande curiosité. Sous le prétexte de son emploi elle profita pour regarder les parties intimes et la région fessière de Lucie sous toutes les coutures en prenant des notes.
« Tu t’en ai pris une de très sévère », dit-elle enfin amusée. Ca arrive quand on n’est pas sage. Tu auras du mal à t’asseoir pendant trois jours. Mais quand on a des vilaines gestes comme toi…
… mais tu as dû sacrement t’amuser au lit en jugeant les traces verts entre tes fesses. Que dois-je noter ? Mauvaises habitudes générales ou simplement anales ? »
« Anales uniquement », précisa Lucie à petite voix. »
« Ne t’en fais. Madame le docteur te donnera un remède radical. Ça ne t’arrivera plus, crois moi. »
Ces mots suffirent pour remplacer l’humiliation de Lucie par une « sacré trouille ». Quand Madame le docteur la fit entrer dans son cabinet avec Nadège, elle avait les jambes en cotton.
Après avoir écouté Nadège, la doctoresse se pencha sur le cas de Lucie en l’examinant minutieusement de la tête au pied avant de prononcer son verdict :
« Au premier abord cette jeune fille me semble en parfaite santé. Rien ne s’oppose à une participation chez les majorettes. Nous sommes de bon espoir que le bilan sanguin confirmera mon impression. Je vous tiendrai au courant.
J’ai remarqué que votre élève bénéficie chez vous d’une éducation de plus stricte en jugeant les stries sur ses globes fessières. Avec quelle fréquence reçoit-elle des châtiments corporels ? »
« Elle passe par une phase particulièrement difficile pour s’adapter aux bonnes manières. Je dois recourir au martinet très souvent, parfois plus d’une fois par jour.
Voyez ma façon de penser. Nous acceptons dans ce village que des candidatures de filles adultes qui ont toutes un point en commun : Elle se comportent en adolescentes dans le meilleur de cas malgré leur âge. Elles peuvent librement choisir leur tutrice et changer à tout moment de ménage, voir quitter notre communauté.
Elles présentent sans exception un retard considérable qui demande des méthodes en conséquence pour les mettre à niveau. »
« Tu te sens malheureuse chez ta tutrice, Lucie ? », demanda le médecin.
Notre héroïne fut surprise par la question. Jamais cette pensée eut effleurée son esprit. Sur les milles choses qui lui passaient quotidiennement par la tête, aucune ne tournait autour de l’idée de se voir en malheureuse victime d’un cruel destin qui s’acharnait sur elle.
« Au contraire. Je suis très heureuse chez Nadège. Elle n’est jamais injuste avec moi. Je ne suis punie uniquement quand je le mérite. »
Leurs regards se croisèrent et Lucie remarqua la profonde émotion qu’occasionnait sa réponse. Elle n’avait jamais vu Nadège aussi émue et fière de sa protégée.
La doctoresse, satisfaite des explications, continua son enquête pour mieux cerner la cause des fâcheuses gestes.
« Penchons nous d’abord sur les irritations de la zone génitale. Depuis quand faites-vous lui porter la ceinture ? »
« Hm…trois semaines environs. »
« Le symptômes ont débutés à cette date ? »
« Dès le lendemain. »
« Sans vouloir vos compétences en doute, peu d’éducatrices sont au courrant du bon emploi de la ceinture. Sur une point de vu physiologique je conseille toujours un rasage total de la zone pubienne y compris les grandes lèvres et le sillon anal. Cela évite la friction et les irritations. Fiez-vous à mon expérience et prévenez moi au cas absence d’amélioration.
Porte-t-elle sa ceinture en permanence ? »
« Non. J’estime cette mesure adaptée pour la nuit, mais inutile en journée.
Lucie a besoin de son sommeil. Je n’ai pas envie qu’elle se laisse envahir par ses pulsions dans le lit. Je ne suis pas contre la détente, mais à fréquence raisonnable et sous contrôle pour mieux forger le caractère. »
« Vous avez la réputation d’une femme très autoritaire, Nadège. Soyez un peu plus permissive parfois. L’éducation que Lucie endure chez vous est particulièrement éprouvante.
Comprenez-moi bien, j’approuve entièrement vos méthodes. Une jeune fille a besoin de repères, même à vingt et deux ans comme Lucie. Il est tout à son honneur qu’elle approuve vos méthodes. Cela témoigne d’une grande capacité de discernement et elle vous fait entièrement confiance.
Ma secrétaire médicale aussi est éduquée dans ce sens et je ne manque jamais de fermeté avec elles. Pourtant elle n’aimerait pas être à la place de votre élevé.
Malgré sa bonne volonté, Lucie a du mal à s’accommoder à une discipline aussi poussée. Elle vit chez vous dans une tension permanente et pour compenser elle se réfugie dans ses fantasmes. Quand elle n’en peut plus, elle provoque une punition, seul moyen d’échapper à la pression pendant un moment.
Accordez-lui plus souvent un apaisement complet en guise de bonne conduite et tout ira au mieux.
Quant aux vilaines habitudes j’aurais besoin de renseignements complémentaires.
Lui passez-vous un lubrifiant avant d’administrer le suppositoire ? »
« Bien naturellement. Je prépare le terrain par un petit massage de quelques minutes de la zone extérieure, puis de la zone intérieure pour permettre une meilleure absorption. »
« La sentez-vous réticente à ce traitement ? »
« Au début oui, mais plus maintenant. Elle est coopérative et ne pose aucune résistance. »
La doctoresse se tourna vers Lucie.
« Est-ce que tu te sens tendue quand tu te retrouves ensuite seule dans ta chambre ? »
« Très Madame. »
« Hein bien. J’aimerais que tu t’allonges sur la table examen et que tu nous montres comment tu te procures du soulagement en cachette. N’essayes pas de nous duper, je saurai partager le vrai du faux. »
Lucie n’osa pas s’opposer. Elle s’appliqua sagement et ses pratiques furent confirmées par les traces sur son doigt.
« Ne vous inquiétez », pas dit la doctoresse à Nadège.
« Ce comportement est fréquent chez les jeunes filles qui portent la ceinture. Elles remplacent une mauvaise habitude par une autre en se croyant plus malines que leur tutrice. Transgresser un interdit augmente souvent le plaisir quand il y a moyen de s’abandonner en toute impunité. Je conseille toujours à mes patientes la double sécurité. Il s’agit d’un petit dispositif en caoutchouc qui est très efficient et facile d’emploi. Il épouse parfaitement l’anatomie et combine confort de port avec impossibilité de céder à la tentation. Nous allons essayer de trouver le bon modèle qui convient le mieux à Lucie. »
Elle se dirigea vers un tiroir et sortit une gamme de cônes assez semblables à des suppositoires de très grande taille qui se finissaient en se resserrant sur un très faible diamètre suivie d’un grand embout rond et plat. Lucie n’avait pas besoin d’explication pour comprendre ce qui allait lui arriver.
Ces « bouchons médicaux » ou »préventifs » existaient en diverses tailles et s’introduisaient de la même manière qu’un suppositoire. Après un deuxième examen de l’anatomie de Lucie la femme en choisit un et le mit en place après préparation adéquate. Elle progressa tout doucement car l’endroit le plus large du dispositif se caractérisa par un diamètre bien plus large qu’un doigt. Elle indiqua à sa patiente de se lever et de faire des allés et retours dans la pièce. La sensation n’était pas insupportable comme Lucie eut imaginé, mais le sentiment de l’étrange correspondait bien.
« Comme vous voyez, Nadège », dit la doctoresse, « le bouchon médical permet de se déplacer. Il peut alors se porter aussi dans journée sans contre indication. Je vous établirai une ordonnance et vous trouveriez le bon modèle au rayon d’éducation spécialisée au supermarché »
L’objet se présentait à l’intérieur d’un coffret dont les consignes imprimées en gras indiquaient l’indication et l’emploi sans équivoque. Qui s’étonne que Lucie ne fît pas la coquette en passant à la caisse. Tout le monde avait comprit quel genre de comportement eut motivé cet achat.
Elle garda avec difficulté son calme en s’encourageant par l’idée d’un traitement de faveur pour ce soir également prescrit sur l’ordonnance.