Discipline Domestique Romantique
Un nouveau quotidien
Lucie dormait profondément quand elle entendit
la voix de Nadège :
« Débout jeune dame. Il est cinq heures et demie. Grand temps de se lever. »
Lucie n’avait pas habitude de se lever aussitôt et mit un moment à émerger. Nadège s’était assise sur le bord du lit et caressait les cheveux de sa protégée. Elle devrait être débout depuis un moment déjà comme indiquait son habillement et sa coiffure impeccable.
« Un quotidien structuré est un repère indispensable pour une jeune fille à la dérive », dit-elle tendrement. « J’aimerais que tu prennes des bonnes habitudes chez moi, Lucie. Tu me remercieras plus tard. Fini les grasses matinées de l’oisiveté.»
« Ca veut dire que je dois me lever tout les jours à cette heure ? Et le dimanche ? »
« Le dimanche est un jour à part que nous débuterons un peu plus tôt. Cela te va ? »
La logique de Nadège était implacable. Lucie n’osa pas répliquer.
En quittant son lit elle attrapa sa culotte car la chemise de nuit qu’exigeait Nadège ressemblait plus à un t-shirt qui s’arrêtait au dessus des la naissances des fesses.
« Inutile », intervint sa tutrice en posant sa main sur celle de son élève. « Tu es chez toi ici et tu n’as pas besoin de faire des manières. J’aimerais que tu apprennes à afficher ton statut d’élève avec fierté. »
Pour l’encourager elle appliqua une tape sonore sur le derrière de Lucie qui ce serait bien passée d’une telle marque d’affection y inclus le commentaire suivant :
« Avant ta toilette matinale tu resteras en chemise de nuit, ainsi que le soir après ton bain, manière que tes fesses prennent un peu d’air. Ça leur fera du bien et me facilitera la tache de te rappeler à l’ordre quand il le faudra. »
« Et au cas où nous recevons de la
visite ? »
« Notre règlement interne ne regarde personne. Nous avons le droit de faire ici comme bon nous semble. Je ne vois pas en quoi la chemise de nuit t’empêcherait de t’amuser avec les élèves de mes invitées. »
Elle le disait avec un sourire invitant et un tel naturel que Lucie fut trop perplexe pour réagir. Les réactions imprévisibles de sa tutrice n’arrêtaient pas de la surprendre. Elle ne sut dire s’il s’agissait de l’habilité, de l’expérience ou de convictions profondes. Mais elle décida d’observer intensivement cette femme intrigante avant d’élaborer un plan pour assouplir ses nouvelles conditions de vie.
Elle se mit sagement à faire son lit en écoutant soigneusement les consignes de Nadège. Elle dut reprendre ce travail à plusieurs reprises jusqu’à ce que la tutrice se montrât satisfaite.
Ensuite elle prirent ensemble un petit déjeuner dans la cuisine. Outre une table coquettement décorée qui ne manquait pas un bouquet de fleurs du jardin, Nadège insista sur une nourriture équilibrée et saine. Lucie, habituée de barres chocolatés et du café bien corsé, se contenta de la tisane, de fruits et du pain complet. Elle avait du mal à finir ce que Nadège lui imposait, mais il ne lui restait pas d’autre choix. Le droit de quitter la table était lié à une assiette vide.
La tutrice ne connaissait pas la hâte et donnait une certaine sérénité à cette collation matinale par son calme et sa voix apaisante.
La corvée de la vaisselle incombait à Lucie qui –munie d’un petit tablier de plus blanc- s’exécuta en offrant un derrière encore marqué de la veille à la vu d’une attentive maîtresse de maison.
Lucie se sentait très fatiguée. Elle avait tourné longtemps dans on lit sans trouver de sommeil, démangée par les brûlures de son fessier et en évaluant le bien fondée de sa décision.
Ses gestes endormies n’échappèrent pas à Nadège qui se souciait visiblement de la bonne santé de sa nouvelle élève.
« Ce n’est pas la grande forme ce matin. Cela t’arrive souvent ? »
« Je ne me lève rarement aussi tôt et puis je suis toujours dans la brume en me réveillant. Il me faut du café fort pour décoller. »
« Je ne suis pas pour l’usage d’excitants artificielles », décida Nadège. Il y a des moyens plus efficaces pour stimuler le tonus d’une jeune femme. Rien ne remplace la gym et une bonne sueur. Va te mettre ta tenue de sport.»
Lucie ne croyait pas entendre de ses oreilles. Une envie d’étrangler sa tutrice lui traversa l’esprit. La fameuse tenue se composait d’un soutien gorge de maintien, d’un élastique à cheveux et d’une paire de basquets. Ca changeait peu de la chemise de nuit et ses pantoufles.
Quand elle revint dans la cuisine, Nadège l’attentait avait une canne de bambous à la main et confortablement assise dans un fauteuil.
« Voila », dit-elle. « Cette canne possède un double usage. Je m’en sers pour t’indiquer le rythme de tes exercices en tapant sur l’accoudoir de mon fauteuil.
Si tu es de bonne volonté bien sur. S’il se trouve par contre que tu aies la tête ailleurs où que tu ne réussisses à suivre la cadence, je me servirai sur tes fesses. Tout dépend de toi. »
En quelques minutes et deux coups de canne pour
inattention, Lucie avait oublié sa nudité partielle. Elle était concentrée sur le rythme et les instructions pour apprendre ses exercices.
Elle poursuit un entraînement intense pendant une demi heure et finit couverte de sueur et essoufflée.
« Assez pour aujourd’hui », dit Nadège enfin, « nous allons augmenter progressivement la cadence et la durée de ta gym pour arriver à un bon résultat. »
« Il est l’heure maintenant pour ta toilette. »
Lucie ne s’attendait pas à un nouvel obstacle. Elle avait cru de bénéficier d’un instant de tranquillité pour se retrouver seule. Or rien ne fut.
Nadine lui tenait un long discours sur le confort et le progrès technique vécu comme un dû et une évidence par la jeune génération. Il lui sembla important que ses élèves prissent conscience de cette aubaine par un petit retour en arrière.
Ainsi Lucie se vit installer une petite baignoire en bois au milieu de la cuisine, la remplir de l’eau chaude par le biais d’un seau et chercher du savon et un gant de toilette.
Nadège ne la jugea pas encore digne de se laver toute seule (encore un des ses fameuses privilèges) et entreprit cette opération elle-même, les manches de sa robe retroussées.
Lucie avait envie de disparaître dans la cachette d’une souris.
Tous les endroits de son corps passèrent en revue et elle dut les présenter dans des positions adéquates pour faciliter l’accès de l’éponge de Nadège.
Quoiqu’il en soit après ce nettoyage général, elle avait le sentiment de briller de partout.
Nadège comme en tout préconisait du travail bien fini.
Voila un premier aperçu de la nouvelle vie de Lucie dont l’emplois du temps était strictement chronométré.
Je reviendrai donc une autre fois sur la suite du programme et je finis ce chapitre sans oublier de mentionner que le sommeil de nôtre héroïne s’améliorait considérablement malgré une extinction de feux plutôt précoce.