Discipline Domestique Romantique
« Fessée au bois, tendres émois »
Voici une jolie contribution de mon ami Georges. Je me sens très flattée, déjà parce qu'il me propose gentiment une œuvre originale à la publication sur mon blog, mais de plus parce qu'il la dit inspirée par un de mes textes. Bien évidement je n'ai pas la prétention d'inventer quoique ce soit de nouveau avec mes petits récits. Mais j'adore l'idée d'inspirer d'autres personnes.
Et voici une réédition de mon texte !
Il est bien connu que certaines filles aiment faire pas mal de choses en compagnie de leur meilleure copine. Par exemple quand elles disparaissent au petit coin, «justement pour filles» en laissant les messieurs entre eux. Comme c'est glamour ! Et en prenant un temps fou avant de revenir. Ce qui agace d’ailleurs prodigieusement certains hommes et ce qui intrigue d'autres. Deux réactions masculins qui vont dans le même sens. Je pense que la nuance se trouve dans la différence du tempérament.
Que peuvent bien faire deux filles pendant un si long moment ?
Enfin les belles sont de retour. C’est l’été et les deux couples décident de profiter du beau temps pour une balade sur un petit chemin en forêt. Rien que d'y penser, il y a toute une panoplie de sensations qui se réveille en moi. D’abord la légèreté du tissu des robes. Leur texture si agréable, les jolis imprimés fleuris, les petits boutons nacrés qui vont de haut en bas. Leur coupe qui rend le soutien gorge superflu. Le plaisir des jambes nues, caressées à chaque pas par la fine étoffe. Le plaisir de sandales à semelle compensé, m'agrandissent instantanément de 15 centimètres et qui me donnent impression de marcher sur un nuage.
De leur côté les hommes abordent des sujets « d’hommes ». Sans vraiment savoir comment définir la signification de cette expression, fait est que certaines filles se sentent exclues de telles discussion. Puis le sujet les ennuie franchement. Alors pour attirer l’attention de messieurs, elles font des niaiseries qui culminent en rires « bêtasses », comme aime dire mon homme. Au début les messieurs sont bien patients. Font comme s'ils ne remarquent rien. Continuent stoïquement à s’entretenir. Mais les filles ne se laissent pas décourager. Elles deviennent plus hardies en poussant le bouchon de plus en plus loin avec leur plaisanteries et allusions.
Plus haut dans la foret souffle un petit vent qui se perd sous les robes, remonte le long des jambes. Le genre de vent qui plaît aux messieurs, car il soulève parfois les robes pour des aperçus tout mignons : de petites culottes, strings ou … rien du tout comme ce jour-là !
Oh les vilaines !
Voila ce qu'elles ont manigancées en cachette. Et vu qu'il s'agit d'une histoire de fessée, personne n'a intention de s'adonner à une partie de jambes en l'air de manière classique. Certes, il y a aura des jambes en l'air, mais autrement. Exaspères par tant de mauvaises manières et un harcèlement de plus insolent, en un mot outrés, les hommes décident de se comporter en homme. De mettre une fin à ces gamineries. Alors se lèvent soudainement deux voix masculines, fermes et décidées pour un rappel à l'ordre qui pourrait ressembler à ceci :
Assez ! Ça se passera pas comme ça. Si vous arrivez pas à vous comporter en adultes, il faut recourir à d’autres moyens.
Se sentir prise... sous les bras de son homme. Sa main qui trousse ma robe. Voir ma copine à côté de moi qui subit le même sort. Pas besoin de descendre les culottes aux chevilles. Il n'y en a pas. Les fesses maintenant vraiment à l'air, échange d'un regard avec ma copine, une envie d'éclater de rire, se sentir prises... sur le fait. Sentir pris les hommes dans nos filets. Sentir pris les hommes par deux belles paires de fesses.
Et la fessée commence. Sentir un homme restaurer le respect par des claques vigoureuses de sa main sur un fessier nu. Il y a de la résonance dans cette forêt. Des oiseaux qui s’envolent effrayés par ce bruit inhabituel. Se faire claquer le derrière et entendre la copine se faire claquer en même temps. Un concert improvisé, la discipline orchestrée par un duo, à quatre mains. De la compétition masculine qui flotte dans l'air. Le son qui monte. La peau de mes fesses commence à brûler. Sur ma copine je vois, ce que je ne vois d'habitude jamais. Un fessier qui rougit et qui gagne une apparence « bonne mine ». Un duo des petits cris. La correction ne se veut pas récréative, mais punitive. Puis une main d’homme possède une sacrée force.
L’envie d’être sage commence à surgir. La discipline fait de l’effet. Deux grandes filles implorent le pardon de leurs hommes. Jurent de se comporter désormais en femmes adultes en se demandant tout de même si « l'oublie de la culotte » ne serait pas justement un comportement pleinement adulte. Et que le comportement de gamin se trouverait peut-être du côté des messieurs. Dans le fait de passer par un jeu qui leur donne l'idée de contrôler que dis-je de maîtriser pleinement une situation sans stresser sur la performance ou éventuelle contre-performance de leur conjoint dans le caleçon. Et peut-être que la poésie et l’attirance pour l'homme-bricoleur se trouve moins dans ses capacités manuelles, apprécies certes, mais dans sa polyvalence de passer d'un instrument à l'autre. De la main au martinet, à la cravache, au paddle ? Ouiiii , enfin non ! Il n'y a pas d'autres instruments ?
Mais si ma poule. Tu veux voir ce que j'ai dans mon sac ? La plus belle collection d'instruments que tu puisses imaginer.
Je me dépêche pour mettre une fin à ma vision apocalyptique du fesseur aveugle. Cette après-midi ensoleillée est trop belle pour la gâcher. Aperçu de ce qui doit être un échange de regard complice entre hommes. Le plaisir de corriger une dame, dévoilé sur le visage de l’ami de mon homme. Constater ce que doit être mon expression de visage pendant une punition sur le visage de la copine. Complicité entre hommes décidés et femmes contrites. Le monde tourne bien rond. La vie est belle.
Puis la balade continue. Comme rien n’y était. Et comme mentionné plus haut, nous ne sommes pas dans un registre libertin pour finir en part...ze sur un chemin pédestre. Les messieurs ont repris leur conversation. Le fin tissu de ma robe apaise la douleur dans mes fesses. Le vent aussi ajoute le sien. Les filles ne parlent plus, chacune perdue dans ces rêves. Chacune secrètement fière de son homme qui ne se laisse pas faire. Qui ne passe pas sur les caprices. Qui sait prendre les choses en main quand il le faut. L’envie aussi de se retrouver seul avec son homme. Se faire consoler sur ses genoux. Lui montrer aussi qu’après tout que je suis une femme. M’enivrer de l’effet viril que la fessée procure sur un homme...